démocratie
brève réflexion à méditer dans la période qui s'annonce
même si la situation en France et aux Etats Unis est sensiblement différente on ne peut s'empêcher d'y voir des correspondances dans l'atmosphère de tractations qui enveloppe , tous partis confondus , la course à la circonscription ou à l'investiture.. avec le sentiment désespérant que nos élus les mieux placés ne savent plus rien de nos vies qui suivent tant bien que mal .
qu'y faire ???
d.dieterlé
NOAM CHOMSKY [2]
Aux États-Unis, n'existe qu’un seul parti - celui du business - composé de deux fractions : les « démocrates » et les « républicains ».
Ce qui est couramment appelé « élections » n'est que le choix entre deux politiciens de ces deux fractions, tous deux nés dans des familles fortunées et de grande influence politique, tous deux ayant fréquenté les mêmes écoles particulières et les mêmes universités d’élites où ils ont été formés à devenir des membres de la classe dirigeante.
L’élection est une immense campagne publicitaire qui mène la population à se concentrer sur de grands spectacles personnalisés, et la conduit à penser : « c’est ça, la politique ».
La population a la permission de voter, de temps en temps, d’élire un des candidats choisis par la classe dominante, mais ensuite, elle doit revenir chez elle et s’occuper de sa sphère privée.
via le blog du petit blanquiste (lepetitblanquiste.hautetfort.com/)
et un commentaire "en clair" aux articles précédents
Dans une société apaisée, où la démocratie réelle fonctionnerait, où les citoyens se sentiraient représentés par les hommes qu'ils élisent, un accord de gouvernement comme celui d'EELV et du PS pourrait avoir sa justification.
Dans une démocratie confisquée par une caste, cet accord représente une recette caricaturale de la cuisine électorale que nous impose la 5ème république, où le plus faible, pour obtenir le droit de manger quelques miettes (10%!!!) au banquet des puissants, sape les fondations sur lesquelles il est construit: ne pas tenir sur l'arrêt de l'EPR, c'est rendre caduc toute perspective de sortie du nucléaire à un horizon proche. Admettre, pour satisfaire un baron local, de construire l'aéroport de Notre Dame des Landes, c'est renier la vision d'un monde en décroissance heureuse qui se désintoxiquerait de la frénésie du déplacement.
Comment expliquer après, localement, à Quimper ou ailleurs qu'une équipe municipale responsable se doit d'adapter sa ville au défi énergétique du futur proche ?
Cet accord est dramatique, non seulement pour EELV mais aussi pour tous ceux qui se battent pour sortir de l'horreur économique et du collapsus consommatoire.
Ph. Laporte