liberté d'expression

Publié le par ABABORDTOUTE

Pas de commentaire arrivé pour l'instant sur les résultats des régionales...

il faudrait on peut-être tout de même se demander ce qui manque au "front de gauche" (pour lequel sympathisent un certain nombre de nos camarades) pour être capable de mobiliser les votes "protestataires" ou les abstentionnistes ( premier parti de France !!).

Cette question n'est pas anodine puisque c'est la même que nous nous posons à ABT !

En attendant, une contribution intéressante, qui peut également nourrir notre débat associatif , à propos de l'exigence réaffirmée tout azimut de "liberté d'expression" pour lequel chacun se bat (à juste titre!) et qui masque parfois (souvent) une impuissance à agir, bien orchestrée par tous ceux dont c'est l'intérêt...

https://blogs.mediapart.fr/alaindubois/blog/051215/democratie-ou-demolalie-cause-toujours-tu-m-interesses

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D
merci Philippe de ces commentaires que je partage pour la plupart. Ce qui m'avait intéressée dans cet article c'était que la liberté d'expression ne suffisait pas à faire une démocratie si on ne se situait pas à un moment donné dans le dur de l'action. Après sur les modes d'action envisagés je partage plutôt ton analyse que celle du copain qui m'a envoyé ce texte
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L
Quelques réflexions sur ce texte et quelques rêves associés.<br /> <br /> Tout d’abord, si vous voulez pouvoir, démocratiquement, le commenter, il faut passer sous les fourches caudines du système marchand, avoir déboursé, sonnants et trébuchants, les 9€ mensuels de l’abonnement à Médiapart.<br /> Que l’abonnement soit payant ne me choque pas : lire un journal est une marchandise comme une autre.<br /> Mais le commentaire payant, c’est une nouveauté !<br /> <br /> Ensuite, l’auteur de ce billet que l’on renifle crypto-trotskiste, revient sur l’analyse de mai 68 et le mythe des étudiants étouffant le mouvement révolutionnaire ouvrier. <br /> Ce sont les étudiants et autres inorganisés improductifs qui furent les premiers à secouer le joug de la société gaullienne, et devant les entrées des usines. <br /> Et ce ne sont pas eux que calmèrent les accords de Grenelle et les miettes financières lâchées par les classes dirigeantes, apeurées par une éventuelle liaison étudiants salariés. <br /> Ils continuèrent le combat tandis que redémarraient toutes les usines et Billancourt en tête devant les grilles de laquelle fut assassiné Pierre Overney en 1972. <br /> In mémoriam :«Il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue», avait déclaré Maurice Thorez, leader du PCF, lors des grandes grèves de juin 1936, quelques jours après la signature des accords de Matignon. Une prise de parole déterminante, qui avait précipité la fin du mouvement. <br /> <br /> Ensuite, on cherche dans le texte d’Alain Dubois, les solutions à l’apathie générale envers les organisations de la vraie gauche : « la grève générale illimitée, reconductible sur décision démocratique de la base et non pas des directions syndicales ou politiques, susceptible de se poursuivre jusqu’à la satisfaction des revendications. »<br /> Ben oui, c’est très beau tout ça, et j’en serais. Mais Alain Dubois et les quelques centaines de ses co-religionnaires, défilant de Bastille à Nations ne suffiront pas à épouvanter l’oligarchie !<br /> <br /> Non, nous, nous avons la solution.<br /> Il faut retourner dans les cages d’escaliers des Hlm, dans les cités populaires et dans les lotissements pour, de nouveau, être vus par les classes populaires (et classes moyennes d’ailleurs qui sont celles qui souffriront le plus de l’automatisation des tâches). <br /> Il faut, de nouveau, les aider pratiquement à se débrouiller dans le maquis administratif que, sciemment, pour qu’elles n’en bénéficient pas, on leur impose. <br /> Il faut les sortir de devant l’abétissement audiovisuel que leur propose l’idélogie dominante (panem et circenses disait-on en d’autres temps tout aussi décadents) en leur proposant une culture vivante de fête et non pas de consommation. <br /> Il faut leur permettre de se maintenir en bonne santé en ouvrant des havres de soins et de solidarités, <br /> Il faut leur assurer la liberté de circuler en ne cédant pas à l’obsolescence programmée des voitures, en leur permettant de la réparer à moindre frais dans un garage associatif. <br /> Il faut leur faciliter leur équipement en leur proposant à travers une ressourcerie des objets à prix modérés ou gratuits.<br /> Il faut à travers le concept « incroyable comestible », de jardins partagés les impliquer dans la production d’une nourriture saine et locale.<br /> Etc, Etc...<br /> Bien sûr cet énumération restera un magnifique exemple de faut qu’on tisme, si nous et d’autres ne nous mobilisons pas.<br /> Mais c’est à ce prix, qu’on a un quelconque espoir de pouvoir, un jour, botter le cul au capitalisme et à ses sbires.<br /> <br /> Philippe
