26 juillet - cogitations estivales

Publié le par ababordtoute

Un mois sans blog, c'est peu et beaucoup à la fois !

C'est le temps des congés pas celui de la mise à la retraite.

D'autant moins que ces deux références à l'actualité nous en évoque une autre, aussi existentielle : celle de la chaleur nauséabonde qui envahit le cloaque estivale des affairismes politico- financiers.

De connivence en corruptions, ça sent le régime pourri.

 

A coup de super brouillages pseudo sécuritaires, à partir de faits divers révélateurs de l'état de délabrement de la société (banlieues, intervention policière en cité, gens du voyage etc.), ce régime tente pourtant d'éviter que le bon peuple ne s'implique sur l'essentiel : se libérer de ce système, le virer !

Oui, le virer.

Mais pour quels autres fondements de pouvoir d'un autre vivre ensemble solidaire ?

Quelle autre représentation qui traduise les intérêts populaires ?

Celle là même qui prenne en charge les intérêts généraux, la justice sociale, en pratiquant le difficile exercice de les mettre en adéquation avec les aspirations des individus particuliers.

 

Au delà de l'incantation, il devient pressant de faire que chacun (es) s'en mêle .

Nous explorons laborieusement ces possibles.

Renforçons le mouvement.

 

Christian Colimard

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J
<br /> Cher Christian, nous sommes en juillet, les cogitations estivales te font perdre la notion du temps, et je te comprends, tant la pression-répression est obsédante pour le pouvoir en place... si<br /> bien qu'on a l'impression de se traîner parce que le déclic libérateur tarde à se manifester et à engendrer une vraie révolte populaire, grave et festive à la fois...<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Bravo ! Attention quand la Panthère Grise se réveille ...<br /> <br /> On sent même comme un léger glissando du rouge vers le noir...<br /> <br /> Il y a quarante ans, Daniel Guérin écrivait :<br /> De l'avis de Proudhon, " la démocratie n'est rien de plus qu'un arbitraire constitutionnel ". C'est par une " ruse " de nos père que le peuple a été proclamé souverain. En réalité, il est un roi<br /> sans domaine, le singe des rois, qui, de la grandeur et de la munificence royales, ne conserve que le titre. Il règne et ne gouverne pas. En déléguant sa souveraineté par l'exercice périodique du<br /> suffrage universel, il renouvelle tous les trois ou cinq ans son abdication. Le dynaste a été chassé du trône, mais la royauté a été conservée tout organisée. Le bulletin de vote, entre les mains<br /> d'un peuple dont l'éducation a été volontairement négligée, est une supercherie savante dont seule profite la coalition des barons de la propriété, du commerce et de l'industrie.<br /> <br /> Mais Daniel Guérin rajoutait :<br /> Mais la théorie de la souveraineté du peuple contient en elle-même sa négation. Si le peuple tout entier était vraiment souverain, il n'y aurait plus de gouvernement, plus de gouvernés. Le<br /> souverain serait réduit à zéro. L'Etat n'aurait plus la moindre raison d'être, il s'identifierait avec la société, il disparaîtrait dans l'organisation industrielle.<br /> <br /> Comme on le voit, on n'a pas le cul sorti des ronces !<br /> <br /> Cassandra<br /> <br /> <br />
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