22 août - ARH
Il semblerait par ailleurs qu'André Fidelin, maire de Concarneau, cité par Perrin, ait démenti les propos que celui ci lui a prêté. Nous étions prêts évidemment à nous élever contre sa "complicité" avec les assertions du directeur de l'ARH, disant par exemple que la fermeture des urgences de nuit n'entrainait pas de problèmes particuliers. Nous attendons de nouvelles infos pour prendre position clairement sur ce point.
Voici le texte de notre communiqué:
Concarneau sous haute protection ?
Visite du nouveau préfet, puis contact avec le directeur de l’ARH… les officiels de la politique gouvernementale se penchent sur la ville de Concarneau avec le probable objectif d’encadrer l’expression de la politique municipale.
Chacun constate pourtant que l’ultralibéralisme appliqué à tous les échelons, et se traduisant par des remises en cause socialement préjudiciables, n’est pas le choix de la population. Ceci est flagrant sur le registre de la santé : alors que manifestations, pétitions et revendications se succèdent pour exiger des conditions normales dans les établissements de santé, les autorités nous renvoient dans un langage des plus méprisant, aux statistiques, à la démographie médicale et à la glorification du secteur privé.
Derrière les portes des services fermés, « il n’y a pas de péril », ont-ils osé dire !
Lorsque la santé est observée par le biais des profits financiers des établissements chers à l’ARH et aux ministères de tutelle, on mesure encore mieux l’indécence de ces projets, qui réserveront une assistance médicale de qualité à ceux-là seuls qui auront les moyens suffisants pour la payer.
Nous sommes les acteurs de la continuité et de l’amélioration de notre système de santé basé sur les conquêtes populaires. Celui ci n’est pas le reflet d’un luxe choquant qui serait d’avoir « un hôpital dans toutes les villes de France et de Navarre », mais l’expression d’un droit, et d’une juste solidarité contre l’effondrement desquels nous nous battrons résolument.
À bâbord toute !
Christian Colimard - Dominique Dieterlé
Chaque jeudi soir la population se réunit pour un pique nique de soutien aux Urgences.
Chaque jeudi soir, des centaines de signatures de la pétition sont enregistrées, tandis que des échanges très positifs s'établissent avec les concarnois et les vacanciers, sur le thème de la politique générale de santé du gouvernement.
Ce que veulent les français est très clair : le droit à la santé pour tous, par le biais d'un service public qui ne vise pas le profit, mais la qualité des soins et l'égalité de tous les citoyens !