21 février - méthode(s)
Question de méthode : ce matin interview par une journaliste de France Bleu Breizh Izel. A la suite de l'article paru ce matin dans Ouest France qui reprend un peu les mêmes propos, la question est " au fond vous avez tous un peu le même programme, alors qu'est ce qui vous différencie des autres candidats ? "
Vaste question à laquelle on pourrait répondre bien des choses, mais là, difficile d'entrer dans les détails, le journaliste de base cherchant toujours à aller à l'essentiel, dit-il, et personnellement je respecte la conception qu'il a de son travail face à des candidats enthousiastes qui parleraient volontiers des heures de philosophie politique et autres visions de l'avenir du monde...
Bref, il faut enfoncer le clou et taper dans le mille, alors pourquoi ne pas parler précisément de ce qui a fait l'objet de pas mal de débats entre nous : la méthode d'approche des problèmes politiques.
Inventer une autre logique pour la ville, ou pour la vie, c'est reconnaitre d'abord qu'on n'est pas les seuls à détenir les solutions, les idées, les compétences et la capacité d'analyser les problèmes. D'où la nécessité pour chaque citoyen d'être acteur de la richesse collective, et de la contruction de l'ensemble. Les individus appartiennent à des communautés qui ont des savoirs faire. La ville n'est pas isolée dans le reste du monde, et si toutes solutions étaient évidente chacun les trouveraient facilement.
Mais la méthode consiste en premier lieu à poser autrement les problèmes, à trouver les liens dans ce découpage en tranche de saucisson qu'impose la mise en page ou en espace des catalogues de programmes. Chacun voit bien aujourd'hui que l'on ne déclinera pas une politique sur un seul motif qui oublie tous les autres, l'écologie et le social sont interdépendants, l'emploi et l'immobilier, la culture et l'urbanisme etc... D'où le fait que sur une apparence de similitude un mot puisse parfois faire basculer toutes les significations d'un coté ou de l'autre : parler de concertation, tout le mode le peut. Si la concertation consiste à dire : "je vous écoute et c'est moi qui décide", on voit ce que ça donne. Si concertation veut dire "construire ensemble" c'est tout à fait différent.
La méthode est donc d'une grande importance dans le souffle d'une politique qui sait bien quelles sont les limites institutionnelles dans lesquelles elle doit s'exercer.
Une autre variation de méthode consiste à concevoir les problèmes dans des temps différents. Ce n'est pas la même démarche de répondre à une urgence sociale ou de tenter d'imaginer ce que sera le monde dans 20 ou 30 ans et d'anticiper, imaginairement, mais aussi rationnellement, des propositions pour le futur.
La ville de Concarneau, comme beaucoup d'espaces locaux est à un carrefour.
Les 10 années à venir nous feront basculer, soit dans un accompagnement sans réflexion et hâtivement décidé, de laisser glisser vers sa pente naturelle une évolution libérale qui se décide ailleurs. Soit dans une attention à des problèmes de précarité sociale, de développement anarchique, de dégradation environnementale, de vieillissement et de dépérissement des activités qui sont une véritable bombe pour le futur de nos enfants , ici et ailleurs, et partout en Europe.
Il est possible que ça et là des expériences alternatives et novatrices donnent des ouvertures vers d'autres modes de fonctionnement, d'autres approches de la citoyenneté, d'autres réponses. La méthode en l'occurence n'est pas d'imaginer la politique pour 6 ans mais comme un ouvrage jamais achevé qui a besoin de toutes les contributions.
Ensuite une info pratique : les jours et heures de nos passages dans les quartiers, une fois bien équipés de ce superbe dépliant qui présente notre campagne, riche également du fruit de nos échanges, de nos débats, de nos réflexions depuis quelques semaines (quelques mois ? déjà.. ).
Certainement la partie la plus vivante de la démarche entreprise, bien que pensées et actions ne puissent pas exister les unes sans les autres dans une politique digne de ce nom.
donc ...
