23 août - ARH (suite)
Le dernier pique nique de l'été aura lieu jeudi prochain devant la ville close
VENEZ NOMBREUX pour manifester votre solidarité avec ces actions qui nous concernent tous, concarnois et estivants
Voici le communiqué envoyé à la presse par le comité de défense, qui a également pris acte du démenti publié ce samedi par André Fidelin, maire de Concarneau, au sujet de sa position sur la fermeture des Urgences :
(le Télégramme du 22 août - extraits de l'article de R.Pochet)
POSITION DU COMITE
« Contrairement à ce qu'il (Perrin) affirme , non, les urgences de nuit à Concarneau ce n'est pas fini. Il faudra bien que M. Perrin se mette cela dans la tête car, dès septembre, nous appellerons toute la population à le lui rappeler en organisant une grande réunion publique, le 8 septembre.
UNITE : Déterminés, ensemble, résistons !
/.... Voici quinze jours, le traditionnel pique-nique des défenseurs de l'hôpital avait mis en lumière l'existence de deux « courants », entre d'un côté le comité concarnois et de l'autre des militants issus du « groupe d'action de Carhaix », certains munis de drapeaux de la LCR.
Cette présence de symboles partisans avait heurté le comité de défense. Jeudi soir, tout le monde s'est retrouvé à l'entrée de la Ville Close. « Nos amis sont cette fois venus sans aucun drapeau, respectant ainsi le cadre que nous avons fixé: tout s'est bien passé, nous avons discuté de la façon de faire avancer notre combat commun », indique Marcel Tilly, du comité.
Position de la municipalité
Avant l'été, comme une contrepartie à la fermeture de l'accueil de nuit à l'hôpital du Porzou, différents projets étaient évoqués pour l'avenir de l'établissement.../ Dans un courrier, le directeur de l'ARH , Antoine Perrin, a indiqué que le projet d'un centre périnatal était « acquis », détaillant même le budget qui sera alloué.
La nouvelle structure ouvrirait ses portes dès le début de l'année prochaine.
Malgré cette annonce, la cote de popularité du directeur de l'ARH ne risque pas de progresser en ville bleue. Elle semble même baisser du côté de la mairie.
Voici la réaction d'André Fidelin : « M. Perrin veut redorer son blason et justifier certains choix en me mettant ces propos sur le dos. Je regrette profondément l'arrêt des urgences de nuit. Je soutiens le comité de défense, j'interviens régulièrement pour évoquer les pistes possibles d'une révision de cette décision », ajoute-t-il. « D'autant plus que l'arrêt du service sur Concarneau n' a pas donné de renforts sur les urgences de Quimper. Ce qui a pour conséquence une diminution de la qualité de service pour la population concarnoise , mais aussi quimpéroise.»
Déclaration du comité à ce sujet
« Nous savons aujourd'hui que ces propos (cités par Perrin vendredi) ne sont pas exacts et sommes très attentifs à la mise au point du maire. Pour le comité, il n'est pas question d'attendre qu'un accident grave, voire irrémédiable, se produise suite à la fermeture de nos urgences de nuit, pour exiger le rétablissement de ce service nocturne indispensable à la population. »