Conseil Municipal du 1er mars
On trouvera ci dessous le compte rendu de Ouest France paru ce samedi 3 mars.
Le titre en est un peu (assez ? très ?) équivoque. La Ville n'a jamais été vraiment en zone rouge question finances. On ne dit pas cela pour donner un satisfecit à la gestion antérieure du PS, mais toutes les villes sont, plus ou moins endettées, selon les périodes : on remarque toujours une poussée de fièvre dépensière dans les deux ans qui précèdent les élections et un peu moins en début de mandat. Concarneau n'a pas échappé à la règle, et l'audit réalisé au début de la gestion Fidelin n'était pas catastrophique ... La vraie question est de savoir à quoi ces budgets successifs ont été employés.
Rappelons qu'en dehors des dépenses incompressibles : personnel, entretien de voiries et de bâtiments, écoles, CCAS, et autres budgets municipaux , il reste toujours une marge de manœuvre de quelques centaines de milliers, ou de quelques millions d'Euros, selon la taille des villes, pour faire des CHOIX POLITIQUES. C'est à cela qu'on reconnait le véritable engagement d'une mairie envers ses citoyens, et non pas dans des assommoirs de chiffres à qui l'on fait dire ce que l'on veut .
Que fait la ville pour ses administrés ? qui favorise-t-elle ? à quel nombre de sociétés privées délègue-t-elle ses prérogatives ? que fait-elle pour le social, la culture, le sport de masse ( et non de haut niveau ou de haut revenus), le bâti social, la santé, le bien être des personnels etc . ?
Quand on voit depuis combien de temps la ville de Concarneau traine les pieds pour soutenir, même du bout des lèvres, le projet de centre de santé, quand on voit la baisse de la subvention à la Balise, quand on voit que l'aménagement de la "deuxième salle de spectacle " de Concarneau (la CHAPL) a été jeté aux oubliettes, et qu'à coté de cela prospèrent les évènements nautiques et l'immobilier rentable sur la ville, sans parler du traficotage des comptes sur les subventions au privé ... on a vite la réponse politique à ces questions budgétaires !