Vendredi 22 février : RV sur le marché à 10h
Vaste question à laquelle on pourrait répondre bien des choses, mais là, difficile d'entrer dans les détails, le journaliste de base cherchant toujours à aller à l'essentiel, dit-il, et personnellement je respecte la conception qu'il a de son travail face à des candidats enthousiastes qui parleraient volontiers des heures de philosophie politique et autres visions de l'avenir du monde...
Bref, il faut enfoncer le clou et taper dans le mille, alors pourquoi ne pas parler précisément de ce qui a fait l'objet de pas mal de débats entre nous : la méthode d'approche des problèmes politiques.
Inventer une autre logique pour la ville, ou pour la vie, c'est reconnaitre d'abord qu'on n'est pas les seuls à détenir les solutions, les idées, les compétences et la capacité d'analyser les problèmes. D'où la nécessité pour chaque citoyen d'être acteur de la richesse collective, et de la contruction de l'ensemble. Les individus appartiennent à des communautés qui ont des savoirs faire. La ville n'est pas isolée dans le reste du monde, et si toutes solutions étaient évidente chacun les trouveraient facilement.
Mais la méthode consiste en premier lieu à poser autrement les problèmes, à trouver les liens dans ce découpage en tranche de saucisson qu'impose la mise en page ou en espace des catalogues de programmes. Chacun voit bien aujourd'hui que l'on ne déclinera pas une politique sur un seul motif qui oublie tous les autres, l'écologie et le social sont interdépendants, l'emploi et l'immobilier, la culture et l'urbanisme etc... D'où le fait que sur une apparence de similitude un mot puisse parfois faire basculer toutes les significations d'un coté ou de l'autre : parler de concertation, tout le mode le peut. Si la concertation consiste à dire : "je vous écoute et c'est moi qui décide", on voit ce que ça donne. Si concertation veut dire "construire ensemble" c'est tout à fait différent.
La méthode est donc d'une grande importance dans le souffle d'une politique qui sait bien quelles sont les limites institutionnelles dans lesquelles elle doit s'exercer.
Une autre variation de méthode consiste à concevoir les problèmes dans des temps différents. Ce n'est pas la même démarche de répondre à une urgence sociale ou de tenter d'imaginer ce que sera le monde dans 20 ou 30 ans et d'anticiper, imaginairement, mais aussi rationnellement, des propositions pour le futur.
La ville de Concarneau, comme beaucoup d'espaces locaux est à un carrefour.
Les 10 années à venir nous feront basculer, soit dans un accompagnement sans réflexion et hâtivement décidé, de laisser glisser vers sa pente naturelle une évolution libérale qui se décide ailleurs. Soit dans une attention à des problèmes de précarité sociale, de développement anarchique, de dégradation environnementale, de vieillissement et de dépérissement des activités qui sont une véritable bombe pour le futur de nos enfants , ici et ailleurs, et partout en Europe.
Il est possible que ça et là des expériences alternatives et novatrices donnent des ouvertures vers d'autres modes de fonctionnement, d'autres approches de la citoyenneté, d'autres réponses. La méthode en l'occurence n'est pas d'imaginer la politique pour 6 ans mais comme un ouvrage jamais achevé qui a besoin de toutes les contributions.
Ensuite une info pratique : les jours et heures de nos passages dans les quartiers, une fois bien équipés de ce superbe dépliant qui présente notre campagne, riche également du fruit de nos échanges, de nos débats, de nos réflexions depuis quelques semaines (quelques mois ? déjà.. ).
Certainement la partie la plus vivante de la démarche entreprise, bien que pensées et actions ne puissent pas exister les unes sans les autres dans une politique digne de ce nom.
donc ...
Vendredi 22 février : RV sur le marché à 10h
Vendredi 22 février : Kerandon à partir de 14h
Lundi 25 février : Après midi : Lanriec à partir de 15h
Mardi 26 février : Sables Blancs de 12 à 14h et à partir de 17h
L’après midi : le Poteau Vert
Mercredi 27 février : Beuzec – à partir de 16h
Jeudi 28 février : Le Rouz, Douric, Le Passage à partir de 14h
Jeudi 20h : réunion publique à « l’abri du marin »
Vendredi 29 février : Après midi : Kerose à partir de 14h
Vednredi 17h : immeubles Bougainville
Vednredi 17h : immeubles Bougainville