l'autre économie

Le directeur de la maison pour tous de Kerfeunteun à Quimper fait une brillante démonstration de l'impact primordial des associations en terme de services et d'emploi ( télégramme du 6 novembre)

Nous n'avons cessé de défendre ce point de vue depuis le début : dans le domaine social, culturel et sportif, les associations jouent un rôle de premier plan parce qu'elles sont bien ancrées dans l'économie réelle (celle qui ne s'enfuit pas aux iles Caïman avec le pactole des subventions d'état ! ).

Prenons l'exemple d'une association culturelle qui monte un projet festif ou artistique, et souvent gratuit, ou peu cher,  pour un public lambda : les bénévoles ne sont pas salariés mais une telle association (ça peut aller d'un gros festival à une petite soirée cabaret) a des retombées évidentes sur l'emploi et l'économie locale (non délocalisable) : cachets d'intermittents, achats de marchandises, circulation de public variés, et bien évidemment sur le lien social : implication des jeunes et moins jeunes, ancrage dans le territoire, ouverture à la diversité, action éducative etc...

on pourrait évidemment aller encore plus loin en ciblant l'action irremplaçable des grosses associations qui réalisent une vraie mission de service public ( handicapés, jeunes en difficulté, vieillesse etc ...)

oui, nous aussi , qui sommes bien souvent très ancrés dans le monde associatif, et qui y donnons beaucoup de notre temps libre, nous en avons plus qu'assez d'entendre dire que c'est ce monde là qui coûte exagérément aux collectivités et qu'il mérite donc un bon coup d'austérité pour favoriser, ailleurs, une soi disant économie de bon aloi qui a fait la preuve de son arrogance (nous parlons bien ici des subventions sans contrepartie qui filent directecment dans la poche des actionnaires )

bonne lecture !