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D
merci Christian de ta réponse revigorante. Je crains seulement que notre "culture" politique ne soit dépassée par la société du spectacle et les relations "numériques" entre les gens ( ce que les Le Pen exploitent très bien : meurtre du père en direct par Marine, Marion MLP fagotée comme une candidate de télé réalité etc...). Nous sommes ringardisés malgré nous par notre incapacité à faire passer les idées progressistes et la politique que nos défendons auprès des gens dans le quotidien comme tu le dis bien, et pas seulement dans les moments électoraux. Lesquels ne sont plus qu'une vaste mascarade où s'enferrent pitoyablement tous nos hommes politiques. Du coup, ceux qui s'abstiennent ne sont pas à stigmatiser de façon systématique, ils attendent peut être des projets enthousiasmants et des politiques neufs (je veux dire qui n'ont trempés dans aucune compromission antérieure) pour, sinon les représenter, du moins les accompagner. Ces gens là, qui ne prennent pas parti, pour le moment, sont peut être la force de demain ? Je suis également frappée de voir que ce sont les jeunes qui suivent le FN désormais. Qu'avons nous à leur répondre ? sinon un langage qu'ils ne comprennent même plus, par défaut d'éducation politique (qui en est responsable ? ) et parce que le monde dans lequel ils vivent n'est plus tout à fait le nôtre ! Eux aussi un jour auront le pouvoir, et ils en feront ce qui leur parait juste... ou ils en subiront les conséquences. De quel droit penserions - nous à leur place ?
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C
...ce qui manque pour...mobiliser les protestataires,ect...?mobiliser les protestataires; Un peu court, et pas très enthousiasmant. Ce n'est d'ailleurs pas le message du FDG. En vérité, la difficulté réside, selon moi, dans le fait c'est une autre "culture" politique émancipée du "pragmatisme" droitier-libéral qu'il faut élaborer. Ceci, dans un océan de dé conscientisation globale qu'alimentent tous ceux qui redoutent que la force du pouvoir des gens ne se ressource.<br /> Mais tout cela ne sont que des mots.<br /> Alors que, après ce scrutin, le premier enseignement qui me vient à l'esprit, c'et que les résultats traduisent une prise de distance à l'égard de la représentation politique, tant dans sa pratique actuelle que dans sa perte d'identification de sens.( d'ou abstention massive, radicalisme droitier, difficultés à vitaliser une alternative réellement progressiste...)<br /> Le danger qui pointe, est de rester enfermé dans l'impasse de ce système rétrograde actuel.<br /> En transformer les rouages et les pensées, en ne se faisant pas piéger par le virtuel de la "révolution" numérique utilisée à des fins de déshumanisation, est un impératif.<br /> Plus que dissertations médiatiques dérisoires, ce sont à des entraînements d'engagements concrets qui déplacent et dépassent le "prêt à penser unique" qu'il faut travailler et énoncer. Il faut nommer les choses : au plan local et global, c'est le dérapage institutionalisé à un appel à une vie tournée vers la valorisation de l'intérêt financier privé . <br /> Or , la vocation de la puissance publique doit être l'intérêt général.<br /> Donc, le contre pied du "tout pour le monde du business" allègrement porté indifféremment par les premiers de la classe.<br /> <br /> Digressions locales:<br /> -Thalasso de confort? c'est affaire de domaine privé à objectif lucratif,que la représentation municipale n'a pas à accompagner et encore moins à promouvoir comme cela a été le cas.<br /> - Espace Crown et grande zone périphérique? Réclamer une ZAC: ce n'est aux promoteurs Imo de modeler la ville.<br /> -Ilot ancienne mairie et mairie actuelle? réserver à une opération de vitalisation publique (bien commun, Services publics) ...<br /> <br /> Il y a de la vie en dehors des élections. Le pouvoir des gens est plus fort que les gens au pouvoir!<br /> Qu'on se le dise!
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