Intervention au conseil municipal

Hors les comptes rendus de presse qui mettent en avant de scène les stériles numéros qui ont agité les "débats" au CM, voici  une brève présentation de mon intervention sur le Document d'Orientation Budgétaire :
Après quelques considérations sur le fait que, concernant un échange sur la prospective de politique à venir, il serait incongru d'évacuer le contexte global de soumission au "...libéralisme triomphant...", j'ai poursuivi dans les termes suivants:
"Disant cela, je ne fais que pointer les effets- et surtout les méfaits- de ce carcan idéologique qui ,appliqué au plan des territoires, ne provoque qu'injustices supplémentaires. D'où notre prise de distance avec ce rapport (le DOB), qui invite à choyer le Concarneau qui est le plus à l'aise et des aménagements pour apparences de prospérité, et à en faire payer la note à la collectivité, toutes catégories confondues...."
Faisant observer que  "...ce type de gestion sature dans les foyers où les comptes sont vite faits puisqu'ils se réduisent à rien, ce rien qui est humainement essentiel ...", j'ai évidemment invité à passer à une "...volonté de s'émanciper des logiques marchandes et de financiarisation que le rapport d'orientation banalise..." précisant que "... ces remarques ne sont que l'écho de très nombreuses insatisfactions, frustrations, à ne pas mépriser".

Malgré le contexte actuel, les duettistes Droite-Ps du CM considèrent, eux, que l'important est de s'en tenir à savoir qui doit paraître comme le meilleur serviteur du Concarneau de prestige, négligeant dans les faits les considérations populaires.
Eloquent !

Christian Colimard

Aujourd'hui, 20 novembre, cette parution  tombe à pic, la  municipalité annonçant son projet  des sables blancs (Le Télégramme ) . Cette commande illustre à propos ce que je dénonçais au CM comme étant une opération " d'aménagement pour apparence de prospérité " financée par la collectivité, toutes catégories confondues. Un cadeau de plus à l'opération immobilière Eiffage, groupe auquel, pour le moins, devrait être imposée une contribution pour moitié du coût des travaux.

Christian Colimard