27 avril - embrouilles concarnoises

Publié le par ababordtoute

Les évènements se sont un peu précipité cette semaine à la mairie de Concarneau où un adjoint a été brutalement débarqué, où une autre a démissionné , où certains autres se posent dans la presse des questions sur leur avenir municipal , où le maire "sanctionne" paternellement " l'indiscipline" de ses troupes, et où les concarnois se retrouvent étourdis devant une telle débauche de communication contradictoire , et se demandent à juste titre qui se préoccupe encore des intérêts de leur ville parmi ceux qu'il sont élus en mars 2008, et quelle est désormais la légitimité électorale de ces derniers !

voici un point de vue sur l'affaire en question

"Monsieur Fidelin avait parlé dans son allocution inaugurale au premier conseil municipal d'avril 2008, de son refus affiché de toute insubordination. Ce qu'à l'époque nous n'avions pas manqué de souligner, cette façon d'aborder la mise en place de son équipe traduisant déjà, à notre sens, l'aveu d'une faiblesse certaine et le pressentiment de dissensions irréductibles, sans parler de la soumission que cela devait impliquer pour chacun.

Il est un fait que nombre de concarnois, y compris dans les adjoints démissionnaire et démissionné, peut être déçus par l'autoritarisme de l'ancienne équipe, avaient porté naïvement leurs suffrages sur la liste Fidelin, dans l'espoir d'un changement de gouvernance. Ne se diront-ils pas aujourd'hui : "c'est donc ça la politique?"

Quelles que soient les idées de chacun, il y a dans la matière même de la politique des volontés, des méthodes d'exercice de la démocratie, de l'ouverture d'esprit, du dialogue, du consensus qui, sans rien renier de ses fondamentaux, ont autant d'importance que les engagements gestionnaires d'une municipalité.
Ce que nous avons appelé de nos voeux durant toute la campagne électorale et depuis lors, comme la nécessité de l'appropriation citoyenne, et du débat collectif.
Car, n'en déplaise à monsieur Fidelin, c'est aussi cela la politique.

Nous regrettons aujourd'hui pour notre ville et ses habitants l'oubli de cette dimension fondamenrtale qui risque fort d'amener le danger d'une radicalisation droitière sur le fond, et la concentration des pouvoirs entre les mains d'une seule tendance qui ne dit pas son nom.

Pour autant, il n'est pas question d'exprimer des regrets sur le départ de tel ou tel qui a du juger par lui même de l'étroitesse des ouvertures, et qui avait toute latitude de faire un autre choix.

Preuve, s'il en est, que "l'apolitisme" n'existe pas ! "


Mais c'est à tous habitants de la ville que nous pensons, et qui, quel que soit leur vote antérieur, ont le droit d'être considérés, entendus,  et respectés"

dominique dieterlé



commentaire d'un lecteur de ce blog

"on ne déjeune pas avec le diable, même avec une très longue cuillère " !!!

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C
" La recherche du consensus est fondamentale pour que le pays se modernise " a dit François Fillon lors de son intervention du 19 mai à Sablé-sur-Sarthe.<br /> Noël Mamère lui, a écrit dans "Ma république" : " Un homme politique doit faire du consensus "<br /> Synthèse avec Raymond Queneau : " Consensus universel : l'accord des "on". " !<br /> Cassandra.
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A
"de l'ouverture d'esprit, du dialogue, du consensus..." , tout à fait d'accord. On met ça à quand ?...
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C
"Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" (Voltaire)<br /> Mais M. le Maire ne semble pas avoir entièrement confiance en la Divine Providence et doit certainement penser, avec raison, qu'il est un de ses amis qu'il vaut mieux avoir comme adversaire ...
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C
" On ne déjeune pas avec le diable, même avec une très longue cuiller " disait Raymond Barre.
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