défense de l'hôpital

voici un résumé des diverses actions du comité de défense au cours des derniers mois .

Nous savons que  beaucoup de gens, y compris des adhérents, se posent des questions, comme cela a encore été le cas au cours de la permanence du 26 juillet sur le marché de Concarneau, au cours de laquelle des Concarnois ont redemandé à signer la pétition de l'an dernier , et environ 35 personnes ont adhéré.

prochain rendez vous

sur le marché de Trégunc

le mercredi 14 aout de 10h30 à midi 

venez adhérer et soutenir les actions du comité

Le comité de défense a rencontré à sa demande le directeur de l'hopital début juin.

Un courrier avait été envoyé à tous les maires , conseillers généraux, député et conseillers régionaux de CCA pour soutenir cette action.

Nous demandions en particulier que soit immédiatement révisées à la hausse les amplitudes d'ouverture des urgences à Concarneau notamment pendant l'été , et nous voulions avoir quelques réponses précises concernant

• le nombre de Concarnois (et alentours) reçus aux urgences de Quimper
• la réouverture des urgences de nuit
• la position de l'ARS ( agence régionale de santé) sur la "maison médicale'" qu'ils veulent nous mettre à la place
• l'arrivée d'un scanner sur le site de Concarneau

le 1er juillet , une délégation a rencontré  le délégué départemental de l'ARS pour le finistère. Voici un compte rendu de l'entretien, qui recoupe en gros ce qu'avait déjà signifié M . Pautonnier , directeur du CHIC.

interlocuteurs : M. Bourdon, directeur départemental, représentant l'ARS région, Mme Christelle Guérin, en charge de l'organisation du secteur sanitaire n°2 ( en gros Cornouaille)

Nous rappelons pour commencer que nous sommes un comité de défense et que notre raison d'être est donc de porter les exigences de la population en matière d'organisation sanitaire et de défendre, comme notre nom l'indique, l'hôpital de Concarneau , 3è ville du département, faut il le rappeler ?

À sa demande d'un document écrit (comme si depuis 5 ans ils n'avaient pas tous nos courriers dans leur dossiers) nous remettons le livret de témoignages édité en 2011

Qu'en est-il des Urgences après 5 ans de fermeture la nuit, avec de plus, des amplitudes horaires de plus en plus restreintes ?

Réponse nette : il n'y aura pas de réouverture des Urgences de nuit , ce n'est pas à l'ordre du jour . À la question : pourquoi ? La réponse est « parce que c'est comme ça » . Lorsque nous évoquons la fermeture de nuit en 2008 par - soi disant - manque d'urgentistes, M.Bourdon se saisit de cette perche pour justifier qu'à ce jour il est encore plus difficile qu'en 2008 de trouver des urgentistes. Pourtant on en trouve pour Quimper et ailleurs. Nous redisons que Quimper Concarneau, ce devrait être le même traitement, mais la réponse ne viendra pas

Donc, on passe au gros projet de Maison Médicale qui semble être, pour l'ARS, la solution miracle pour l'avenir de la santé et la continuité des soins. L'intérêt de telles structures est de permettre la graduation des soins en fonction des besoins exacts de la population et la rationalisation économique

Descriptif d'une maison médicale :

• Doit être adossée à l'hôpital avec un service d'urgence, « pour avoir une réponse adaptée aux besoins de la population »....Pour assurer des soins ambulatoires en dehors des heures de consultation des médecins libéraux .... avec un point de garde où serait installé un médecin libéral et qui agirait après appel du 15 ???? Nous rétorquons que pour l'adossement au service d'urgences de nuit à CC , c'est plutôt fichu, mais la réponse est là encore très évasive

• Ouverture jusqu'à 24h : mais jusqu'à 9h du matin toujours rien ....donc globalement pas de changement, alors que les activités portuaires ou artisanales en général reprennent bien plus tôt que 9 h

• Projet de Maison Médicale : PAS DE DATE .... Et en attendant RIEN... Nous faisons remarquer que sous prétexte de « dialogue » les instances demandent à nous rencontrer, mais que c'est juste pour nous informer de leurs projets et que depuis 5 ans, s'assoir à leur table de négociations ne nous a strictement rien rapporté en échange. Par exemple au sujet du problème de l'ouverture des urgences jusqu'à 21h pendant l'été : Pas de réponse.

