9 novembre - une tribune

Publié le par ababordtoute

Voici le début d'un article paru sur un site intéressant le 30 octobre 2008.
Il semble que ce blog puisse être un lieu de référence pour échanger des idées , et si d'autres les ont déjà excellement exprimées, mieux vaut se référer à l'origional de la pensée ! 

L'article n'est pas reproduit en entier par respect pour son auteur, mais sa pertinence vous incitera à aller chercher la suite sur le site
www.gaucherepublicaine.org *
"journal de la Gauche républicaine, laïque, écologique et sociale"


1 - Enfin les masques tombent ! ( la chronique d'Evariste)

Pour tous ceux qui croient encore en la politique, en la possibilité d’élaborer collectivement et démocratiquement un projet offrant un monde meilleur pour tous, la période est d’une grande importance.

Depuis 25 ans, les néolibéraux ont construit une propagande (basée sur une rhétorique, une symbolique et un plan média) avec un objectif : faire croire aux peuples que la politique qu’ils prônent est « la seule possible », qu’il n’y a pas d’alternative. L’effondrement du bloc soviétique est venu à point pour renforcer cette « impression ». C’est ainsi que s’est imposé en dehors de tout vrai débat (c’est-à-dire comportant l’information préalable, l’organisation démocratique du débat et la garantie que les choix effectués à l’issue du débat seront effectivement appliqués) une politique qui n’a qu’un objectif : enrichir toujours plus une petite classe de privilégiés.

La première question qui vient à l’esprit est « comment cela est-il possible ? ». Comment les peuples peuvent-ils accepter du subir des politiques qui les paupérisent pour qu’une infime minorité s’enrichisse au-delà de l’entendement ? Essentiellement par deux mécanismes : la segmentation du corps social et la soumission-aliénation des peuples. L’alliance objective entre néolibéralisme et communautarismes réalise le premier, la charité se chargeant de rendre les désastres sociaux moins insupportables. Le conditionnement (bataille des mots, détournement des concepts, désinformation, etc.) et le maintient dans l’ignorance (affaiblissement des structures d’éducation, mainmise sur les médias, contrôle de l’information, etc.) se charge du second.

On ne peut pas vouloir révolutionner un système sans le caractériser. Les éléments caractéristiques du turbocapitalisme (ce vocable est certainement le plus pertinent pour définir la phase actuelle du capitalisme) se caractérise par l’augmentation de la part des profits détournée par le capital au détriment de celle qui va aux revenus du travail et aux cotisations sociales (près de 10 points de PIB depuis 25 ans, ce qui représente 170 milliards d’euros par an en France), la généralisation du processus de privatisation et de marchandisation de toutes activités humaines, et l’harmonisation par le bas des systèmes nationaux de protection sociale.
Si aujourd’hui l’analyse des causes de la crise actuelle semble partagée par l’ensemble des forces qui prétendent s’opposer au système, la plupart des conclusions laisse perplexe. « Ouragan », « tsunami », « ils n’ont pas voulu s’occuper des laissés pour compte », « il y a un manque de régulation », etc., etc.

Et bien NON ! ....


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http://www.gaucherepublicaine.org/,article,2254,,,,,_Enfin-les-masques-tombent.htm


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