10 décembre - nouvelles du froid
Entrée dans une ère de glaciation politique dans notre ville ?
Nous étions une dizaine lundi soir à chercher la méthode actuellement la plus pertinente pour faire fondre les glaçons et anticiper le printemps des renouveaux espérés !
Comment les camarades du collectif ici présents ont - ils appréhendé la grande période d'agitation médiatique qui secoue les gazettes depuis des semaines ? Avons nous raison de garder une certaine distance vis à vis de ces manifestations politiques sans enjeux réels, sinon ceux de se rendre visibles à n'importe quel prix ? Sommes nous, pour notre part suffisamment visibles, non pas en tant que personnes, mais dans nos actions concrètes et nos engagements ? De quelle façon les élus peuvent ils se sentir confortés dans leur action, non seulement par le petit nombre des membres actifs du collectif , mais en étant certains d'être bien en phase avec ce que demandent les concarnois aujourd'hui?
En d'autres termes il importe de ne pas nous cantonner dans des positions de techniciens mais d'envisager pour les gens les conséquences des choix politiques mis en oeuvre.
Il est possible que la conjoncture actuelle , qui donne en partie raison aux antilibéraux, puisse nous ouvrir des perspectives intéressantes sur le long terme; serons nous capables de les décliner au niveau des réalités locales ?
Poser toutes ces questions, c'est déjà en partie y répondre.
Néanmoins nous avons besoin de la perspective d'actions à mener dans un futur proche pour aller au delà du simple constat de nos oppositions frontales avec la droite, et de nos divergences avec les méthodes et les analyses du groupe PS-Verts ( où sont les Verts, au fait ????). Sur ce dernier point l'opinion est qu'il vaut mieux ne pas se laisser embarquer dans une coopération étroite avec l'autre groupe d'opposition, même si on peut être d'accord et voter ensemble, à l'occasion... comme disait J.P Le Roux "trop de choses nous séparent"...
Et ce n'est pas la façon dont la politique est menée à la communauté de communes, en fait de "démocratie", qui peut donner envie de rejouer "l'union de la gauche".
Sur le plan du travail actuel en municipalité, nous ne nous faisons pas de grandes illusions sur notre capacité à faire entendre d'autres voix et/ou à infléchir des décisions que nous contestons de toutes nos forces : hier soir encore, en commission "culture", l'élue décide de quitter la réunion plutôt que de discuter vainement au sujet d'une politique désatreuse de réduction des subventions municipales aux associations, condamnées à payer le prix d'une gestion, notamment dans le domaine culturel, qui n'a pas eu notre approbation lors du mandat précédent. Néanmoins il est de notre devoir d'être présents et actifs et de pouvoir ainsi transmettre les infos qui parviennent à notre connaissance.
Au niveau du groupe lui même on se rend compte qu'il est difficile de se mobiliser juste pour parler entre nous de problèmes et de propositions au sujet desquels on s'aperçoit cependant que notre union reste forte. Ces petites réunions nous donnent quand même la validation de nos actions en tant qu'élus : s'apercevoir que notre ligne et nos prises de position sont acceptables par tous ceux qui ont travaillé pour "à bâbord toute!".
Voici tout de même quelques idées concrètes à mettre en oeuvre dans le premier semestre 2009, pour faire connaitre notre posture politique dans le contexte local et global.
- Organiser avant le vote du budget municipal une conférence débat qui aborderait les thèmes suivants :
"comment faire un vrai budget de gauche? comment gérer les finances municipales dans une perspective réellement progressiste? comment éviter que les collectivités locales ne fassent payer la crise à ceux qui sont déjà les plus fragiles dans la société ? comment relancer l'économie locale par des mesures compatibles avec notre engagement antilibéral ? "
Nous sommes à la recherche d'un ou deux intervenants qui pourraient traiter ces sujets dans les 2 mois à venir. Si vous avez des idées ....
- Lancer à cette occasion ( la conférence) une petite publication locale à distribuer dans les boites , deux ou trois fois par an, qui rendrait visible notre action dans la ville et qui donnerait des infos sur les enjeux de ce qui se passe réellement au niveau municipal
- Organiser des permanences, ou plutot des "points rencontre" avec les élus ( et les autres ...) ?
- Une autre question n'a pas été abordée au cours de cette réunion, elle peut néanmoins se poser à partir du moment où l'on gère un peu d'argent (une certaine somme proviendra du remboursement de la campagne pour lancer le journal) : celle de se constituer en association et de mettre ainsi les sympathisants à contribution d'une petite cotisation pour financer nos projets.
