Pour que les urnes comptent encore
Avec les Législatives, la droite est une nouvelle fois électoralement battue : satisfaction.
Pour changer à l'avantage du peuple, tout reste pourtant à faire.
Score historique, triomphe, du PS ?
En tous les cas, eux ils sont aux anges... sur, ou dans un nuage. Sauf qu'un nuage assombrit aussi souvent les paysages. Au point de cacher à beaucoup l'indication essentielle des scrutins successifs à résonance locale : Les faibles taux historiques mais bien réels de suffrages exprimés : 38,5% aux cantonales de 2011, 51% aux législatives de 2012.
Et donc, avec ces résultats, un manque notable d'adhésion envers ces dirigeants qui squattent les lieux de pouvoir institutionnels pour que durent les dominations actuelles des plus aisés.
Au lieu de considérer ces désaffections comme données négligeables, regardons-les plutôt ( pour une part importante) comme un ferment possible de prochaines constructions.
Avec les nouveaux espaces militants, c'est une toute autre dynamique qui peut prendre corps.
La course aux fonctions pour l'immersion dans le système ne sera plus la dominante des enjeux.
L'action politique crédible a besoin de ce nouveau scénario du "toutes et tous en scène".
Ne lâchons rien... et les urnes compteront encore.
Christian Colimard