après les cantonales - suite

Publié le par ababordtoute

La claque du 1er tour infligée, entre autres par les abstentionnistes, à tous ceux dont la vue se limite à l'horizon bouché, mais dominant, du politiquement correct, ne rend que plus "méritoire" le modeste résultat Front de Gauche Citoyen dans notre canton.

Celui-ci s'est fondé sur un thème politique très exigeant - notre référence: le CNR - qui a pu dérouter, ou en tous les cas ne pas motiver, celles et ceux qui n'en sont pas à une approche si recherchée des enjeux.


Ma conviction c'est que, pour peu qu'on s'y coltine par des interpellations mûrement travaillées, ils ( les citoyens qui se défient des agitations de façade politico-médiatique) sont disponibles pour se réapproprier le terrain politique et le fertiliser de ce dont elle (la politique) ne devrait jamais se départir : l'être et le mieux-être ... humains

 

Christian Colimard

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J
<br /> Tribune très libre : Cantonales, suite encore<br /> <br /> Les élections cantonales ne font pas recette. Ce n'est pas que les gens se désintéressent de la politique, c'est surtout à cause d'un manque aberrant d'information sur les enjeux de ces élections,<br /> de la part des politiques et de la part des medias.<br /> <br /> Avec l'avènement d'internet et des blogs, il était facile de présenter ces enjeux, c'est à dire le rôle du conseil général, les possibilités d'action des élus, et les projets des candidats.<br /> Malgré la pression exercée par ABT, je me sentais libre, comme tout citoyen, d'aller chercher l'information afin de déterminer mon choix final. En effet, à chaque élection, je regarde les candidats<br /> en présence, et surtout ce qu'ils représentent, et, à chaque fois, je fais une pré-sélection qui me laisse le choix entre 2 listes : la gauche radicale, et les écologistes.<br /> <br /> Il existe quelques mouvements qui souhaitent d'ailleurs réconcilier ces deux aspects majeurs de la lutte globale à mener : pas de révolution sociale sans révolution écologique, et vice-versa. Je<br /> veux parler du mouvement Utopia, dont je suis adhérent, et de la FASE -la fédération pour une alternative sociale et écologique-, fédération dont Utopia est une des composantes. L'intérêt de cette<br /> fédération est d'œuvrer à l'unité des luttes sociales, politiques et écologiques, et à l'unité des organisations qui soutiennent ces luttes, sans pratiquer l'exclusion au nom d'une « vérité<br /> dogmatique » qui devient incompréhensible dans son sectarisme « incontestable ». Les 2 et 3 avril prochains, la FASE organise une coordination nationale, avec, entre autres, une<br /> proposition de résolution sur les élections présidentielles à venir. (avec un soutien éventuel, mais sous conditions, à Mélenchon).<br /> Cela me semble proche de l'initiative « tous ensemble à gauche » dont je présentais l'appel il y a peu, et qui prône la construction d'une véritable alternative à gauche.<br /> <br /> J'aurais pu aller à une des réunions de quartier organisées par EELV, mais n'étais pas disponible aux dates annoncées. Je n'ai pas vu que le Front de gauche organisait de telles réunions. Je suis<br /> par contre allé au meeting du Front de gauche. J'y ai retrouvé ce qu'est devenu le groupe local Attac : c'est à dire un organisateur de conférences. Les gens ne réfléchissent plus directement à des<br /> questions, ils invitent des « experts » de gauche pour en parler, quitte à les inviter 2 fois à quelques mois d'intervalle.<br /> <br /> Donc, je suis allé voir sur les blogs des 2 candidats. Le blog d'EELV présentait clairement les enjeux de ces élections au conseil départemental, et les propositions du candidat.<br /> Rien de tel sur le blog du front de gauche. Le flâneur y découvrait une abondance de textes à caractère général, en commençant par une critique des positions de Stéphane Hessel, 93 ans. Et un<br /> développement sur le CNR. C'était assez indigeste.<br /> Je crois que les intentions peuvent être louables, mais les réalisations complètement inadaptées au contexte.<br /> Oui, bien sûr, je n'ai pas participé à la campagne. J'ai commencé à m'expliquer sur mes raisons par mail : la confusion du fonctionnement d'ABT avec la campagne du Front de gauche, le mode de<br /> « désignation-imposition » d'un candidat « parachuté » dans la sphère politique.<br /> <br /> J'ai pu dialoguer sur le blog d'EELV, poser des questions.<br /> Et j'ai voté pour EELV, ce que je fais souvent au 1er tour des élections.<br /> <br /> Quant aux positions des uns et des autres pour le 2ème tour : on se maintient quand on peut pour continuer à défendre des idées, cela peut se comprendre, c'est ce qu'a fait ABT en 2008. Ce sont<br /> alors les électeurs qui décident. C'est d'autant plus compréhensible que les partis de gauche qui se sentent hégémoniques traitent avec condescendance les partis plus modestes (voir encore ABT face<br /> au PS en 2008).<br /> <br /> Pour clore ce commentaire : la politique, ça concerne tout le monde, ce n'est l'affaire ni des professionnels, ni des clans sectaires qui ne pensent qu'à «excommunier » ceux qui ne suivraient<br /> pas la ligne. Par contre, ça exige que l'on dialogue, quitte à s'engueuler un peu fort.<br /> <br /> Jacques Ménochet<br /> <br /> <br />
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