fermeture de Kérose, suite
S'agissant de la fermeture programmée de l'école de Kérose, je pense qu'un type de démarche devrait être privilégié, comme pour d'autres problèmes qui se posent dans une vie communale :
La fermeture a été décidée par la mairie, en accord avec l'académie, en passant par-dessus la tête des principaux concernés que sont les enseignants, le personnel communal rattaché à l'école, les parents et les élèves.
Alors, le fait de tracter, comme le propose Marc, me paraît ajouter un avis qui reste extérieur à celui des principaux intéressés, même si l'expression d'un contre-pouvoir est importante.
Ne serait-il pas plus judicieux d'organiser, à grands renforts de distribution d'informations, une grande réunion avec tous les acteurs concernés, évoqués ci-dessus, ce qui permettrait de mettre sur la table les attentes, les problèmes soulevés par les 2 solutions (fermeture ou pas, même si la décision est prise pour l'instant), la nécessité d'aménager une solution viable et durable, etc... Tout cela avec nos 2 élus, ce qui manifesterait une volonté d'écouter les besoins des acteurs de ce secteur clé de la vie de la commune, et ce qui ne manquerait pas de soulever des questions ou des propositions auxquelles nous n'aurions pas nous-mêmes pensé auparavant.
Et cela nous permettrait de mettre en oeuvre concrètement une assemblée à caractère démocratique autour d'un problème précis qui se pose aux citoyens de la commune.
N'est-ce pas la méthode à privilégier dès lors qu'un service public est mis en cause dans son application ?
Jacques Ménochet
La situation est plus complexe qu'il n'y parait: les parents de l'école de Kerose ont , semble-t-il été consultés, et sans doute ne voulaient ils pas d'une école au rabais avec une seule classe de 25 enfants et la suppression d'un poste d'ATSEM , c'est à dire aux conditions imposées par l'académie, et validées par la mairie.
Ce contre quoi nous nous élevons c'est que dans ce dossier , comme dans celui des autres fermetures de classe, ou dans celui des urgences de l'hôpital, la municipalité actuelle réagit mollement et cherche au contraire d'emblée les solutions les moins couteuses pour elle, ce qui revient dans les faits à entériner la politique actuelle de l’État sans prendre en considération les intérêts réels des populations.
Le service public n'est pas soutenu par des élus qui ne sont pas en lutte au coté de leurs administrés quand il le faudrait, pour contrer les décisions imposées par une politique purement comptable. La politique municipale dans son ensemble fait le choix du service rendu au privé , écoles et autres, en négligeant ce que devraient être ses vraies priorités, et cela, sous de faux prétextes.
Dominique Diéterlé