27 février - Portrait Ouest France
on peut retrouver ces articles sur la page
http://www.ouest-france.fr/dossiers/ville-municipales-2008.php?rInsee=29039
Voici quelques extraits du portrait de la tête de liste , sous la plume de Jean Luc Cochennec, non pour en faire un exemple , ou un récit de vie singulier, mais pour constater que sur cette liste , nous sommes tous , différemment , mais solidairement engagés sur la même longueur d'onde de partage social, d'écoute et de volonté collective à l'égard de nos concitoyens
"Si je suis élue, je ne veux pas être différente de ce que je suis aujourd'hui. Mon bureau restera toujours ouvert. » Dominique Dieterlé débarque en politique, avec l'enthousiasme et la fraîcheur des débutants : « Je n'ai pas envie d'être un chef. Pour moi, l'élu doit être un animateur de la vie politique, savoir utiliser les compétences des gens. Les citoyens ont plus de compétences qu'on ne le croit. »
Dès ses 21 ans, « l'âge de la majorité », elle prend le large, direction la Bretagne, « pour épouser un Breton». « Nous avions déjà une conscience écologique, on pensait à l'avenir de la planète et à nos enfants. » Un divorce met fin à l'expérience, et Dominique choisit pour de bon de s'installer à Concarneau. « C'est vrai que je ne suis pas née à Concarneau. Mais aujourd'hui, avec tout ce que j'ai fait ici, par mes deux fils qui sont nés et ont grandi ici, je me sens vraiment Concarnoise. »
Pendant quatre ans, elle exerce comme éducatrice aux Genêts d'Or à Briec. « La question essentielle, je pense, c'est l'écoute des autres, la possibilité de monter un projet avec des gens qui sont différents de vous. C'est ça que j'ai voulu faire avec le Théâtre de l'Éclair : réunir des comédiens amateurs et professionnels, des jeunes, des vieux, des handicapés. »
Dominique Dieterlé y a exercé comme metteur en scène jusqu'en 2002, avant de quitter la scène pour se consacrer à un nouveau projet : les échanges culturels avec le Togo, à travers l'association Aïxos. « C'est une autre démarche que le théâtre, mais encore une manière de faire travailler ensemble des gens de cultures différentes. »
C'est avec le référendum sur la constitution européenne qu'elle a vraiment mis le pied en politique, au sein du comité antilibéral. « Je me suis dit, ce n'est pas le tout de râler, il faut mouiller sa chemise. »
Elle approche ces municipales avec modestie et honnêteté : « Un élu ne doit pas promettre n'importe quoi et il doit savoir dire : je ne sais pas. La politique, ça s'apprend, ce n'est pas l'affaire des professionnels. Pour moi, elle doit permettre l'émancipation des citoyens. »
Jean-Luc COCHENNEC. (extraits)