17 janvier - après les voeux !

Publié le 17 janvier 2009 par ababordtoute

Communiqué envoyé ce jour par les élus à la presse en réponse aux différentes séances et expressions publiques de la majorité de droite concarnoise au cours de la première quinzaine de janvier

2009: L'Impopularité BRANDIE COMME UN TROPHEE !

Lors de ses vœux à destination de tout ce que Concarneau compte de vitalité citoyenne, Monsieur le Maire revendique le choix de réduire la toile sur les options d'intérêts populaires (une année qui verra "la mise en oeuvre de dispositions impopulaires" rapporte la presse).

Voilà qui a le mérite d’être clair ! Si par populaire, on entend « intérêt du peuple », de même qu’on pense « mieux vivre ensemble en société », lorsqu’on parle de « social », prendre ouvertement le contre-pied de ces notions renvoie à une politique de prestige réservée à des opérations pour lesquelles le « populaire » n’aura pas droit à tant d’égards.

C'est aussi cela être de droite.

Prenons-en pour exemple l'évolution de l'immobilier à Concarneau, et les choix qui seront faits à ce niveau dans les prochaines années.

Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, l’habitat concarnois ne doit pas être réservé à ceux qui ont les moyens de se payer la « qualité de vie » d’un site géographique exceptionnel.

Ce mirage dissipé, il faut s'attaquer aux besoins réels en matière d'habitat de qualité pour tous : par une exploration approfondie du parc urbain existant pour le rendre accessible aux attentes et aux budgets des nombreux foyers que la spéculation a fait s'éloigner de la ville ; et par un encadrement drastique des projets des promoteurs et autres bailleurs afin que l'emprise de cette spéculation ne puisse demeurer la règle dominante.

Lutter pour la restauration d’une vraie mixité sociale, seule génératrice de dynamisme et d’espérance démographique pour le territoire, demanderait la création d'une mission ou d'un office communal de l'habitat, composé de représentants d'organisations d'ayants droits et usagers (locataires, propriétaires, organismes compétents du secteur social....), de syndicats, de salariés, de jeunes, d'élus et de professions particulièrement impliquées (urbanistes, architectes, environnementalistes....)