14 novembre - OPA sur Concarneau
Annonce hier et aujourd'hui dans les journaux locaux des projets de la municipalité en matière de dissolution du patrimoine immobiler : vendre à l'encan tout ce qui peut se vendre, obliger les associations à "payer" des loyers pour les locaux qu'elles occupent, déménager la culture "hors les murs" (rappelons nous que jusqu'au 19è siècle, les artiste étaient enterrés hors des enceintes urbaines pour ne pas polluer l'esprit des bonnes gens !) etc, etc.
Réaction des élus d'e "à bâbord toute !" à ces annonces en cascade, ce jour dans Ouest France et demain dans le Télégramme ... à suivre ...
voici, en plus détaillé, quelques notes que nous avions prises en discussion hier lors de notre découverte stupéfaire dans la presse de ces projets inquiétants
Réaction des élus d'e "à bâbord toute !" à ces annonces en cascade, ce jour dans Ouest France et demain dans le Télégramme ... à suivre ...
voici, en plus détaillé, quelques notes que nous avions prises en discussion hier lors de notre découverte stupéfaire dans la presse de ces projets inquiétants
1° problème de concertation :
à quoi rime cette précipitation pour entrer dans des opérations immobilières (de plus, peu favorables en cet instant) sans mener une large concertation avec les personnes concernées, entre autres par l'occupation des locaux et qui l'ont appris par la presse ?
Comment ne pas associer les élus (les commissions sont faites pour ça ) à cette prise de décisions qui engagent l'avenir de la ville et dont les choix témoignent largement d'une grave méconnaissance des besoins, du terrain et des nécessités de la vie locale ?
A moins que ces volontés délibérés d'ignorer la "vox populi" ne soient l'indice d'un engagement total et profond de changer toute la physionomie du cadre de vie dans une optique de rentabilité maximum
alors , oui, que la ville fasse ses choix politiques, c'est son droit encore pour quelques années, mais qu'elle ne parle plus de "consultation" ou de "concertation" !
et qu'en tout cas elle sache qu'une autre parole combattive est prête à s'exprimer : celles de nombreux et vrais bailleurs de ses mises en oeuvre : les populations imposées !
et qu'en tout cas elle sache qu'une autre parole combattive est prête à s'exprimer : celles de nombreux et vrais bailleurs de ses mises en oeuvre : les populations imposées !
2° quelle politique pour les associations ?
les assos sont présentes pour créer du lien et intégrer les populations à la construction de projets , faire vivre la vie de la ville, animer l'espace urbain, dynamiser et rendre attractive l'existence de tous et de chacun dans le tissu social, c'est une mission de service public qui nécessite des fonds et des moyens utiles à tous, de plus les assos sont à but non lucratif !
les assos sont présentes pour créer du lien et intégrer les populations à la construction de projets , faire vivre la vie de la ville, animer l'espace urbain, dynamiser et rendre attractive l'existence de tous et de chacun dans le tissu social, c'est une mission de service public qui nécessite des fonds et des moyens utiles à tous, de plus les assos sont à but non lucratif !
comment imaginer qu'elles puissent soudainement être exclues du champ de l'intervention municipale, de la redistribution des contributions ( impots) à proportion du service qu'elles rendent, et qu'au contraire on les oblige à entrer dans un processus de rentabilité fiancière ?
on voudrait "dégraisser" et faire disparaitre le tissu associatif qu'on ne s'y prendrait pas autrement
on voudrait "dégraisser" et faire disparaitre le tissu associatif qu'on ne s'y prendrait pas autrement
3° quelle politique pour la culture ?
déménager et créer un / des poles culturels hors centre ville ? pourquoi pas en partie si c'était pour "irriguer" les quartiers , mais reléguer tout ce qui concerne musique et théâtre dans une zone industrielle non desservie par les transports en commun, sans concertation aucune, là encore, avec , de plus, la perspective de frais considérables pour rendre un tel projet opérationnel
Ne faut il pas beaucoup plus de temps pour imaginer toutes les solutions et faire dialoguer les acteurs , tous les acteurs de la vie culturelle concarnoise qui sont les plus à même de donner des pistes valides et pertinentes de travail ?
quel mépris des compétences de chacun que de réduire la vie associative en général et culturelle en particulier à des alignements de chiffres manipulés pour faire entrer tout ce secteur dans la marchandisation ou la mort !
quelle arrogance de vouloir soumettre par diktats les désirs et le dynamisme engagé de centaines , voire de milliers de gens ( 220 élèves à l'école de musique, au moins 200 associations sur Concarneau ) à des impératifs de transformation brutale de leur ville en un vaste champ d'expérience pour que quelques uns fassent "main basse" sur leur centre ville, détruisent l'idée qu'ils se font de leur propre image, et piétinent leurs aspirations humaines, sociales et culturelles ?
4° quelle politique pour l'aménagement urbain ?
veut on vider le centre ville de ce qui est non marchandisé, culturel, social ? veut on opposer les commerçants aux associations ? veut on faire du centre ville un lieu animé seulement par l'échange de biens, par l'installation du commercial, par la mise en place d'une politique immobilière favorable aux plus nantis ( qui peut s'acheter le "centre ville"?) par la précarisation "non durable" des seuls emplois saisonniers et touristiques qui ne donneront rien aux concarnois ?
veut on vider le centre ville de ce qui est non marchandisé, culturel, social ? veut on opposer les commerçants aux associations ? veut on faire du centre ville un lieu animé seulement par l'échange de biens, par l'installation du commercial, par la mise en place d'une politique immobilière favorable aux plus nantis ( qui peut s'acheter le "centre ville"?) par la précarisation "non durable" des seuls emplois saisonniers et touristiques qui ne donneront rien aux concarnois ?