13 mars - décalage
Réponse à André Fidelin à propos de l'article paru aujourd'hui dans Ouest France
Suis-je en décalage avec les enjeux locaux ?
Mr Fidelin l'affirme avec condescendance. Ignore-t-il que nous sommes la seule liste à avoir des représentants du monde maritime ( pêcheurs, docker, aff mar) ? à avoir autant de responsables culturels et associatifs ? à avoir les militants politiques et syndicaux les plus engagés auprès des travailleurs et des classes populaires ? Il y a plus de smicards que de chefs d'entreprise parmi nous, c'est justement pourquoi nous sommes les plus représentatifs de la population dans son ensemble.
Suis-je en décalage avec les enjeux locaux ?
Mr Fidelin l'affirme avec condescendance. Ignore-t-il que nous sommes la seule liste à avoir des représentants du monde maritime ( pêcheurs, docker, aff mar) ? à avoir autant de responsables culturels et associatifs ? à avoir les militants politiques et syndicaux les plus engagés auprès des travailleurs et des classes populaires ? Il y a plus de smicards que de chefs d'entreprise parmi nous, c'est justement pourquoi nous sommes les plus représentatifs de la population dans son ensemble.
J'ai été impliquée depuis 20 ans dans un nombre importants d'évènements concarnois. J'ai travaillé constamment avec la bibliothèque, l'école de musique, le monde scolaire et l'éducation spécialisée, la culture, le patrimoine, et les quartiers. Je connais donc assez bien le fonctionnement d'un certain nombre de services et d'enjeux sur la ville. Il en est de même pour nombre de mes co-listiers.
Mr Fidelin pense sans doute que son obsession des chiffres lui tient lieu de compétence. Mais il ne nous a toujours pas éclairé sur le financement de son programme. Et pour quelqu'un d'aussi économe de l'argent public, le coût d'un audit financier, sans parler de celui de sa campagne qui a du coûter au bas mot quatre fois la nôtre, ne nous parait pas très cohérent.
Pour finir, bien que n'étant pas bretonne, je vis depuis 35 ans dans le Finistère sud et à Concarneau. Je n'y suis pas restée pour le paysage, mais parce que j'aime bien les gens d'ici, leur identité, leur force de caractère, leur droiture. Mais je ne leur ai jamais fait l'injure d'arriver chez eux en pays conquis.
Dominique Dieterlé
Dominique Dieterlé