15 février - Paroles de candidat ( suite )
Marie Hélène FURIC- mère de famille- militante associative
Philippe DERU - artisan pêcheur Cédric PIRIOU - Agent de développement dans les pays du SUD
Mes diverses activités associatives tendent toutes vers le domaine de l'enfance et de l'éducation. J'aimerais la mise en place d'une vraie politique envers nos enfants : pour des écoles publiques, laïques, de proximité, de taille humaine, pour l'école à 2 ans, la carte scolaire, l'aide généralisée aux devoirs... pour un développement des moyens, pas seulement financiers, de leurs activités de loisirs, culturels et sportifs : terrains "libres" de sport, espaces de proximité animés ...
Et bien sûr, un dialogue constructif avec toutes les associations.
Fabrice GUILLAMET - militant politique et pacifiste
Fabrice GUILLAMET - militant politique et pacifiste
Notre environnement se dégrade rapidement, les relations humaines suivent le même chemin. Jeune dessinateur concarnois, je souhaite que la culture occupe une place importante dans le développement de la commune afin de bâtir un monde meilleur basé sur une culture du respect, de la protection de l'environnement, et la paix entre les peuples. Responsables les uns des autres, nous nous impliquons tous.
Philippe DERU - artisan pêcheur
L'Europe, la France, la région Bretagne, le conseil général, la CCI : 30 années de déclin pour la pêche et la marine marchande. Pour inverser la donne, nos élus seront au coté des navigants et de la filière pêche pour la justice, la démocratie et l'emploi. Redonnons un avenir maritime à notre Port et à nos jeunes.
Le libéralisme, partagé de la droite jusqu'à une prétendue gauche, consiste en matière de pêche à faire payer aux contribuables la casse de nos navires et de nos emplois. Dans le même temps l'argent de nos impôts sert aussi à moderniser les navires de ceux qui ravagent les océans en épuisant la ressource: 900 millions d'euros de subventions pour 1, 2 milliards de chiffres d'affaire !
Quand il n'y aura plus de poisson, il n'y aura plus de pêcheurs. Que deviendrait alors Concarneau ? une marina huppée ? un littoral bétonné ? une réserve docile d'emplois exclusivement saisonniers ? est ce cela que veulent les concarnois ?
Je me suis toujours investi pour que la "voix des sans voix" puissent être légitimement intégrée dans les politiques locales. Je crois en une citoyenneté active pour tous les concarnois basée sur une réelle concertation. J'aspire à ce que cette concertation puisse naître d’un dialogue horizontal entre les habitants et les élus, dont l'objectif est la construction collective de visions, d'objectifs, de projets communs, en vue d'agir ou de décider ensemble. Plus qu'un dialogue, la concertation est avant tout un processus de construction. Je milite auprès de cette liste pour que l'ensemble des concarnois puissent convenir eux-mêmes d'une partie des finances municipales à attribuer pour les projets qui les concernent directement.
D'autre part, la coopération et la solidarité vers l'International doivent être facilitées par la mairie tout en s'intégrant aux autres institutions de Bretagne.
Dominique DIETERLE - artiste engagée dans la solidarité internationale
Dominique DIETERLE - artiste engagée dans la solidarité internationale
Ces paroles de candidats sont le reflet de notre diversité.
Nous sommes tous des gens engagés, militants , bénévoles, syndicalistes, acteurs de la vie publique... C'est en mêlant l'expression nos différences que nous trouvons le sens d'une démarche commune pour construire un projet. Nous serons les initiateurs d'une autre politique avec tous les citoyens-acteurs que nous voulons encourager dans leur accession au partage des pouvoirs et à la défense de leurs droits.
Ceci est une perspective sérieuse. Car nous prenons la vie des gens au sérieux, leurs problèmes nous touchent, leurs difficultés sont les nôtres, c'est pour cela que nous sommes proches de la réalité, et que nous voulons tout mettre en œuvre pour lutter contre les logiques ultralibérales implacables où nous entraînent jour après jour nos trop lointaines élites. Nous sommes sûrs que ces luttes passent par l'invention d'autres moyens, d'autres répartitions des richesses, d'autres modes de gouvernance. Nous en aurons les moyens si nous savons inverser les priorités défendues aujourd'hui par tous les "libéraux" qui nous préparent un monde injuste, pollué, détruit et déshumanisé.