1er mai - urbanisme Compte rendu 1
Environ 25 personnes ( dont 6 élus de la majorité municipale ... faut-il donc qu'on les inquiète !!! ) étaient présentes au débat de jeudi soir
Voici l'intro faite par C. Colimard pour lancer le débat
" Nous avions dit avant l’élection municipale que nous nous efforcerions de travailler à favoriser l’intervention directe des habitants sur les enjeux de ce qui conditionne leur vie.
Dans notre esprit le rendez vous de ce soir en est une traduction.
Voici, pour l’engager, quelques réflexions
Nous pouvons dire que la vie de la cité se caractérise par 3 à 4 choses essentielles qui sont intimement mêlées.
- Les activités économiques, les emplois et la qualité de ces emplois, les rémunérations qu’ils génèrent pour les actifs comme pour les retraités
- L’ éducatif, le culturel, l’associatif au sens très large
- Le cadre de vie, et à ce titre l’habitat dans un environnement urbain agréable à tous, dynamique, vivant, animé, partagé.
C’est ce dernier chapitre qui nous intéresse ce soir, avec la recherche de propositions pour cerner le « comment » et le « pour qui ? », au regard de l’action publique en la matière.
La réponse que nous privilégions concernant cette action publique c’est que, dans tous les cas, aucune action ne sera engagée sans les habitants, ou par-dessus leur tête, avec des faux semblants confondant information et concertation, entraînant le risque que tout se passe dans leur dos.
Pour nous, le face à face à privilégier ne peut être en aucun cas celui l’institution avec les promoteurs de l’immobilier spéculatif, ce serait alors ouvrir la voie à l’affairisme.
Avant l’élection nous avions dit que cette logique ne pouvait produire que des déconvenues en terme d’utilité sociale.
Nous sommes toujours sur ce même registre, et ce qu’il est convenu d’appeler « la crise » est venu conforter cette réflexion. On a pourtant le sentiment que tous ces changements apparents en matière d’aménagement urbain, ne changent rien en réalité quant à la conduite des affaires. Par quel que bout que l’on prenne le sujet, et quelle que soit la période par laquelle on l’aborde, l’évolution de l’urbain local est la dimension de notre quotidien qui fait le plus « saliver » … et noircir le plus de papier.
Il n’est qu’à songer aux appellations telles que : OPAC, Habitat 29, Eiffage, Vinci, Nexity, Emelgé et autres European Home group, pour situer les approches diverses, et différentes quant aux logiques qui portent les implications de ces acteurs.
Cela questionne la dimension politique de l’institution publique locale au regard des besoins des Concarnois en matière d’habitat et de logement.
Des Concarnois qui voudraient le rester, comme de ceux qui veulent le devenir.
Voici deux exemples qui nous confortent dans notre analyse.
- Les conclusions du commissaire enquêteur dans le projet Nexity , et ses déclarations dans la presse outrepassaient à notre sens le cadre de sa mission d’information, en donnant un contenu idéologique à sa vision de « l’intérêt général ».
- Et pour rester dans l’actualité du moment (transat Concarneau St Barth), il n’échappe à personne que le Maire, et son adjoint à l’urbanisme, auxquels s’est joint le président de la CCI, ont, les uns après les autres, braqué les projecteurs sur l’espace particulièrement convoité de la zone portuaire pêche.
Nos priorités en matière d’aménagement et d’urbanisme sont donc, comme pour le reste :
- la démocratie locale et la consultation des citoyens
- la reconnaissance des besoins d’amélioration de nos vies, ce qui n’est pas compatible avec des services développés exclusivement pour les « plus à l’aise ».