24 octobre - fiscalité locale

Publié le par ababordtoute

Une quarantaine de personnes ont participé à la réunion publique organisée ce vendredi par l'association.
Claude drouglazet, qui avait proposé d'animer cette rencontre, a tout d'abord expliqué le mécanisme de calcul des impôts locaux ( taxe foncière et taxe d'habitation).


Il ne s'agissait évidemment pas d'une "conférence" mais d'un échange de points de vue de citoyens, réfléchissant ensemble à la recherche de solutions et de propositions pour diminuer la pression fiscale sur des populations qui se trouvent de plus en plus en difficulté à l'égard de cet impôt.

Une impression forte qui ressort de cette réunion est que les politiques en charge des institutions se trouvent en complet décalage avec la réalité telle que la vivent les français.
Il est un fait que la tendance des années antérieures à dépenser l'argent public pour des réalisations prestigieuses doit être mise en regard des difficultés actuelles de la population.
Il est possible qu'à l'avenir les communes soient obligées de faire des choix délicats pour maintenir un haut niveau de service public, tout en assurant le maintien des infrastructures, la qualité des personnels, et diminuer en même temps la pression fiscale. Il s'agira bien alors de choix politiques qui feront émerger des priorités incontournables et des mesures d'économie nécessaires.

Il est un fait, d'autre part, c'est que la stabilisation des impôts locaux peut être un facteur positif pour attirer dans une ville des nouveaux arrivants, en particulier des jeunes ménages qui seront garants du dynamisme  futur de la collectivité.

On peut également conclure de cet échange, ce qui est apparu d'ailleurs sur notre ville depuis des années, c'est que la seule comptabilité ne fait pas une politique..

Il faut d'abord faire de bons choix pour les collecttivités en sachant anticiper les tendances du futur : quel impact réellement positif sur la ville grâce au développement du tourisme ? qu'est ce que cela coûte en réalité ? quelles activités porteuses pour demain ? comment remplacer tous les emplois perdus à cause du déclin de la pêche ? faut-il privilégier l'accession à la propriété ou le locatif social ? etc...

Il est également certain qu'en matière d'animation, de culture, d'éducation, de vie associative, il ne suffit pas de distribuer des subventions pour faire une bonne politique, mais là encore, de porter des choix qui répondent à plusieurs exigences : laïcité, considération et respect pour le travail des associations, réelles participation et implication des habitants dans la vie publique, appel à la responsabilité collective et individuelle des citoyens.

On peut penser en effet, qu'une politique de rigueur n'est pas une politique d'austérité, et qu'il faut faire confiance aux personnes, à leurs compétences, à leurs ressources, pour comprendre certains enjeux, à condition toutefois qu'ils ne se sentent pas les victimes d'un système qui leur échappe et les pressure.

Revenons encore une fois sur la fête qui a eu lieu dimanche dernier largement relayée par les médias, et qui a couté 4000€ en subventions à la ville, tout en mobilisant la créativité de centaines de gens, et comparons ce chiffre avec la course "Concarneau St Bath" qui coute 350 000€ et qui n'enrichit, pour la plupart, que des prestataires extérieurs à Concarneau pour une image de "prestige" qui n'apporte strictement rien à ses habitants. 


Publié dans Vie de l'association

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