3 janvier - on repart !

Publié le par ababordtoute

Après cette petite trève  "des confiseurs", nous voici donc à pied d'oeuvre pour de nouvelles actions, propositions, engagements, luttes etc. les sujets de discorde et les problèmes de beaucoup de gens ayant malencontreusement oublié de faire la dite "trève" .

Car en cette période de vote budgétaire le rappel de vérités parfois ignorées n’est pas inutile.

On entend dire par certains que ceux qui réclament le plus à la collectivité sont ceux qui payent le moins.

Faux ! Qui paye des impôts ? en vérité : tout le monde !

Taxe d'Ordures Ménagères, taxe d’habitation, chacun y est soumis, en particulier depuis la mise en place du RSA qui n’exonère plus les bas revenus .

Impôts sur le revenu ? Même les foyers non assujettis se joignent à l’effort global par le biais de la TVA, des taxes sur les fluides, et autres contributions (CSG, RDS.)

 

Tout cela participe, au niveau de l’Etat comme des collectivités, au service public et au bien commun, on ne s’en choquera pas, sauf pour constater l’envolée de certains prélèvements insupportables aux plus démunis et les engagements politiques de ceux qui utilisent ces fonds.

 

Ne pas négliger, de plus, que du national au local, même dans les systèmes prétendument les plus libéraux, des aides constantes et massives sont attribuées au secteur privé : cela est apparu au grand jour lors de la crise financière, mais c’est une pratique récurrente et souvent méconnue.


Quant au « bouclier fiscal » et à l’exemption potentielle de taxe carbone pour les « gros industriels » … faut-il redire ici que c'est un vrai scandale !

Face à ces situations, voici la position soutenue par les élus, à paraitre dans le prochain numéro de Sillages


FAIRE  ÉMERGER  LE  FAIT  SOCIAL  SOLIDAIRE ! 


Il est impératif de reconnecter la prise en charge de la vie publique aux réalités.

Au terme de cette première décennie d'un nouveau siècle que d'aucun nous promettait prospère pour tous, c'est dans un environnement de dégradations sociales et humaines diverses que notre ville évolue.

Cela semble méprisé par le Concarneau qui engendre et accueille de très riches populations (192 foyers émargent à l'Impôt Sur la Fortune).Celles ci sont flattées et chéries par les managers qui se suivent à la conduite des affaires municipales, et pourtant, cela ne fait pas le compte. Car leur attention ne se porte évidemment pas sur les mêmes priorités que les familles inquiètes de ne pouvoir assurer le logement confortable, l'alimentaire satisfaisant, l'éducatif épanouissant, un état de santé sécurisé, le loisir et culturel accessible à tous, des meilleures conditions de transport, etc...

 

Prendre en charge ces réalités au niveau communal appelle d’autres choix politiques.

Le budget en est l’expression : une fois assurés les services obligatoires (écoles, voirie, personnel, social, équipements), il reste une « marge de manœuvre » qui résulte forcément de ces choix.

Deux options sont possibles :

Choix de l’image, du prestige, du service au privé sans contrepartie (3 millions d’euros d’aménagement aux Sables Blancs pour dérouler le tapis au constructeur de la thalasso, publicité non stop payée par les concarnois à l’organisateur de la transat, maison pour les seniors aisés, écoles privées favorisées, etc … ) : c’est le choix de la droite à Concarneau.

Ou … Utilisation d’un impôt modéré pour soutenir le service public, pour contrer solidairement les inégalités sociales, et mettre en œuvre des projets utiles au plus grand nombre, notamment face à toute cette précarité en recrudescence sur notre territoire.

C’est le choix d’ « à Bâbord toute ! »

Dominique Dieterlé

Christian Colimard





Publié dans Vie de l'association

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