26 juillet - embrouilles
Réception , hier, d'une délégation du comité de défense de l'hôpital, par le chef de cabinet du préfet du Finistère ( Maurice Barat) en présence de Christian Maurin, directeur de la DASS et Marianne Colin , directrice des établissements de santé à la DASS.
Délégation composée de sept personnes parmi les membres fondateurs du comité de défense de l'hopital de Concarneau. ( Yvon Guillou, Danièle Coden, Marianne Jan, Marcel Tilly, Jean marc Le Bris, Gaël Le Meur, Dominique Dieterlé).
Au menu de la rencontre : échange de vues sur la situation des Urgences de Nuit à Concarneau.
Au total : galimatias administratif, contradictions et sentiment d'être pris pour des naïfs qui ne comprennent rien à la valeur de ces magnifiques projets faits pour "améliorer en tous points les propositions de service de santé sur le territoire". ( sic !) ... Malgré ces tentatives de noyer le poisson, le ton reste très policé et courtois , comme il se doit.
C'est dire que nous avons été patients !
Mais quand même ! Comment croire un seul instant que cette parole que nous portons, celle d'une population en détresse, sera écoutée et entendue. Voilà sans doute la vraie vulgarité, le vrai visage mensonger d'une autorité qui se moque réellement de nous, alors que c'est tout de même du peuple qu'elle tient la place où elle exerce ses fonctions.
Après un rappel "historique" destiné à éluder prudemment les sujets qui fâchent, on nous ressert la nécessité de l'amélioration de la couverture hospitalière sur le nord Finistère par l'ouverture d'une ligne de SMUR du coté de Landerneau, qui entraine un "rééquilibrage" et un "réamenagement" des services d'urgence sur le Sud, mieux pourvus, disent-ils, à l'heure actuelle.
Comme dans d'autres ministères, nous explique le chef de cabinet, il faut donc "réaménager pour améliorer" .
Il a le tort, et l'aplomb, de prendre l'exemple des "ordures ménagères" et des plans routiers de la DDE pour réorganiser ce genre de service public.
Nous lui répondons que c'est une injure de comparer la santé des populations à des problèmes de revêtements routiers ou de ramassages des ordures, et que, de plus, si tel était le cas, on a du mal à imaginer qu'ils commenceraiennt par bloquer un tel service pour laisser nos poubelles 6 mois sur le bord de la rue avant d'avoir trouvé une solution de rechange.
Nous redisons donc que nous pouvons discuter de tout ce qu'ils voudront, maison médicale, permanences ou autres, à condition qu'il n'y ait pas, comme ils le disent si bien eux mêmes de " rupture dans la permanence des soins" . Ce qui est bien le cas aujourd'hui sur notre territoire par cette fermeture brutale et non concertée.
CONCLUSION : "REOUVERTURE IMMEDIATE DES URGENCES DE NUIT, ET ENSUITE , ON SE MET AUTOUR D'UNE TABLE ET ON CAUSE"
Nos deux principaux interlocuteurs n'ont pas dû accorder leurs violons avant de jouer la partition, car Chistian Maurin enchaîne ensuite sur les problèmes de démographie médicale qui ne permettent plus d'assurer l'accueil des urgences dans de bonnes conditions etc. etc.
Air connu, et seule raison, dit il alors, à cette mesure provisoire de "suspension" (et non fermeture) des urgences de nuit. Urgences auxquelles d'ailleurs ils ne peuvent semble-t-il pas toucher dans leur globalité, puisque les autorisations actuelles d'ouverture courent jusqu'en 2012.
La décision de suspension a donc été prise par le CROS ( comité régional d'organisation sanitaire) pour la seule raison de ce problème de non possibilité de recrutement de nouveaux médecins, en dépit de "nombreuses et coûteuses démarches " pour y parvenir.
A la question de savoir si cet objectif de recrutement est toujours d'actualité et si des recherches continuent en ce sens, nous n'aurons qu'une réponse des plus vagues.