Nous étions une dizaine lundi soir à chercher la méthode actuellement la plus pertinente pour faire fondre les glaçons et anticiper le printemps des renouveaux espérés !
Comment les camarades du collectif ici présents ont - ils appréhendé la grande période d'agitation médiatique qui secoue les gazettes depuis des semaines ? Avons nous raison de garder une certaine distance vis à vis de ces manifestations politiques sans enjeux réels, sinon ceux de se rendre visibles à n'importe quel prix ? Sommes nous, pour notre part suffisamment visibles, non pas en tant que personnes, mais dans nos actions concrètes et nos engagements ? De quelle façon les élus peuvent ils se sentir confortés dans leur action, non seulement par le petit nombre des membres actifs du collectif , mais en étant certains d'être bien en phase avec ce que demandent les concarnois aujourd'hui?
En d'autres termes il importe de ne pas nous cantonner dans des positions de techniciens mais d'envisager pour les gens les conséquences des choix politiques mis en oeuvre.
Il est possible que la conjoncture actuelle , qui donne en partie raison aux antilibéraux, puisse nous ouvrir des perspectives intéressantes sur le long terme; serons nous capables de les décliner au niveau des réalités locales ?
Poser toutes ces questions, c'est déjà en partie y répondre.
Néanmoins nous avons besoin de la perspective d'actions à mener dans un futur proche pour aller au delà du simple constat de nos oppositions frontales avec la droite, et de nos divergences avec les méthodes et les analyses du groupe PS-Verts ( où sont les Verts, au fait ????). Sur ce dernier point l'opinion est qu'il vaut mieux ne pas se laisser embarquer dans une coopération étroite avec l'autre groupe d'opposition, même si on peut être d'accord et voter ensemble, à l'occasion... comme disait J.P Le Roux "trop de choses nous séparent"...
Et ce n'est pas la façon dont la politique est menée à la communauté de communes, en fait de "démocratie", qui peut donner envie de rejouer "l'union de la gauche".
Sur le plan du travail actuel en municipalité, nous ne nous faisons pas de grandes illusions sur notre capacité à faire entendre d'autres voix et/ou à infléchir des décisions que nous contestons de toutes nos forces : hier soir encore, en commission "culture", l'élue décide de quitter la réunion plutôt que de discuter vainement au sujet d'une politique désatreuse de réduction des subventions municipales aux associations, condamnées à payer le prix d'une gestion, notamment dans le domaine culturel, qui n'a pas eu notre approbation lors du mandat précédent. Néanmoins il est de notre devoir d'être présents et actifs et de pouvoir ainsi transmettre les infos qui parviennent à notre connaissance.
Au niveau du groupe lui même on se rend compte qu'il est difficile de se mobiliser juste pour parler entre nous de problèmes et de propositions au sujet desquels on s'aperçoit cependant que notre union reste forte. Ces petites réunions nous donnent quand même la validation de nos actions en tant qu'élus : s'apercevoir que notre ligne et nos prises de position sont acceptables par tous ceux qui ont travaillé pour "à bâbord toute!".
Voici tout de même quelques idées concrètes à mettre en oeuvre dans le premier semestre 2009, pour faire connaitre notre posture politique dans le contexte local et global.
- Organiser avant le vote du budget municipal une conférence débat qui aborderait les thèmes suivants :
"comment faire un vrai budget de gauche? comment gérer les finances municipales dans une perspective réellement progressiste? comment éviter que les collectivités locales ne fassent payer la crise à ceux qui sont déjà les plus fragiles dans la société ? comment relancer l'économie locale par des mesures compatibles avec notre engagement antilibéral ? "
Nous sommes à la recherche d'un ou deux intervenants qui pourraient traiter ces sujets dans les 2 mois à venir. Si vous avez des idées ....
- Lancer à cette occasion ( la conférence) une petite publication locale à distribuer dans les boites , deux ou trois fois par an, qui rendrait visible notre action dans la ville et qui donnerait des infos sur les enjeux de ce qui se passe réellement au niveau municipal
- Organiser des permanences, ou plutot des "points rencontre" avec les élus ( et les autres ...) ?
- Une autre question n'a pas été abordée au cours de cette réunion, elle peut néanmoins se poser à partir du moment où l'on gère un peu d'argent (une certaine somme proviendra du remboursement de la campagne pour lancer le journal) : celle de se constituer en association et de mettre ainsi les sympathisants à contribution d'une petite cotisation pour financer nos projets.