26 mai - manifestations

Publié le par ababordtoute

extrait de l'artcile du télégramme de dimanche 25 mai

URGENCES DE NUIT. UN MILLIER DE PERSONNES DANS LA RUE

Un millier de personnes ont participé, hier, à la manifestation pour le maintien des urgences de nuit au Porzou. Dans l’esprit des participants, il ne s’agit en aucun cas d’un baroud d’honneur.

Les grandes manifestations se font rares à Concarneau : celle d’hier matin devrait marquer les esprits. À l’appel du comité de défense de l’hôpital, élus de tous bords, membres du personnel et usagers ont répondu massivement présents pour défendre les urgences de nuit, qui doivent fermer le 2 juin.

« Sommes-nous obligés de subir ? »
Au total, c’est environ un millier de personnes qui se sont réunies au Porzou avant de défiler vers le pont du Moros. Ils ont manifesté dans une ambiance bon enfant, mais avec la conviction partagée que rien n’est joué, malgré la fermeté affichée par la direction du centre hospitalier de Cornouaille. « Sommes-nous dans l’obligation de subir la casse de l’offre de santé publique locale ? Notre mobilisation est 
la meilleure réponse face à cette démolition », a martelé Jean-Paul Sacré, président de la communauté de communes, lors des prises de parole précédant le départ du cortège. Les propos de Jean-Paul Sénéchal, de Sud-Santé, s’exprimant au nom des personnels hospitaliers, auront été particulièrement remarqués. Il a notamment évoqué les « mensonges » des médecins urgentistes du Centre hospitalier qui, dans un communiqué (notre édition d’hier), ont fait savoir qu’ils approuvaient le projet de la direction.

« Il faut refuser ce plan de casse qui nous met en danger de mort ».
Yves Jardin, de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, ne dit pas autre chose : « Concarneau n’est qu’un exemple de la destruction sans précédent que  connaît le service public de santé. » Des représentants de Carhaix et Pont-l’Abbé étaient présents hier matin. La méthode de la direction a également choqué. André Fidelin comme Jean-Claude Sacré ont parlé de «mépris», en revenant sur son absence lors de la table ronde, organisée mardi. 
De son côté, le comité de défense de l’hôpital va mettre sur pied une nouvelle manifestation, cette fois-ci en centre-ville. Marcel Tilly, l’un de ses représentants, résume sa position :
« Ne pas accepter, ne pas laisser faire. »


PROCHAIN RENDEZ VOUS :

SAMEDI 31 MAI 10h30 - PLACE DES HALLES

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