7 septembre - ASTEEL
ASTEEL, C'EST LA LOI DU CAPITAL
C'est au moment où, réunis en université d'été, les patrons du MEDEF redoublent d'exigences pour encore plus de flexibilité, encore plus de liberté de licencier, encore plus de casse des protections sociales que le Tribunal de Commerce a prononcé la liquidation d'ASTEEL-Douarnenez.
Tout un symbole! Les salariés d'ASTEEL ne sont pas les victimes d'une fatalité économique, mais de la stratégie de prédateurs développée par leur direction; une attitude qui est la logique même du capitalisme pour qui ne comptent que les profits des actionnaires. Et les profits, le groupe ASTEEL en engrange de confortables.
Tant pis pour la vie des femmes et des hommes qui, au quotidien, font tourner les entreprises!
ASTEEL à Douarnenez, c'est probablement la fin d'une histoire. Pour autant, le site de l'usine appartient à la Communauté de Communes; il y a un savoir faire, des compétences chez les salariés qui méritent mieux que cette liquidation programmée. Les douarnenistes sont en droit d'attendre de la Collectivité qu'elle se mobilise enfin pour promouvoir un nouveau projet industriel permettant de retrouver sur le site une activité génératrice d'emplois y compris, pourquoi pas, au travers d'une formule de coopérative ouvrière.
La solidarité doit continuer à s'exercer envers les salariés d'ASTEEL qui vont désormais être confrontés au chômage. Malheureusement, les salariés d'autres entreprises de notre bassin d'emploi pourraient connaître la même mésaventure dans l'avenir. Il y a urgence à ce que les forces progressistes de cette Ville se mobilisent et définissent une stratégie de résistance et de contre-offensive aux dégâts du capitalisme; une stratégie de contrôle populaire des outils de production afin qu'on puisse continuer à vivre et travailler à Douarnenez
pour les Alternatifs - Jean Louis GRIVEAU