régionales (suite)

Un article de journal ( voir ci-dessous) qui nous laisse pensifs, pour le moins, et scandalisés, pour le plus ... entre les deux, toutes les nuances de la grisaille politique où voudraient nous maintenir nos "représentants" élus à la force du dégout des uns et du pis aller des autres.

Chacun pourra en juger à la lecture de ce bel exercice d'auto-satisfaction!

Nous dénonçons la propension à nous traiter comme des enfants sans jugement, pétris de naïveté et d'ignorance pour qui tout ce beau monde des politiciens veut nous faire passer .

Ils veulent nos refaire le coup de l'union sacrée d'une gauche en lambeau, dont nous prétendons qu'ils n'ont plus le nom. Tout cela en vertu d'une sorte de bons sens pragmatique dont l'obsolète gestion de "bon père de famille " n'est pas vraiment éloignée, et se double aujourd'hui du cri de ralliement des "va-t-en-guerre".

Au deuxième tour sur Concarneau, le chiffre des bulletins blancs et nuls était en nette augmentation. Qu'ils daignent également s'en souvenir ...

Et n'abandonnons pas nos rêves, même si c'est tout ce qu'il nous reste !

D.Dieterlé

Après le second tour des régionales , ça continue.
L'objet de la politique demeure confiné à l'élection qui place les uns ou les autres aux manettes . Pour faire quoi?
Tenir les manettes! Pour quoi faire? se gargariser jusqu’à la prochaine fois, en nous faisant payer l'incurie du "Tout pour la finance et le marché".
Et dire que c'est malgré ce registre que s'énonce un satisfecit indécent concernant une participation électorale plus élevée, mais au ras des pâquerettes, nouveau curseur de légitimité de représentation dans les institutions. Bravo aux champions du dépeçage de la démocratie.
Et si nous allions plutôt puiser du côté de l'autre moitié ?
Celle des non exprimés, toute catégories confondues, qui disent pourtant plus et souvent mieux que les électeurs " favorables" à tel ou telle écurie.
Il y a sans doute là, sans renoncer à ceux qui s'égarent, ou se fourvoient, du socle commun à forger. Surtout sans attendre les couperets des scrutins.

C.Colimard