On terminera "pour le plaisir" , et pour montrer à quel niveau d'embrouilles, comme on l'a écrit en titre, nous sommes parvenus, par cette phrase d'anthologie qui répondait à l'annonce par Yvon Guillou du référé au tribunal administratif (qui semble les inquiéter tout de même ) :
" Ce n'est pas la fermeture des urgences qui est définitive, ce qui est définitif c'est la décision de fermeture provisoire"
Délégation composée de sept personnes parmi les membres fondateurs du comité de défense de l'hopital de Concarneau. ( Yvon Guillou, Danièle Coden, Marianne Jan, Marcel Tilly, Jean marc Le Bris, Gaël Le Meur, Dominique Dieterlé).
Au menu de la rencontre : échange de vues sur la situation des Urgences de Nuit à Concarneau.
Au total : galimatias administratif, contradictions et sentiment d'être pris pour des naïfs qui ne comprennent rien à la valeur de ces magnifiques projets faits pour "améliorer en tous points les propositions de service de santé sur le territoire". ( sic !) ... Malgré ces tentatives de noyer le poisson, le ton reste très policé et courtois , comme il se doit.
C'est dire que nous avons été patients !
Mais quand même ! Comment croire un seul instant que cette parole que nous portons, celle d'une population en détresse, sera écoutée et entendue. Voilà sans doute la vraie vulgarité, le vrai visage mensonger d'une autorité qui se moque réellement de nous, alors que c'est tout de même du peuple qu'elle tient la place où elle exerce ses fonctions.
Après un rappel "historique" destiné à éluder prudemment les sujets qui fâchent, on nous ressert la nécessité de l'amélioration de la couverture hospitalière sur le nord Finistère par l'ouverture d'une ligne de SMUR du coté de Landerneau, qui entraine un "rééquilibrage" et un "réamenagement" des services d'urgence sur le Sud, mieux pourvus, disent-ils, à l'heure actuelle.
Comme dans d'autres ministères, nous explique le chef de cabinet, il faut donc "réaménager pour améliorer" .
Il a le tort, et l'aplomb, de prendre l'exemple des "ordures ménagères" et des plans routiers de la DDE pour réorganiser ce genre de service public.
Nous lui répondons que c'est une injure de comparer la santé des populations à des problèmes de revêtements routiers ou de ramassages des ordures, et que, de plus, si tel était le cas, on a du mal à imaginer qu'ils commenceraiennt par bloquer un tel service pour laisser nos poubelles 6 mois sur le bord de la rue avant d'avoir trouvé une solution de rechange.
Nous redisons donc que nous pouvons discuter de tout ce qu'ils voudront, maison médicale, permanences ou autres, à condition qu'il n'y ait pas, comme ils le disent si bien eux mêmes de " rupture dans la permanence des soins" . Ce qui est bien le cas aujourd'hui sur notre territoire par cette fermeture brutale et non concertée.
CONCLUSION : "REOUVERTURE IMMEDIATE DES URGENCES DE NUIT, ET ENSUITE , ON SE MET AUTOUR D'UNE TABLE ET ON CAUSE"
Nos deux principaux interlocuteurs n'ont pas dû accorder leurs violons avant de jouer la partition, car Chistian Maurin enchaîne ensuite sur les problèmes de démographie médicale qui ne permettent plus d'assurer l'accueil des urgences dans de bonnes conditions etc. etc.
Air connu, et seule raison, dit il alors, à cette mesure provisoire de "suspension" (et non fermeture) des urgences de nuit. Urgences auxquelles d'ailleurs ils ne peuvent semble-t-il pas toucher dans leur globalité, puisque les autorisations actuelles d'ouverture courent jusqu'en 2012.
La décision de suspension a donc été prise par le CROS ( comité régional d'organisation sanitaire) pour la seule raison de ce problème de non possibilité de recrutement de nouveaux médecins, en dépit de "nombreuses et coûteuses démarches " pour y parvenir.
A la question de savoir si cet objectif de recrutement est toujours d'actualité et si des recherches continuent en ce sens, nous n'aurons qu'une réponse des plus vagues.
On terminera "pour le plaisir" , et pour montrer à quel niveau d'embrouilles, comme on l'a écrit en titre, nous sommes parvenus, par cette phrase d'anthologie qui répondait à l'annonce par Yvon Guillou du référé au tribunal administratif (qui semble les inquiéter tout de même ) :
" Ce n'est pas la fermeture des urgences qui est définitive, ce qui est définitif c'est la décision de fermeture provisoire"