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Publié le par ABABORDTOUTE

Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies

« Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l'accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l'environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées.»

 

UNFPA | Fonds des Nations Unies pour la Population | Rapport 2009 |


« L’effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable.»

UNEP | Programme des Nations Unies pour l’Environnement | Rapport 2014 |

« Une politique efficace de maîtrise de la fertilité humaine, et donc de la croissance de la population mondiale, pourrait avoir un impact plus prononcé sur l'avenir de la sécurité alimentaire que les efforts visant à améliorer les rendements des cultures.»

UNICEF | Rapport Afrique Génération 2030 | Août 2014 |

« Les tendances démographiques ne sont pas inévitables, la plupart étant influencées par des politiques. Un discours doit voir le jour sur les moyens d’améliorer l'accès des familles africaines à des services de santé reproductive élargis - y compris à une éducation en la matière - et à des services s'adressant aux femmes et surtout aux adolescentes pour réduire les besoins insatisfaits en Planification Familiale.»

René

 

 
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D
René nous a envoyé ce commentaire qui n'est pas paru, inexplicablement. J'essaye désespérément de le remettre en clair. Mille excuses si ça perturbe la toile ..<br /> RENE : "Je vois que le sujet abordé ne laisse pas tout le monde dans l’indifférence, c’est déjà une bonne chose. Le débat est difficile, tout d’abord parce que les prévisions sur l’évolution ne sont pas unanimes et surtout parce que le sujet nous renvoie à des régions obscures de notre inconscient et à nos pulsions de mammifères omnivores.<br /> <br /> Pour ma part, quel que soit son point de vue, je trouve regrettable que le sujet ne soit pas plus prépondérant dans le regard que nous avons sur l’avenir de l’humanité.<br /> <br /> La politique du »on verra bien » ne me convient pas.<br /> <br /> Quant à l’Afrique ce n’est pas le sujet : un enfant « occidental » polluera au cours de sa vie 500fois plus qu’un enfant africain.<br /> <br /> Pour répondre à Dominique, je pense qu’il est possible de parler de l’Afrique sans la stigmatiser en quoi que ce soit et en regardant les choses en face. Le problème, et encore moins la solution n’est pas de chercher les responsabilités.<br /> <br /> A propos de l’Afrique : » Faute de mesures concrètes visant à infléchir la courbe de croissance démographique, les fruits du développement se révéleront inadaptés aux besoins de la population. Le fardeau social pèsera encore lourdement sur les plus défavorisés et le fossé entre les riches et les pauvres sera encore plus accentué. Baum et Tolbert affirment que « le principal coût d'une rapide augmentation de la population est supporté avant tout par les pauvres qui voient s'évanouir l'espoir d'une vie meilleure ».<br /> <br /> Quand à : » Rien ne dit, d'ailleurs, qu'une agriculture écologique et un développement raisonné, ainsi naturellement qu'un équitable partage des richesses ne permettraient pas à 10. ou 12 milliards d'êtres humains de vivre paisiblement »....j’adore l’utopie et les utopistes ! Regardez le monde et concédez moi qu’on n’est pas parti pour !"<br /> René
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D
limiter la population mondiale pourquoi pas ? mais pointer l'Afrique du doigt est insupportable. Si les familles qui vivent dans de nombreux pays africains ne pratiquent pas le controle des naissances c'est en raison de conditions particulières comme le coût de la contraception, mais aussi parce que de nombreux enfants meurent en bas âge, que les survivants entretiendront leurs parents jusqu'à la mort en raison de l'absence ( fréquente) de retraites, et que l'espérance de vie est en moyenne à moins de 60 ans. l'Afrique est un continent immense, peu peuplé, qui dispose de richesses non profitables à sa population. Nous, en Europe, vivons jusqu'à 80 ans et plus (en moyenne) en pillant leurs richesses. Lorsque le niveau de vie d'un pays s'accroit , le nombre d'enfants diminue, et l'espérance de vie augmente ce qui revient à peu prés à la même chose. Mais de grâce, cessons de toujours pointer du doigt ceux qui seraient les éternels "bons sauvages" par qui le malheur arrive faute de "civilisation" .. Je m'élève contre ces analyses simplificatrices qui visent toujours dans le même sens. Rien ne dit, d'ailleurs, qu'une agriculture écologique et un développement raisonné, ainsi naturellement qu'un équitable partage des richesses ne permettraient pas à 10. ou 12 milliards d'êtres humains de vivre paisiblement
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A
Je vois que le sujet abordé ne laisse pas tout le monde dans l’indifférence, c’est déjà une bonne chose. Le débat est difficile, tout d’abord parce que les prévisions sur l’évolution ne sont pas unanimes et surtout parce que le sujet nous renvoie à des régions obscures de notre inconscient et à nos pulsions de mammifères omnivores. <br /> Pour ma part, quel que soit son point de vue, je trouve regrettable que le sujet ne soit pas plus prépondérant dans le regard que nous avons sur l’avenir de l’humanité.<br /> La politique du »on verra bien » ne me convient pas.<br /> Quant à l’Afrique ce n’est pas le sujet : un enfant « occidental » polluera au cours de sa vie 500fois plus qu’un enfant africain. <br /> Pour répondre à Dominique, je pense qu’il est possible de parler de l’Afrique sans la stigmatiser en quoi que ce soit et en regardant les choses en face. Le problème, et encore moins la solution n’est pas de chercher les responsabilités.<br /> A propos de l’Afrique : » Faute de mesures concrètes visant à infléchir la courbe de croissance démographique, les fruits du développement se révéleront inadaptés aux besoins de la population. Le fardeau social pèsera encore lourdement sur les plus défavorisés et le fossé entre les riches et les pauvres sera encore plus accentué. Baum et Tolbert affirment que « le principal coût d'une rapide augmentation de la population est supporté avant tout par les pauvres qui voient s'évanouir l'espoir d'une vie meilleure ».<br /> Quand à : » Rien ne dit, d'ailleurs, qu'une agriculture écologique et un développement raisonné, ainsi naturellement qu'un équitable partage des richesses ne permettraient pas à 10. ou 12 milliards d'êtres humains de vivre paisiblement »....j’adore l’utopie et les utopistes ! Regardez le monde et concédez moi qu’on n’est pas parti pour !<br /> René
J
Je partage entièrement ton analyse, Dominique, et en ai déjà parlé avec René. Mais René a besoin de lancer le débat sur ce thème qui fait partie de son approche du monde actuel, avec les angoisses et le peu d'espoir sans doute qui y sont associés.