12 novembre- providentiel ?
La récente démission de deux éléments bien à gauche du PS (Nolez et Mélenchon) qui ruaient dans les brancards depuis pas mal de temps, inspire nombre de chroniqueurs et correspondants qui espèrent toujours la constitution, non pas d'un nouveau parti unique, unifié ou réunisseur, comme on voudra, mais l'alliance des forces en présence à la gauche du PS : antilibéraux, vrais écolos, supporters du NON de gauche au référendum de 2005 et autres rêveurs d'un autre monde non capitaliste qui pousserait à l'existence d'après la crise un nouveau pari pour l'humanité : social, écologique, égalitaire, et solidaire ! rien de moins!
Les rêves incertains ne doivent pas nous cacher que le salut de nos avenirs actuellement en déroute ne peut pas venir de quelques hommes providentiels, si critiques et pertinents fussent-ils !
Le départ de militants notoires du PS est certes un signe que certains attendaient depuis longtemps, suffira-t-il pour remettre en marche cette belle énergie de 2005? à cette époque non plus , rien n'était facile, ni joué d'avance , pourtant on y a cru, et on a eu raison d'y croire . Qu'est ce qui nous fait défaut aujourd'hui ? la perspicacité ? le courage ? les idées?
Rien de tout cela.
Il nous manque le peuple !
Ce n'est pas à nous ( qui, nous ?) qu'il manque , du reste, mais à lui-même.
C'est de la population que viendront le mouvement et l'élan collectif que chacun espère.
Sera-t-elle au rendez vous des prochains combats ?
Le devoir de ceux qui ont conquis quelque responsabilités ( de qui les tiennent-ils, là encore, si ce n'est d'une part de la confiance populaire) est d'être là où fermentent la lassitude et la révolte, ni devant, ni derrière, mais AVEC.
Le devoir de ceux qui luttent est d'être prêt au réveil de ceux, plus nombreux encore, qui ne donnent plus leur confiance à personne: abstentionnistes, exclus, découragés, mis sur la touche et devenus indifférents à ce qui se trame sans eux .
Jusqu'à quand ? Jusqu'à quel point de désengagement ?
Voilà ce qu'il faut dire : sans vous tous, nous ne ferons rien !
"Surtout ne crois pas à ta supériorité, mais répète-toi cent fois le jour que tu n'es qu'un apprenti de l'atelier social et que les progrès se réaliseront, non par un individu, mais par le groupe sans cesse plus étendu." Jules Lermina.
Les rêves incertains ne doivent pas nous cacher que le salut de nos avenirs actuellement en déroute ne peut pas venir de quelques hommes providentiels, si critiques et pertinents fussent-ils !
Le départ de militants notoires du PS est certes un signe que certains attendaient depuis longtemps, suffira-t-il pour remettre en marche cette belle énergie de 2005? à cette époque non plus , rien n'était facile, ni joué d'avance , pourtant on y a cru, et on a eu raison d'y croire . Qu'est ce qui nous fait défaut aujourd'hui ? la perspicacité ? le courage ? les idées?
Rien de tout cela.
Il nous manque le peuple !
Ce n'est pas à nous ( qui, nous ?) qu'il manque , du reste, mais à lui-même.
C'est de la population que viendront le mouvement et l'élan collectif que chacun espère.
Sera-t-elle au rendez vous des prochains combats ?
Le devoir de ceux qui ont conquis quelque responsabilités ( de qui les tiennent-ils, là encore, si ce n'est d'une part de la confiance populaire) est d'être là où fermentent la lassitude et la révolte, ni devant, ni derrière, mais AVEC.
Le devoir de ceux qui luttent est d'être prêt au réveil de ceux, plus nombreux encore, qui ne donnent plus leur confiance à personne: abstentionnistes, exclus, découragés, mis sur la touche et devenus indifférents à ce qui se trame sans eux .
Jusqu'à quand ? Jusqu'à quel point de désengagement ?
Voilà ce qu'il faut dire : sans vous tous, nous ne ferons rien !
"Surtout ne crois pas à ta supériorité, mais répète-toi cent fois le jour que tu n'es qu'un apprenti de l'atelier social et que les progrès se réaliseront, non par un individu, mais par le groupe sans cesse plus étendu." Jules Lermina.