7 février - Compte rendu d'AG
UNE AUTRE LOGIQUE POUR CONCARNEAU : A BABORD TOUTE
Première assemblée générale, premier anniversaire du groupe.Vendredi 6 février 2009.
L’ordre du jour de la réunion : nous fêtons un an de « vie commune », où en sommes-nous aujourd’hui ? Et après ?
- Exister au travers d’initiatives les plus pertinentes possibles, en élaborant un autre projet d’orientation municipale, devenir une « force » de propositions de projets et d’actions pour l’avenir de Concarneau (maritime entre autres)
- Exister en plus d’A Bâbord Toute, en passant du collectif à une association, constituer une association statutaire déclarée, avec une déclinaison d’activités concrètes (par exemple, la rédaction d’un petit journal). Le nom de cette association pourrait être le même que celui du collectif « Une autre logique pour Concarneau », « A bâbord toute » étant celui des élus du groupe présenté aux élections municipales.
Pertinence de fonder une association :
C’est une idée issue de notre dernière réunion du collectif, avec deux raisons : qu’un groupe existe, pas seulement sous la bannière des élus, donne une souplesse de fonctionnement. Il ne faut pas que les portes paroles du groupe soient les élus. De plus, nous avons récupéré de l’argent . Pour ouvrir un compte et se servir de cet argent, il faut déclarer une structure associative. Une association peut ester en justice, obtenir des subventions ( !) et est obligatoirement assurée.
Discussion
-importance de pouvoir à certains moments dissocier les élus et le collectif
-plus de souplesse dans la vie quotidienne d’une association (pour louer des salles, organiser des manifestations, etc.)
-une association peut porter un projet plus facilement
-cela compenserait le fait que nous ne sommes pas un parti
Certains ne sont pas d’accord avec le principe de déclaration en préfecture, de crainte que nous ne soyons considérés comme un parti politique. Réponse est faite sur exemple précis : les candidats de la liste ont tous été déclarés lors des municipales, et c’est la préfecture qui a décidé « d’étiqueter » la liste (qu’ils ne savaient pas où classer d’ailleurs). Ce sont des problèmes qui ne découlent pas d’une éventuelle constitution d’association.
(C’est un « fichage » qui existe – c’est à la préfecture qu’on déclare…- hors la loi de 1901, qui elle, exclut toute association « contraire aux lois aux bonnes mœurs » ou qui porterait « atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement »… Art. 3 Titre 1. Note de la secrétaire de séance)
-On peut préciser dans les statuts que personne ne peut se prévaloir de l’appartenance à l’association ou d'utiliser son nom pour fonder un parti politique, par exemple.
-Une association serait une plus value pour le collectif
-cela peut amener un élargissement du champ à des personnes non intéressées pour être sur une liste électorale, ou pour adhérer à un parti
-L’ambition d’une association serait d’approfondir et compléter notre travail actuel au niveau du collectif
Sur une question au sujet du cadre associatif, jugé trop rigide (conseil d’administration, bureau, etc.) et sur le travail énorme qu'implique une association :
-Si l'on mène bien le collectif, c’est déjà beaucoup de travail
-Soulagement d’une part de travail des élus, action propre du groupe en association, indépendante de celle des élus
-Concrètement, nous avons à réfléchir à cette autre logique que nous voulons pour notre ville (et partout !), et une réflexion, c’est du travail en soi si on la fait bien !
-Nous ne sommes pas obligés d’être tous membres de cette association, on peut faire les choses plus souplement
-Il faut juste un groupe de 5 ou 6 personnes prenant des responsabilités (deux suffisent selon les textes de la loi, mais il vaut mieux être plusieurs) Sur la question de la disponibilité , certains ont déjà des expériences d’associations tenues à bout de bras par une seule personne… D’autres sont déjà membres d’associations autres, et d’autres encore ne souhaitent pas s’impliquer
-La structure du collectif correspond déjà à la structure de l’association que nous pourrions créer : un petit groupe de travail prépare les réunions, les actions. Ainsi le fonctionnement peut être le même que celui du groupe de départ.
-Réfléchir et faire des propositions a toujours été dans nos habitudes…
-Le manque de disponibilité et de candidature nous fait nous poser à nouveau la question de la pertinence de la création d’une association : pour le moment ça ne semble pas être la préoccupation majeure, mais dans ce cas, est-ce que le collectif va continuer d’exister, à agir de façon informelle ? Il est important de ne pas passer dans une logique de délégation de pouvoirs réservée aux seuls élus.
