Conseil municipal du 19 mars
ci dessous les articles du télégramme concernant le CM du 19 mars
Trois membres d'ABT étaient venus soutenir nos élus dont une personne au moins, pour une attention particulièrement vigilante au sujet des subventions versées illégalement depuis 2009 aux écoles privées par l'équipe Fidelin ( voir article de presse.)
A part ça, les impôts locaux augmentent sans surprise de 5%v. Et ce, malgré les promesses électorales, mais on est en début de mandat. Comme la dernire fois Fidelin table sur une amnésie des citoyens.
Nous dénonçons nous aussi cette cure d'austérité à laquelle on soumet les collectivités, mais la droite fait des choix en matière d'arbitrage qui ne peuvent en aucun cas nous satisfaire. Il y a d'autres politiques à mener, même avec des budgets plus contraints. Comme l'a dit Claude dans son intervention : derrière la sécheresse des chiffres, il y a des habitants qui souffrent, des personnes humaines qui doivent se serrer la ceinture de plus en plus étroitement !
Christian, qui a assisté au Conseil, a fait passer les messages qui suivent :
1° à propos de la faillite de la Pêcherie Guilviniste
Quel décalage entre les actions annoncées pour structurer l'avenir du port et la réalité de son évolution .
L'économie réelle et humaine en phase avec les atouts et les savoirs faire de notre territoire, est encore une fois larguée, sacrifiée. C'est nul, et ça déprécie le Concarneau authentique.
Quid des anticipations ?
Après la casse programmée des flottilles , c'est la marée qui est larguée. Tout fout le camp !
Pour un peu, on devrait considérer comme un phénomène naturel que le port devienne une zone sans ouvrières et ouvriers traitant le poisson, devienne une zone sans odeurs de poissons.
C'est à secouer les paniers de crabes qui nous polluent notre vie locale qu'il faut s'atteler !"
2° à propos des "mutualisations en cours entre ville et CCA:
Mutualisation- rationalisation : on nous présente cela comme la panacée, la clef, pour surmonter les difficultés multiples dans lesquelles sont placées les missions de service public.
Je crains qu'il s'agisse plus de mettre en place une structure managériale technocratique, qui réduise les assemblées élues à une fonction de chambre d'enregistrement de l'autorité politique supérieure, et je dis alors : gare au réveil ! Parce qu’au bout c'est à moins de Service Public que le processus conduit.
Ce qui se détricote, au nom d'une prétendue rationalité, c'est le rapport à l'humain, c'est la proximité. Nous lançons l'alerte là dessus ! La performance recherchée n'est pas l'amélioration de la vie de la communauté humaine. La performance recherchée, c'est la gestion bureaucratique qui n'a que faire, sauf en façade, des seuils de pauvreté et autres détresses qui sont les résultats concrets des politiques de ces élites.
Doctement elles nous servent et resservent des recettes de dispositifs de gestion financière qui nous coulent... et pour cause, le mal c'est cela : l’obsession du critère financier.
