13 février - PAS SERIEUX S'ABSTENIR ?
Si vous avez cliqué sur le lien précedent vous avez pu voir les quatre candidats de Concarneau soumis à la pression de la video-qui-tue.
chacun s'est tiré comme il peut d'un exercice pas facile, et le problème que je voudrais souligner ne joue pas sur la forme .
J'entends Monsieur Le Roux , préciser qu'il est un candidat "sérieux".
Je me demande si cette petite précision ne vient pas de ce qu'il imagine que certains autres ne le sont pas. Gageons qu'il ne vise pas Mr Fidelin qui joue dans la même cour des grands !
Voyons plutôt si certains ne se sentent pas gênés aux entournures de la présence dans cette consultation éminemment "sérieuse" de quelques trublions cultureux, aventuriers du Sud, ou demandeurs d'emploi , voire même quelques communistes (!) qui ne sauraient "sérieusement" briguer de hautes responsabilités et qui, à l'encontre de ce que nous avons entendu récemment, voudraient en plus "réinventer l'eau chaude"... et bien d'autres choses encore ...
Faire vivre une troupe de théâtre sans moyens, lutter au jour le jour avec des revenus indécents, organiser des actions solidaires, militer toute sa vie pour ses idéaux, évidemment, cela ne fait pas "sérieux", et ça ne donne pas les compétences pour administrer une ville en "bon père de famille" selon les critères les plus machistes de la politique politicienne. VRAIMENT ?
Mais nous, précisément, nous prenons la vie des gens au sérieux, leurs problèmes nous touchent, leurs difficultés sont les nôtres, c'est pour cela que nous sommes proches de la réalité et que nous pensons qu'on peut lutter contre les logiques implacables où nous entrainent jour après jour nos si sérieuses élites. Luttes qui passent par l'invention d'autres moyens, d'autres répartitions des richesses, d'autres modes de gouvernance.
Et cette expérience de vie nous donne peut être plus qu'à d'autres, la capacité à réagir, à comprendre et à organiser la société de façon plus juste et de ce fait, probablement plus efficace.
Les gens de Concarneau jugeront qui est sérieux et qui ne l'est pas. Cela incitera peut être les laissés pour compte qui ne prennent plus, et depuis longtemps, la politique au sérieux , à nous accorder un peu de crédit.
chacun s'est tiré comme il peut d'un exercice pas facile, et le problème que je voudrais souligner ne joue pas sur la forme .
J'entends Monsieur Le Roux , préciser qu'il est un candidat "sérieux".
Je me demande si cette petite précision ne vient pas de ce qu'il imagine que certains autres ne le sont pas. Gageons qu'il ne vise pas Mr Fidelin qui joue dans la même cour des grands !
Voyons plutôt si certains ne se sentent pas gênés aux entournures de la présence dans cette consultation éminemment "sérieuse" de quelques trublions cultureux, aventuriers du Sud, ou demandeurs d'emploi , voire même quelques communistes (!) qui ne sauraient "sérieusement" briguer de hautes responsabilités et qui, à l'encontre de ce que nous avons entendu récemment, voudraient en plus "réinventer l'eau chaude"... et bien d'autres choses encore ...
Faire vivre une troupe de théâtre sans moyens, lutter au jour le jour avec des revenus indécents, organiser des actions solidaires, militer toute sa vie pour ses idéaux, évidemment, cela ne fait pas "sérieux", et ça ne donne pas les compétences pour administrer une ville en "bon père de famille" selon les critères les plus machistes de la politique politicienne. VRAIMENT ?
Mais nous, précisément, nous prenons la vie des gens au sérieux, leurs problèmes nous touchent, leurs difficultés sont les nôtres, c'est pour cela que nous sommes proches de la réalité et que nous pensons qu'on peut lutter contre les logiques implacables où nous entrainent jour après jour nos si sérieuses élites. Luttes qui passent par l'invention d'autres moyens, d'autres répartitions des richesses, d'autres modes de gouvernance.
Et cette expérience de vie nous donne peut être plus qu'à d'autres, la capacité à réagir, à comprendre et à organiser la société de façon plus juste et de ce fait, probablement plus efficace.
Les gens de Concarneau jugeront qui est sérieux et qui ne l'est pas. Cela incitera peut être les laissés pour compte qui ne prennent plus, et depuis longtemps, la politique au sérieux , à nous accorder un peu de crédit.