Suite à cette discussion, nous mettons l’accent sur l’importance des statuts qui doivent reflèter notre projet : les statuts d’une association sont importants, il ne faut pas de statuts types (surtout pour une association citoyenne).Les statuts types trouvés sur Internet donnent seulement les lignes générales.
-L’acte fondateur est à cerner : il faut mettre un préambule, ce dernier donnant autant de contraintes que de libertés,
-Il faut « élargir » les statuts, de façon à ne pas avoir à les changer plusieurs fois et de façon à ce que le cadre ne soit pas trop rigide. Mais ilsdoivent correspondre à ce que nous voulons assez précisément.
-Avant de penser à éditer un journal, de débattre des orientations budgétaires municipales en concertation avec les élus, d'inviter une personnalité (ce qui d’ailleurs serait facilité par un cadre associatif !), nous devons monter, discuter des buts de cette éventuelle association,puis les soumettre à l'ensembledu groupeet àce moment là chacun pourra se déterminer par rapport à cette création structurelle.
Décision est donc prise de faire un groupe de travail autour des statuts, composé de Marie-France Goussé, Claude Juillière, Roland Debuysscher, Yvette Guillemet, Marie-Hélène Furic + Dominique Dieterlé ( mais ouvert àd'autres personnes éventuellement)
Date de réunion du comité de rédaction : Mardi prochain 10 février, 17h30 au bureau des élus en mairie.
Premier « braimstorming » sur nos mots et notions importants, nos valeurs à inclure dans les statuts et/ou leur préambule :
- Gauche, antilibéral ( ou plutôt garder cette idée de façon plus positive "alternative au libéralisme" ) écologie
- Réflexion sur un choix de société
- Valeurs républicaines et laïques
- Liberté Egalité Fraternité
-« Participatif collectif »,
- Se positionner de façon historique ( retrouver les documents de campagne etc .)
- Humanisme
- Priorité au social, pas de logique affairiste
- Citoyenneté, plus de responsabilité, plus de partage
- Respect de la diversité des engagements de chacun
- travailler à un projet d'avenir pour notre territoire
Première assemblée générale, premier anniversaire du groupe.Vendredi 6 février 2009.
L’ordre du jour de la réunion : nous fêtons un an de « vie commune », où en sommes-nous aujourd’hui ? Et après ?
- Exister au travers d’initiatives les plus pertinentes possibles, en élaborant un autre projet d’orientation municipale, devenir une « force » de propositions de projets et d’actions pour l’avenir de Concarneau (maritime entre autres)
- Exister en plus d’A Bâbord Toute, en passant du collectif à une association, constituer une association statutaire déclarée, avec une déclinaison d’activités concrètes (par exemple, la rédaction d’un petit journal). Le nom de cette association pourrait être le même que celui du collectif « Une autre logique pour Concarneau », « A bâbord toute » étant celui des élus du groupe présenté aux élections municipales.
Pertinence de fonder une association :
C’est une idée issue de notre dernière réunion du collectif, avec deux raisons : qu’un groupe existe, pas seulement sous la bannière des élus, donne une souplesse de fonctionnement. Il ne faut pas que les portes paroles du groupe soient les élus. De plus, nous avons récupéré de l’argent . Pour ouvrir un compte et se servir de cet argent, il faut déclarer une structure associative. Une association peut ester en justice, obtenir des subventions ( !) et est obligatoirement assurée.
Discussion
-importance de pouvoir à certains moments dissocier les élus et le collectif
-plus de souplesse dans la vie quotidienne d’une association (pour louer des salles, organiser des manifestations, etc.)
-une association peut porter un projet plus facilement
-cela compenserait le fait que nous ne sommes pas un parti
Certains ne sont pas d’accord avec le principe de déclaration en préfecture, de crainte que nous ne soyons considérés comme un parti politique. Réponse est faite sur exemple précis : les candidats de la liste ont tous été déclarés lors des municipales, et c’est la préfecture qui a décidé « d’étiqueter » la liste (qu’ils ne savaient pas où classer d’ailleurs). Ce sont des problèmes qui ne découlent pas d’une éventuelle constitution d’association.
