23 décembre - Après le conseil municipal

Publié le par ababordtoute

 

Ces jours derniers, la presse locale se fait le support de déclarations

diverses qui reviennent sur des sujets à l'ordre du jour de ce conseil :

 

1/Autour d'une affaire d'emprunt municipal:

La polémique relative aux modalités technico -administratives de négociation

d'emprunt, s'est développée à partir d'une interpellation des élus du PS.

Elle laisse à penser que tout cela n'est qu'affaire de plus ou moins grande

compétence à traiter de la finance. Elle évacue allègrement l'objet du

recours à cette ressource, ce qui éclairerait sur son utilité sociale: quel

usage? Pour quel intérêt général? Pour quel bien commun? Je suis

incapable personnellement de le dire. Quoiqu'il en soit, et à partir de la certitude que

l'institution "finance" est gagnante à tout coup, je me dis que se saisir du

sujet pour faire l'illustration de la nécessité de l'existence d'un Pôle

Public Bancaire serait plus pertinent.

 

2/Sur le vote du budget:

En résumé, nous avons de nouveau émis réserves et opposition, en observant que le budget

était marqué du sceau d'un manque d'ambitions, qu'il prolongeait les

tendances existantes qui ne nous satisfont pas, et qu'il ne s'en

dégageait pas une visibilité de développements utiles à la majorité des

Concarnois.

 

3/Sur la question du financement de l'école privée :

Nous avons faitl'intervention qui suit:

"Premièrement, une appréciation d'ordre général: l'école est à considérer

comme un bien public. Or, à quoi assiste-t-on? Après la suppression, par

exemple, de postes de RASED (réseaux d'aides spécialisés aux élèves en

difficulté), l’État non seulement asphyxie l'école publique, mais qui plus

est, accorde 4 millions d'euros supplémentaires à l'enseignement privé. A

croire que vous puisez vos inspirations en direct avec le saint des saints

de la guerre scolaire...

 En second point, nous allons interroger, interpeller la préfecture sur la

conformité des clés de calcul du forfait en regard de la circulaire 2007* qui

guide, en premier lieu l'application de la loi, et non pas le principe de

parité évoqué (ce qui une interprétation orientée)."

 

Christian Colimard

 

 

 

*La circulaire se réfère aux dépenses matérielles liées aux heures

d'enseignement comme seul critère à prendre en compte. De plus, il n'y a pas

lieu de s'engager sur une période triennale, les conventions étant

renouvelables à échéance annuelle.

Publié dans Conseils 2008-2014

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D
<br /> Sur la question du financement de l'école privée<br /> <br /> <br /> <br /> Qu’est-ce que Dieu ? Question qu’on fait aux enfants, et à laquelle les philosophes ont bien de la peine à répondre.<br /> <br /> On sait à quel âge un enfant doit apprendre à lire, à chanter, à danser, le latin, la géométrie. Ce n’est qu’en matière de religion qu’on ne consulte point sa portée; à peine entend-il qu’on lui<br /> demande, qu’est-ce que Dieu? C’est dans le même instant, c’est de la même bouche qu’il apprend qu’il y a des esprits-follets, des revenants, des loups-garous et un Dieu.<br /> <br /> DIDEROT<br /> <br /> <br />
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