Des élus sourds aux besoins des Concarnois

Publié le par ababordtoute

"Instrumentaliser une pseudo concertation menant directement à la régression des moyens octroyés, n'est pas respecter la communauté scolaire.
Nous informer de décisions déjà prises, ne fondent celles-ci en aucun cas, comme nous l'avons fait remarquer lors de la réunion des élus du 31 Janvier.
Quant au dynamisme de l'immobilier présenté comme la panacée à tous nos maux, certains se gardent bien de faire savoir à qui profite un tel développement.
Et pour cause: compte tenu des revenus connus sur Concarneau, force est de constater qu'une part conséquente des mises en chantier ou réalisations annoncées est décalée des besoins. Elles font l'affaire de promoteurs qui visent leur propre enrichissement.
Mais quelle place en faveur des ménages qui jonglent avec endettement, précarité d'emploi, ressources pécuniaires limitées et autres exclusions de toutes sortes?
Ceux là en sont réduits à résoudre du mieux qu'ils peuvent l'équation entre leurs modestes revenus et la nécessité de bien se loger. Pour ceux qui en rêvaient, la propriété est devenue un luxe inaccessible. Même les annonces de nouvelles réalisations des organismes HLM ne les rassurent pas du fait que le montant des mensualités engloutirait une part trop importante de leurs revenus.
Notre conception exigeante de la dignité implique le droit pour tous à l'éducation, au logement, comme à celui du développement économique utile."

 

Christian Colimard et Dominique Diéterlé

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D
merci Jacques pour ces précisions qui complètent les notes que j'avais prises "à l'arraché". En ce qui concerne la culture populaire qui s'opposerait à la culture savante, ou la culture<br /> d'aujourd'hui qui s'opposerait à celle du passé,( ce n'est pas ce que tu dis, mais ce que disent certains),je me faisais la réflexion que les pratiques artistiques sont justement un moyen pour<br /> combler ce fossé. Un jeune qui se gave de rap sur NRJ, c'est à dire en "consommateur" n'a aucune envie d'aller voir ailleurs, mais celui qui commence à écrire, à composer, à chercher les mots et<br /> les musiques qui correspondent à son désir d'expression, devient un acteur artiste(fût -il amateur). Cela l'oblige peu ou prou à explorer le temps et l'espace, la grammaire, le dictionnaire, et les<br /> musiques du temps passé afin de répondre à sa nécessité artistique. Je pense que c'est un peu la même chose pour le graff, ou pour la danse, ou toute autre forme d'expression... Il advient un<br /> moment où l'on veut être meilleur, où l'on se sent une envie de toucher d'autres publics, de s'aventurer dans d'autres chemins et pour cela on a peut être besoin d'une forme d'apprentissage<br /> culturel qui relie le passé au présent, et qui ne se limite pas à une seule couleur. Si la culture ne nous rend pas acteurs, mais seulement possesseur (d'une œuvre, d'un savoir ou d'une technique),<br /> elle manque son but et devient même stérilisante
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