• Nous faisons également remarquer que les médecins de garde ( qui du reste ne sont pas obligés de les faire ) sont dispersés aujourd'hui sur un territoire plus vaste qu'il y a qq années. Il le reconnaît . Il reconnaît que quelquefois le 15 n'a pas de médecin de garde à disposition, que les urgences sont saturées, mais , rien ne changera d'ici ???? …. la maison médicale de garde.

• Nous renouvelons notre demande de statistiques : Nombre de passages des habitants de la zone de Concarneau aux urgences de Quimper, Nombre d'appel au 15 .... etc. Il nous les donnera. Peut être.

• Nous évoquons la question du règlement des honoraires dans une maison médicale avec des prix qui peuvent décourager les populations. On nous répond que cette question du tiers payant pourrait , éventuellement, s’appliquer à une telle structure.

• En résumé , la loi, c'est la loi ; le 15, c'est la loi ; l'organisation du territoire, c'est la loi. À se demander ce qui leur reste comme capacité d'intervention. On a le sentiment qu'années après années, ils cherchent à nous vendre leurs projets, tout en faisant semblant d'être attentif et qu'au final, personne ne nous écoute vraiment. C'est le règne de la technocratie et de l'économie qui fait la loi !

SCANNER:

Généralement associé à la chirurgie, pour compléter un diagnostic ( imagerie « chaude » ). L'imagerie « froide » est une mise à disposition du scanner pour des investigations longuement prévues à l'avance

Sur le site du Porzou, l'activité ne serait pas suffisante pour justifier 1 scanner compte tenu des spécialisations actuelles. Notre réponse : il faut que la population ait accès à ce type d'imagerie au lieu d'aller à Quimper .

Ils ont conscience de cet état de fait et étudieront la question... Il convient que la réponse ne doit pas être élaborée seulement en corrélation avec le type d'activité médicale, mais avec les besoins du bassin de population. Il s'agit de « redéployer » et « objectiver » les équipements disponibles.

Il nous semble cependant qu'ils pencheraient vers un scanner disposé dans un établissement privé auquel les médecins hospitaliers auraient accès, mais en ce cas quid de l'utilisation du scanner aux urgences ? pas de réponse.

Nous rappelons à ce sujet que M.Pautonnier avait dit que le scanner en serait en aucun cas accessible au service d'urgence. La réponse de M.Bourdon n'est pas, a priori aussi catégorique, mais si le scanner est installé dans une structure privée extérieure à l’hôpital, il est bien évident que cela confirme la position du directeur du CHIC.

Le problème de recrutement de radiologue ne se pose pas, il est plus facile de déplacer un médecin sur Concarneau, plutôt que de déplacer des malades que Quimper, d'autre part à l'heure actuelle , l'imagerie peut être lue à distance.

En ce qui nous concerne , le scanner étant financé par des fonds publics, il serait anormal qu'il soit attribué à une structure privée.

Donc à la question : Le scanner à Concarneau est-il une hypothèse ou un objectif ?? la Réponseest : Pour le moment c'est une hypothèse .... même s' il a bien remarqué que pour nous c'est un objectif

En gros beaucoup d'explications sur ce qui nous intéresse peu (pour le moment) tel que l'organisation du territoire sanitaire !!!!! et pas de réponse à nos demandes précises ....

Monsieur Bourdon n'a pas réussi à nous endormir....

Alors on n'a pas fini de se battre!!!!! Il entendra encore parler de nous !!!!!

A la fin de l'entretien nous lui remettons le fascicule édité par l’hôpital qui ne fait même pas mention d'un service d'urgences à Concarneau. Il en prend bonne note... comme s'il ne connaissait pas ce petit bouquin !