18 fevrier - conseil municipal (part 2)
Le deuxième point débattu au conseil du 11 février était la convention pour le financement du bateau portant les couleurs de Concarneau et de St Barth dans la course du même nom.
Cet évènement est déjà surmédiatisé sur Concarneau, alors à quoi bon nous faire voter une convention qui entérine des dépenses déjà engagées, des skippers déjà embauchés, un bateau déjà armé ?
Le maire nous répond que cela a déjà été voté lors du débat budgétaire et qu'il s'agit seulement de formaliser les actions mises en oeuvre !
On nous répond également que les skippers en question gagnent moins d'argent que n'importe quel footballeur professionnel !
Certes ! Il n'empêche que cette "fête populaire du sport et de l'image dynamique de la ville" coûte un maximum d'argent public ( ville + conseil général+ conseil régional pour un total "avoué" d'environ 500 000 €, sans compter le film de promotion largement diffusé en janvier et tout un tas de frais annexes dont on ne saura jamais le coût exact) donné à des groupes financiers pleins aux as qui pourraient prendre en charge 100% du financement, ne serait-ce que pour avoir le droit de pavoiser la ville avec leurs fanions publicitaires !
Vive le sport, la voile, et la fête, mais pas avec une telle débauche de moyens, au moment où l'on nous fait pleurer sur les caisses vides !
Etait-ce donc bien le moment d'engager des frais supplémentaires avec l'armement de ce bateau aux couleurs de Concarneau ( La collectivité de St Barth est plus maligne qui fait supporter sa participation par sa Chambre de Commerce!!)
Qu'en pensent les concarnois qui n'ont pas vraiment eu voix au chapitre en la matière ??
voici à ce sujet l'intervention écrite que nous avons lue en Conseil
Soucieux de nos finances, nous le sommes nous aussi Mme Depoid !
Devoir engager ces moyens supplémentaires à cette occasion? Déjà que Concarneau a le mal de mer! Là, ça va tempêter.
Parce que, quand elle va découvrir ça,,, je l'entends déjà la vox populi...en tous les cas celle à qui, nous, " A Bâbord", nous portons attention...
100000euros, 657000francs... dont la moitié supportée par la ville de Concarneau, et pas financé par Nexity ! (par exemple,au hasard ?) pour marquer son attention à l'égard de la population de Concarneau.
50000 euros, Soit l'équivalent de plus de un-huitième des subventions de fonctionnement de la totalité des assos qui oeuvrent tout au long de l'année pour s'efforçer d'améliorer le vivre ensemble à Concarneau, ainsi que l'accès au plus solidaire, au mieux culturel pour tous, l'accès aux loisirs et à la fête hors show-biz... Subventions dont on vient de débattre.
Mais là, ça n'aurait plus rien à voir, on change de registre: on plane, on surfe sur la crise envolée (ou envoilée, je ne sais pas). Là, c'est cap sur le bling-bling - pas celui des haubans, ils ont leur place - Non ! Celui du jack-pot de cette opération...
Mais il parait que ça fait pas très cher pour financer le mythe des retombées économiques et sociales de la COM !!
La com, comme carburant des moteurs de la prospérité. Sacré trouvaille: ça fait vendeur, bon chic bon genre, 1er de la classe. Et tant pis pour ceux que l'école n'a pas gâté, et que le système relègue à la marge.
Décidément, il y a ceux qui trinquent à la santé des affaires... et ceux qui trinquent en payant la note.
Comme quoi, que ne fait-on pas avec les mots? On fait deux mondes qui fonctionnent décidemment différemment: le point suivant à notre ordre du jour l'illustre à propos. Cela ne vas pas vous échapper, vous verrez. ( Il s'agit de voter le prix de location d'une cornemuse "à l'année" pour les musiciens amateurs de l'Ecole Municipale de Musique.... dont nous pensons que cela devrait être un service gratuit)
Et puis, tout de même, petit rappel: 500000 euros d'argent public! C'est le ticket d'entrée de la course. Tout cela quand dans l'actualité, il est fortement fait état d'un dogmatique besoin de "ralentir la dépense publique". Ca n'a décidemment pas le même sens selon les destinataires : Intérêts particuliers ou intérêt général.
Nous ! cet argent public, semé comme ça, à tout vent, ça nous donne le mal de mer!
Il y a d'autres financements possibles! sans se vendre! Alors, pour vous qui devriez être si bien en cours du coté de là ou se génère l'argent, pourquoi ne pas avoir plus exploré-comme semble l'avoir fait la collectivité de St Barth- le monde économique ?
Nous voilà rendu à faire l'apologie de St Barth. On marche sur la tête... :-)
Vous voyez, nous n'avons pas d'a-priori sur cet événement.
C'est seulement son mode de financement qui nous fait problème.