tout le monde le 10 février à NDDL
courrier reçu ce matin dans la boite à lettres d'ABT
"Tout le monde à NDDL le 10 février," c'est le mot d'ordre pour la fête, le carnaval, et pour une nouvelle démonstration de notre soutien à tous ceux et celles qui habitent là-bas et souhaitent y rester. Pour l'instant de nombreuses personnes se sont déjà inscrites pour prendre le car au départ de Quimper. Nous pourrions peut-être prévoir un deuxième car, de nouvelles inscriptions arrivent...
Pour cela, il faudrait au moins 25 nouvelles inscriptions d'ici à mardi soir. On peut sans doute y arriver si tout le monde fait passer le message dans ses réseaux....
PS : si certains.es ne peuvent pas venir mais veulent soutenir financièrement le voyage, vous pouvez envoyer un message à : cotintoulec@wanadoo.fr ou ijin@orange.fr
Si d'autres personnes viennent en voiture et souhaitent proposer des places de co-voiturage aux 3 arrêts de car, envoyer un message aussi.
Infos pour le car Inscriptions à : cotintoulec@wanadoo.fr ou ijin@orange.fr
Départ à 9h (arriver un peu avant) parking Gloaguen, impasse de l'Odet, près de la salle Omnisport, Quimper ( derrière la gare )
Retour : 18 h 30 dans le car à Notre-Dame des Landes / arrivée vers 22 h 30 à Quimper
Arrêts prévus à Coat Conq, La Boissière à 9 h 25 et à Kervidanou à 9 h 50 pour Concarneau et Quimperlé
Car 60 places - Tarif entre 12 et 15 euros selon le nombre de personnes inscrites et si des gens donnent un peu plus, quelques places à tarif solidaire pourront être attribuées
Prévoir des bottes pour la journée et des chaussures pour le car pour éviter un gros nettoyage aux chauffeurs.
Prévoir aussi pique-nique pour le midi dans le sac.
Le 10 février à midi, grandes déambulations carnavalesques à la zad de Notre-Dame-des-Landes.
Depuis la décision du gouvernement, nous pouvons le dire clairement : le 10 février sera un jour d’allégresse, l’occasion de fêter tous ensemble la victoire du mouvement contre le projet d’aéroport et d’enraciner encore un peu plus l’avenir de la zad.Cette célébration se déroulera trois jours avant le mardi gras, en pleine période de carnaval. S’il est une fête qui permet de narrer la geste des humbles chahutant les puissants, c’est bien celle-ci. Nous souhaitons donc qu’elle vienne inspirer le ton, le rythme et l’esthétique de la journée. Mais le carnaval dispose d’un autre attrait : fête des passages, il survient quand l’hiver n’a pas encore laissé place au printemps, que les jours peinent à rallonger, qu’une saison vient de se finir sans qu’on ait encore basculé dans la suivante. Autant d’allégories rappelant la fin de cette lutte d’un demi-siècle contre l’aéroport qui laisse place à de nouveaux enjeux et combats, ici et ailleurs. Ne nous y trompons pas, le carnaval ne célèbre pas un changement d’ère, il l’accompagne, voire le suscite. Rite grâce auquel on se projette ensemble dans l’avenir, confiants face à nos incertitudes, il est le premier jour des saisons futures.
Le 10 février, deux cortèges forts de musiques et de chants partiront donc du Gourbi et de Saint-Jean-du-Tertre aux alentour de 13h. Nous vous y convions déguisés autour d’un thème large et équivoque : « Nous sommes bocage ». Revêtez vos plus belles cornes de buis, arborez un superbe pelage de boue ou des plumes de granit… peu importe, nos costumes seront du bois dont on a défendu et sauvé cette terre. Armés de cette exubérance, nous pousserons des chars et des charrettes pleines d’objets. Nous avons besoin de vous pour les remplir. Nous vous proposons d’apporter des représentations de choses qu’il vous tiendrait à cœur de voir disparaître avec l’aéroport. Certaines luttes sœurs envisagent déjà de construire de grosses maquettes en carton symbolisant ici un méga-transformateur aveyronnais, là une poubelle nucléaire meusienne, ou encore un TGV transalpin. Ce sera donc le moment de mettre en avant nos combats communs et la solidarité entre nos luttes. Mais rien n’exige de limiter notre imagination à des infrastructures ou des GPII, et nous sommes sûrs que les idées ne vous manqueront pas pour illustrer ce contre quoi vous luttez.
Les cortèges convergeront jusqu’à la ferme de Bellevue où un énorme caramentran représentant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes nous attendra. Grâce aux bagagistes du mouvement, nous l’agrémenterons de tous les objets trimballés dans les défilés puis nous laisserons le soin à l’animal totémique le plus célèbre de la zad d’y bouter le feu. Nous n’aurons plus qu’à danser et chanter à nos succès passés et à venir.
En vous espérant nombreux, joyeux et toujours déterminés.