1er Janvier - à vos souhaits !
Comme vous y invitait la rubrique précédente voici , en décrypté , des voeux exprimés dans les commentaires...
Christian Colimard: Mettre fin au règne des gourous.
De l'indignation que suscite la situation présente, et celle d'un passé pas très éloigné, je trouve inspiration pour formuler des voeux d'espoirs en l'avenir.
Paradoxal ? Pas tant que cela, quand on sait que l'ancrage historique des valeurs humaines est à classer, si besoin, ailleurs que dans le registre de droite d'un politiquement correct en flagrant délit d'escroquerie .Celui-ci ,assumé jusque chez les pratiquants du "réalisme de gauche" dans les sphères institutionnelles, est disqualifié(au sens littéral du mot) pour batir du neuf émancipateur.
Alors ; Quelle gamberge aprés avoir dit cela? Eh bien,que du refus renforcé des contraintes d'un monde marchant sur la tête, et à reculons,surgiront des intelligences socialement utiles.
Localement, j'aspire donc , naturellement, à ce que la population qui travaille et vit ici, s'implique pour forcer des orientations, pour l'essentiel , inverses de celles maintenues en 2008, et en voie d'aggravation .
A elle seule, cette année fut un concentré de nombre de ces nuisances engendrées par la confiscation du pouvoir de décisions par quelques uns :
-plan de casse du service public de proximité ( cpam,hopital,anpe-assedic,edf,poste...)
-autre casse de la flotille pêche maritime,servant de prétexte à un accompagnement , par les politiques en charge des gestions d'espaces et de structures portuaires , vers des usages à haut risque spéculatif
-"oeuvres" caritatives de plus en plus attendues , sollicitées.
-opération "main basse sur la ville" de la minorité de droite , réussie....
2009 ne peut continuer un tel affichage.
Plus globalement , je souhaite que les gourous de la finance soient mis hors d'état de nuire et renvoyés là où ils auraient du disparaitre: dans l'abîme du moyen age..
Ce faisant, c'est la vraie modernité qui reprendra vitalité et sens: celui que nos précurseurs en politique ont scellés , il y a 60 ans seulement, dans le marbre de la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen".
Le tout libéré des cultes de renoncement, d'égocentrisme, de pouvoir hégémonique, et pire encore, de guerre.
Cette modernité est une construction à la portée de tous ... pour peu qu'elle soit animée d'une recherche de faire ensemble, une recherche respectueuse de la diversité de chacun .
A mon avis, c'est l'exigence progressiste de notre époque ... ce que la "crise" du moment révèle de manière récurente, et pertinente.
Bonne Année!
Arnaud Percebois
Ce sont les traditionnels vœux du nouvel an. C’est le moment où l’on fait la transition entre le passé, en revenant sur l’année écoulée, et l’avenir, en formulant des souhaits pour les 365 prochains jours.
Je ne ferai ni l’un, ni l’autre. Je vais simplement parler du présent. On sait ce qu’il est : difficile pour le plus grand nombre et beaucoup plus aisé pour un plus petit, dans une époque où l’on surconsomme tout ce qui peut l’être. Les valeurs changent, les hommes avec elles. Pointer du doigt le capitalisme est absolument vrai, mais facile. Chacun veut sa part de rêve matérialiste. La principale inquiétude, c’est que la Nature humaine évolue dans un sens qui n’est pas le préférable à nos yeux. Notre société est marquée par la défiance et la recherche de l’entre-soi.
Qu’on parle de programme, ou mieux apparemment, de projet importe peu. C’est notre raison d’être qu’il est important de clarifier. Qui sommes-nous, où voulons-nous aller, pour y faire quoi ?
« Bonne année » ? On sait par avance qu’elle sera mauvaise…
Mais en tant qu’humaniste convaincu, je vais tâcher de finir sur une note d’optimisme, en rappelant un secret de Polichinelle : l’Homme est perfectible par essence. Je garde espoir qu’il retrouve la raison.
Très cordialement.