10 juillet - Conseils municipaux

Publié le par ababordtoute

A propos des conseils municipaux nous avons reçu l'article ci -dessous.( Transprence - démocratie participative - information)

Ajoutons que nous avons pu constater que lors de ces conseils et lorsque nous posons des questions, il nous est souvent répondu de façon évasive, voire édulcorée, pour ne pas dire mensongère, alors que le maire sait très bien à quoi s'en tenir. A-t-il peur des réactions publiques ?

Nous en prendrons pour exemple la question posée lors du dernier conseil du 24 juin à propos du complément de subvention de 5000€ accordée au festival "livre et mer".
Nous avons demandé si cette somme serait déduite de la subvention 2010, à quoi il nous a été répondu que cela n'était pas encore décidé.

Or nous voyons dans le CR de municipalité qui a eu lieu en mairie le 22 juin (soit deux jours avant ) que (voici la citation) : "la ville est très attachée a cette action culturelle et a conscience que le Festival ets aussi un outil de promotion pour la ville, en donnant d'elle une image dynamique. Elle décide donc de participer de façon partielle au déficit constaté à hauteur de 5000€, afion que le festival puisse honorer ses factures. La municipalité invite le festival à établir son budget de l'an prochain avec une meilleure anticipation de sdépenses et recettes. De plus la subvention au titre de 2010 sera ramenée à 25000€ au lieu de 30000€ pour tenir compte de ce versement de ces 5000€."

Qu'ils décident cela est une chose dont on peut débattre par ailleurs, mais pourquoi ne pas dire la vérité publiquement ???


Transparence - démocratie participative - information

La majorité municipale aurait, dit-on, été très performante au niveau de la communication, la com comme on dit, au moment de la campagne électorale. Et maintenant ?

Beaucoup de municipalités en France ont un site où elles mettent en ligne les procès-verbaux de leurs conseils municipaux. Les séances sont publiques et tout un chacun peut y assister. Il n’y a donc aucune raison de ne pas rendre publics lesdits P.V.

Cette demande citoyenne a été relayée par les élus bâbordais et finalement les P.V. des conseils des 21 janvier et 26 février 2009 ont été mis en ligne sur le site, avec à  chaque fois deux mois de retard. (lien :conseils municipaux de janvier et février 2009)

Et depuis : plus rien !

Faut-il donc que Monsieur le Maire soit si peu fier de ce qui se passe au sein de son conseil ?

Nous ne sommes plus à l’époque des moines copistes et en trois ou quatre clics de souris il peut mettre ces informations en ligne.

Sans être spécialiste de l’informatique, peut-être serait-il possible, à défaut, de mettre ces P.V. en ligne sur ce blog ?

En tous cas, ces P.V. permettent d’apprécier ou de juger les performances de chacun des élus.
Et la justesse et la pertinence des interventions des élus bâbordais ressort dailleurs clairement.


Peut être certains d'entre vous aimeraient-ils  trouver sur ce blog un accès à ces Compte rendus, pour l'instant c'est techniquement un peu difficile, mais si d'aucuns le demandent on pourrait essayer ...
et puis, il parait que la ville va embaucher un web master ... alors ...

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C
La lecture de ces procès-verbaux de Conseils municipaux permet de constater, avec intérêt et avec amusement parfois, qui est efficient, qui ferait mieux de se taire et qui a compris qu’il valait mieux qu’il se taise en attendant les prochaines échéances électorales. Il faut faire l’expérience et repérer sur les P.-V., tête de pipe par tête de pipe qui fait quoi et qui il faut secouer quand il ronfle trop fort.<br /> <br /> Cela montre aussi la façon dont la majorité traite l’opposition. Mais en était-il si différemment à l’époque de Gilbert et de Jean-Paul ?<br /> <br /> En ce qui concerne le “Festival” livre et mer, j’aimerais bien ouvrir le débat justement.<br /> Il s’agit essentiellement d’un “Salon du Livre Maritime” comme il s’appelait avant 2002.<br /> C’est-à-dire d’une opération majoritairement commerciale.<br /> <br /> Certes il y a des “prix littéraires” mais ils sont sponsorisés principalement par des organismes financiers, des grandes surfaces ou autres qui font ainsi leur publicité commerciale.<br /> <br /> Et puis il y a tous les partenaires privés : Centres E. Leclerc, Chantiers Piriou, Crédit Agricole, Filet Bleu, Transat AG2R, Caves du Moros, Casterman, Galerie L’Encrage, Mercedes-Benz, Primset, Réseau PRO, Symbiose Informatique. (voir site www.salondulivremaritime.com/)<br /> <br /> Il y a aussi beaucoup de bénévoles qui ont beaucoup de mérite mais combien d’emplois sont-ils spécifiquement créés ainsi à Concarneau ?<br /> <br /> Les entrées sont payantes. Les locations de stands aussi.<br /> <br /> Les partenaires institutionnels sont importants :<br /> En plus de la Ville de Concarneau, il y a le Conseil général du Finistère, le Conseil régional de Bretagne, le Ministère de la Culture, la Direction régionale des Affaires culturelles, le Centre Régional du Livre - Bretagne , l’Institut culturel de Bretagne et quelques autres.<br /> <br /> La presse apporte également son partenariat.<br /> <br /> Les locaux du CAC sont-ils offerts ? Sans doute.<br /> <br /> On le voit des soutiens privés et beaucoup d’argent public aussi.<br /> <br /> Alors certes ce Salon est plus culturel qu’un Salon de la Clé de douze ou du Bigoudi chauffant mais il s’agit, majoritairement d’une opération commerciale accompagnant du “culturel”.<br /> Qui pour le côté commercial dégage des profits et qui du côté culturel est principalement à charge du contribuable. <br /> C’est l’illustration du grand principe libéral : privatisons les bénéfices et collectivisons des coûts qui sont requalifiés en “pertes”.<br /> <br /> Et si les exposants, les partenaires et autres sponsors n’y trouvaient pas leur compte, ils ne reviendraient pas chaque années.<br /> <br /> Avec toutes les subventions, les aides publiques et privées, les sponsors, les soutiens de presse, les bénévoles, les locations de stands, les entrées payantes, qu’il faille encore remettre la main à la poche m’interpelle.<br /> <br /> En conclusion, je pense qu’il faut dire oui à ce “Festival” pour son apport culturel et l’animation qu’il crée mais à condition que le principe des vases communicants joue, il y a une vanne à ouvrir là, et que les profits engrangés par les uns viennent compenser les déficits à charge du contribuable.<br /> <br /> J’aimerais lire d’autres avis.<br /> <br /> Cassandra
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