(C’est un « fichage » qui existe – c’est à la préfecture qu’on déclare…- hors la loi de 1901, qui elle, exclut toute association « contraire aux lois aux bonnes mœurs » ou qui porterait « atteinte à l’intégrité du territoire national et à la forme républicaine du gouvernement »… Art. 3 Titre 1. Note de la secrétaire de séance)
-On peut préciser dans les statuts que personne ne peut se prévaloir de l’appartenance à l’association ou d'utiliser son nom pour fonder un parti politique, par exemple.
-Une association serait une plus value pour le collectif
-cela peut amener un élargissement du champ à des personnes non intéressées pour être sur une liste électorale, ou pour adhérer à un parti
-L’ambition d’une association serait d’approfondir et compléter notre travail actuel au niveau du collectif
Sur une question au sujet du cadre associatif, jugé trop rigide (conseil d’administration, bureau, etc.) et sur le travail énorme qu'implique une association :
-Si l'on mène bien le collectif, c’est déjà beaucoup de travail
-Soulagement d’une part de travail des élus, action propre du groupe en association, indépendante de celle des élus
-Concrètement, nous avons à réfléchir à cette autre logique que nous voulons pour notre ville (et partout !), et une réflexion, c’est du travail en soi si on la fait bien !
-Nous ne sommes pas obligés d’être tous membres de cette association, on peut faire les choses plus souplement
-Il faut juste un groupe de 5 ou 6 personnes prenant des responsabilités (deux suffisent selon les textes de la loi, mais il vaut mieux être plusieurs) Sur la question de la disponibilité , certains ont déjà des expériences d’associations tenues à bout de bras par une seule personne… D’autres sont déjà membres d’associations autres, et d’autres encore ne souhaitent pas s’impliquer
-La structure du collectif correspond déjà à la structure de l’association que nous pourrions créer : un petit groupe de travail prépare les réunions, les actions. Ainsi le fonctionnement peut être le même que celui du groupe de départ.
-Réfléchir et faire des propositions a toujours été dans nos habitudes…
-Le manque de disponibilité et de candidature nous fait nous poser à nouveau la question de la pertinence de la création d’une association : pour le moment ça ne semble pas être la préoccupation majeure, mais dans ce cas, est-ce que le collectif va continuer d’exister, à agir de façon informelle ? Il est important de ne pas passer dans une logique de délégation de pouvoirs réservée aux seuls élus.
Suite à cette discussion, nous mettons l’accent sur l’importance des statuts qui doivent reflèter notre projet : les statuts d’une association sont importants, il ne faut pas de statuts types (surtout pour une association citoyenne).Les statuts types trouvés sur Internet donnent seulement les lignes générales.
-L’acte fondateur est à cerner : il faut mettre un préambule, ce dernier donnant autant de contraintes que de libertés,
-Il faut « élargir » les statuts, de façon à ne pas avoir à les changer plusieurs fois et de façon à ce que le cadre ne soit pas trop rigide. Mais ilsdoivent correspondre à ce que nous voulons assez précisément.
-Avant de penser à éditer un journal, de débattre des orientations budgétaires municipales en concertation avec les élus, d'inviter une personnalité (ce qui d’ailleurs serait facilité par un cadre associatif !), nous devons monter, discuter des buts de cette éventuelle association,puis les soumettre à l'ensembledu groupeet àce moment là chacun pourra se déterminer par rapport à cette création structurelle.
Décision est donc prise de faire un groupe de travail autour des statuts, composé de Marie-France Goussé, Claude Juillière, Roland Debuysscher, Yvette Guillemet, Marie-Hélène Furic + Dominique Dieterlé ( mais ouvert àd'autres personnes éventuellement)
Date de réunion du comité de rédaction : Mardi prochain 10 février, 17h30 au bureau des élus en mairie.
Premier « braimstorming » sur nos mots et notions importants, nos valeurs à inclure dans les statuts et/ou leur préambule :
- Gauche, antilibéral ( ou plutôt garder cette idée de façon plus positive "alternative au libéralisme" ) écologie
- Réflexion sur un choix de société
- Valeurs républicaines et laïques
- Liberté Egalité Fraternité
-« Participatif collectif »,
- Se positionner de façon historique ( retrouver les documents de campagne etc .)
- Humanisme
- Priorité au social, pas de logique affairiste
- Citoyenneté, plus de responsabilité, plus de partage
- Respect de la diversité des engagements de chacun
- travailler à un projet d'avenir pour notre territoire