13 mars - allons voter !

Publié le par ababordtoute

Vous le savez ABT n'a pas pris parti dans cette élection pour telle ou telle liste

mais voici pêle mêle quelques infos reçues qui nous conforterons dans nos choix respectifs

A BABORD TOUTE ! de toutes les façons ....

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La campagne se termine
Les bonnes questions ont-elles été posées?


La réforme des collectivités territoriales va encore éloigner les décisions de la population !
l'aboutissement de cette décentralisation ne vise pas à plus d'autogestion, d'autodétermination, c'est même tout l'inverse!

Est ce que l'on veut la suppression des départements? Est ce l'on veut que la région ne serve qu'à appliquer des directives européennes iniques? (Est ce que LE DRIAN, FERRAND et HERIAUD avaient un mandat pour aider BACHELOT à liquider l'hôpital publique de CARHAIX?)

Est-ce l'on veut que l'Europe décide de tout ? Santé, Retraite, Éducation...

Certains s'offusquent que la population ne connaisse pas le nom du président de région. Mais à quoi bon savoir qui il est si l'on ne sait pas ce qu'il fait et surtout pour qui il le fait ? (ou ... si on ne le sait trop bien)

Comment cette population est-elle devenue ignorante de la chose politique? Est-elle ignorante des divergences d'intérêts qui opposent le riche et le pauvre, le fort et le faible? Ignorante de ce qui différencie la droite de la gauche, de ce qui oppose parfois l'intérêt commun à l'intérêt particulier? Nos enfants savent-ils que le libéralisme économique et politique n'est que la liberté du fort d'opprimer le faible (déréglementation, privatisation des bien communs, marchandisation de tout (eau, éducation, santé..)? Comment en sommes nous arrivé là?

L'heure n'est plus fort heureusement à couper des têtes. Mais qui peut encore croire que les tenants du pouvoir et des richesses vont bien vouloir abandonner leurs privilèges? Partager ? et préserver la planète sans que l'on crée le rapport de force qui les y oblige?

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Poste : 2 suicides en 8 jours à La Poste


Afin d'accroitre un peu plus la rentabilité de l'entreprise, ses dirigeants intensifient les pressions sur le
personnel
: organisation du travail et restructurations, pressions commerciales, objectifs inaccessibles, ... sans
se préoccuper des conséquences sur les vies personnelles.
Une telle politique occasionne une augmentation de la souffrance au travail. Souffrance bien réelle
pointée par des assistants sociaux et des médecins de prévention avec un accroissement du nombre de dépressions, d'arrêts maladie, de prises de médicament.

Cette semaine, un collègue de Seine Maritime s'est suicidé, mettant en cause par courrier l'acharnement
de sa hierarchie, selon la presse. Un autre postier s'est suicidé dans la Meuse où pour ses collègues et sa
famille, il ne fait aucun doute que son acte est lié à sa situation professionnelle de reclassement à La Poste.
Si l'on y ajoute les tentatives (3 à Marseille, une dans l'Orne, une à Blois), la situation devient alarmante.
La Poste ne doit pas se dédouaner de ses responsabilités et faire comme si elle n'en avait pas
Ne rien faire nous rendrait complices de prochains drames à La Poste.

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Bourse : Frédéric Lordon dresse un constat froid et lucide du fonctionnement des marchés financiers. Destruction de valeur, vampirisation des entreprises par les établissements financiers, le chercheur au CNRS en déduit une solution radicale mais aux conséquences positive.

Dans un long papier paru dans le monde diplomatique vous préconisez la fermeture de la Bourse. Est-ce vos options politiques de dangereux gauchiste désireux de couper des têtes, ou vos motivations s’inspirent-elles d’une argumentation compatible avec un monde capitaliste ?
 
Les idéologues libéraux, qui ont l’amnésie intéressée, voudraient faire oublier cette période du fordisme dans laquelle la finance a été cadenassée, la Bourse inexistante… et la croissance étincelante. Or que je sache, le fordisme, ça n’était pas le Gosplan ni les soviets mais bien le capitalisme. Mais la vraie réponse à cette question est ailleurs. Elle consiste à dire que, dans la logique même des entreprises d’aujourd’hui, la Bourse est une aberration :

1) les entreprises vont moins s’approvisionner en capital à la Bourse qu’elles n’y vont s’en faire dépouiller, puisque ce que les actionnaires leur extorquent (en dividendes et en rachat d’actions) finit par l’emporter sur ce qu’ils leur apportent, de sorte que ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse ;

 2) la contrainte actionnariale censure une part de plus en plus importante de l’investissement en écartant les projets jugés insuffisamment rentables (et l’« insuffisance » commence à 10% voire 15%...), par conséquent la Bourse est un frein au développement économique ;

3) les entreprises sont soumises par l’actionnaire à des contraintes de gestion (modes managériales successives, court-termisme…) incompatibles avec la conduite de moyen-long terme de projets industriels;

4) et le comble du paradoxe est atteint lorsque les actionnaires finalement découragent eux-mêmes le financement par action puisque les nouvelles émissions ont des propriétés dilutives…

/...

En fait, ce n’est pas vraiment la fermeture de la Bourse que vous prônez, mais une sorte de ralentissement de son cours, que vous décrivez comme infernal. En quoi, la fin de la cotation permanente, c’est à dire en continue des titres est-elle apte à redistribuer les cartes ?

Mais si mon bon monsieur, c’est bel et bien la fermeture de la Bourse que je prône ! Je concède que c’est un peu rude à avaler… Cependant pour les petits estomacs, j’ai une sorte de formule à la carte, avec un étagement de recettes anti-actionnariales rangées dans l’ordre de l’épicé croissant. En amuse-bouche, je propose, en effet, de commencer par une formule de « ralentissement » en abolissant la cotation en continu, remplacée par un fixing mensuel (ou plurimestriel).
Puis on entre dans le roboratif avec le SLAM (Shareholder Limited Authorized Margin) qui est un impôt non pas sur les profits d’entreprise (comme on le lit parfois) mais sur la rentabilité actionnariale, et qui plus est un impôt de plafonnement : c’est-à-dire qui prend tout au-delà d’un certain seuil maximal autorisé de rentabilité, le but de la manœuvre étant de cisailler les incitations actionnariales à pressurer toujours davantage les entreprises puisque tout ce qu’elles leur feront cracher en plus pour les actionnaires leur sera confisqué. Le plat de résistance bien sûr, c’est la fermeture de la Bourse elle-même. Chacun puisera là dedans selon son appétit politique et la conjoncture du moment.

Pensez-vous que les partis de gauche de gouvernement soient capables d’intégrer vos arguments ?

Les partis de gauche de gouvernement mangent des graines et font à peine cuicui !
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