7 avril - écoles privées

Publié le par ababordtoute

Voici le communiqué de presse envoyés par les deux élus de "à bâbord toute! " , à la suite d'un article paru dans le journal Le Télégramme du 2 avril qui faisait état à Concarneau, de l'utilisation du forfait aux écoles maternelles privées accordé par le Conseil municipal en juin 2008- que nous n'avions évidemment pas voté - pour faire de l'entretien et de la révovation de bâtiments abritant une école privée, lesquels sotn propriété du diocèse.

Ce forfait est sensé être une aide aux familles, et le dévoiement de son utilisation, nous permet de "remonter au créneau" pour dénoncer à la fois une subvention publique, non obligatoire, qui vise à concurrencer directement l'école publique, en mettant en place des systèmes qui la désengage de plus en plus de l'accueil des petits de 2 / 3 ans, et d'autre part une utilisation que nous estimons illégale : ce qui est destiné aux familles ne peut en aucun cas servir à faire des travaux dans les bâtiments


"l'OGEC de Concarneau confondrait-elle denier public et denier du culte ?
Assistons nous à un détournement de l'objet de subventions ?
En tout cas nous sommes stupéfaits par la déclaration audacieuse du président de l'OGEC locale qui a précisé que le forfait communal voté par la majorité municipale en juin 2008, « devrait permettre » le financements d'investissements pour les bâtiments scolaires du diocèse ... et qu'il en redemande !
Nous nous interrogeons sur une telle utilisation de ce forfait, accordé aux familles des enfants qui fréquentent l'école maternelle confessionnelle: l'autorité municipale a-t-elle été abusée? Les parents des écoles concernées ont-ils été instrumentalisés ?

Le secrétaire général de l'enseignement catholique écrivait l'an dernier dans une publication interne que « au moment où l'éducation nationale se désengage à l'égard des moins de 3 ans , le temps est sans doute venu pour l'enseignement catholique de redécouvrir son savoir faire en matière d'accueil des tout-petits dès 18 mois ... »
Ainsi se précise-t-il que, dans ce domaine comme dans bien d'autres, on veut nous entrainer dans une logique dévastatrice de mise en concurrence. Car à très court terme la différence d'accessibilité au détriment du statut égalitaire de l'école publique deviendrait la règle.
Autant de questions que pourtant, la loi républicaine sur la laïcité de l'éducation, a tranché.
Nous nous réservons la possibilité de faire remettre en question les subventions ainsi indûment accordées"

Publié dans Conseils 2008-2014

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