27 mars - Marianne au port

Publié le par dominique dieterlé

Interview hier d'une journaliste de Marianne venue de la lointaine capitale pour s'intéresser, dit-elle, à ces villes où "l'extrême gauche a fait gagner la droite "

Nous lui avons répondu que nous n'avions rien fait gagner du tout, et que ceux qui ont perdu l'ont fait tous seuls comme des grands, même s' ils ne le reconnaitront jamais ! 
Et c'est un fait que la droite a gagné, à sa façon, c'est à dire en mobilisant son électorat le plus dur. 
La journaliste semblait avoir compris, mais ce qu'elle va en dire ... qui le sait ?

Les socialistes de Concarneau ou d'ailleurs, ne comprennent toujours pas qu'ils font de la gestion de père de famille, réaliste et étriquée.
Il faut viser l'impossible ! et affirmer des priorités qui ne sont pas réalistes, même si on sait qu'on n'atteindra pas tous ses objectifs, mais ça c'est de la politique, et non des tractations entre politiciens pour avoir des sièges tout en se moquant pas mal de ce que veulent vraiment les gens
Nous sommes très en colère contre le procès qu'on nous fait, mais curieusement, c'est une colère sereine, ce n'est pas personnel, c'est un effarement envers cet aveuglement qui fait par exemple que personne ne se demande plus pourquoi 40% des gens ne votent pas, principalement des jeunes ou des gens en grande difficulté.

Sur quel ton et comment le dire pour être entendus ?
Non pas pour satisfaire notre envie d'avoir raison, mais pour que des choses changent radicalement dans la façon d'aborder la politique en la rendant nécessaire et même indispensable à ceux qui, aujourd'hui, la subissent sans rien dire ?
Et ce n'est évidemment pas la politique-marketing que va nous imposer aujourd'hui l'équipe Fidelin qui peut nous rassurer, mais sur le fond est ce si différent de ce que nous proposait l'équipe Le Roux ?

L'exemple du Port de pêche ...

Dans les journaux locaux, voilà qu'on nous ressort le dernier projet en date sur l'aménagement du Port de Concarneau, qui arrive, fort à propos, à peine dix jours après les élections, sorti tout prêt des tiroirs de la CCI.
Comment accepter d'avaler tout cela sans se battre ?
Mr Le Roux nous traite de passéistes nostalgiques qui ne veulent pas admettre que le monde  a changé et que le Tout-Tourisme est le seul avenir de Concarneau.
Mais QUI décide de cela ? si ce n'est un choix politique que l'on peut, ou que l'on doit, récuser.
Nous ne sommes pas des idiots passéistes, nous avons écouté la volonté populaire.
Nous pensons que c'est un symbole fort qu'ils veuillent déplacer les bateaux côtiers et les gens qui travaillent dessus vers l'arrière du Port.
Pour qu'on ne les voit pas ? Parce que ça fait désordre ?
Ce symbole en dit long sur les priorités de la société qu'on nous promet ici et ailleurs !
Nous ne disons pas non à un certain tourisme (vivent les congés payés!) et à la pratique de la voile en tant que sport.
Mais cette façon d'inverser les priorités est tout simplement inacceptable. Et nous ne l'accepterons pas tant que nous pourrons y faire quelque chose.

C'est là que commence notre anti-libéralisme. Dans le refus qu'on fasse n'importe quoi de nos vies pour les intérêts de ceux qui veulent les soumettre.
C'est là que commence la vraie liberté : par les idées, les actes et les engagements. Les citoyens le savent bien. Peut être est-ce cela que certains nous disent, maladroitement, en s'abstenant d'aller voter...
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