26 octobre - commentaire
Un commentaire intéressant à la suite de l'article sur la "rencontre d'élus"
"Les associations artistiques et la "France d'en bas", ce n'est pas la même chose. Le but d'un parti politique est bien la conquête du pouvoir. Pour le reste et à l'avenir, pour être sûr de venir en aide aux pauvres gens, évitez de jouer cavalier seul..." Albert
Vraiment ? L'exemple de la fête de la rue ne concernait évidemment pas que les "associations artistiques" mais la participation dynamique des citoyens lorsqu'ils s'organisent en collectifs pour vivre autrement leur quotidien.
"Venir en aide aux pauvres gens" est aussi une de nos préoccupations majeures, encore faut-il le formuler sans misérabilisme, et il n'y a pas contradiction entre cette idée de faire participer la population à tout ce qui peut lui amener du plaisir, de l'animation, voire de l'éducation dite "populaire" et avoir le souci de remédier à la précarité et aux difficultés majeures que rencontrent nos concitoyens.
Le versant social de l'action publique comporte aussi cette capacité à fédérer les groupes, à permettre l'expression de tous, (rappelons que la dernière fête de "Glav a ra a" eu lieu à Kérandon), à offrir à chacun, non seulement le pain, le travail, et la dignité, mais aussi l'éducation, la participation effective aux décisions qui le concernent, et la culture ! Dans son versant populaire et qualitativement irréprochable en même temps ...
Et c'est absolument le rôle d'une mairie de jouer cette carte, et d'encourager, y compris financièrement, les initiatives qui vont dans ce sens.
Les 500 jeunes présents vendredi soir au Centre des Arts pour une grande manifestation Hip Hop en sont encore la preuve. La reconnaissance à Concarneau de cette culture très vivante et nationalement connue (notamment par ses graffeurs) en témoignerait de façon éclatante.
Il n'y a donc pas d'un coté "les pauvres gens" et de l'autre "des artistes" isolés de la population.
Mais toute une population de personnes, de générations, dont les aspirations diverses, et les besoins primordiaux affirmés, supposent dans tous les cas la nécessité d'apprendre le "vivre ensemble", avec le soutien effectif de l'institution publique, dont l'utilisation cohérente de l'impôt est un des leviers de son action.
Ceci ne se résoud évidemment pas au seul "moment électoral".
.
Un autre exemple : doit se produire ces jours-ci en France l'orchestre symphonique des jeunes "Simon Bolivar du Vénézuela", lequel, grâce à une ambitieuse politique de pratique artistique auquel le versant social est indissociablement lié, a permis à des centaines de milliers de jeunes depuis 25 années, de sortir des ghettos, de la drogue, de la rue, de la violence et de la misère en suivant un programme d'éducation musicale particulièrement pointu .
Pour en savoir plus : SISTEMA
A VOIR ou à enregistrer : L'émission sur ARTE ce soir à 22h15 dont voici la présentation
"Contre la drogue, la pornographie infantile, la violence, el Sistema apporte tout autre chose: un lieu d'espérance et une identité reconstruite pour des milliers d'enfants, exclus des circuits favorisés du pays. Le succès de ce réseau musical et social est sans précédent depuis son origine: il a bénéficié de l'assentiment immédiat des parents, trop heureux de voir leurs enfants, jouer du violon et de la trompette plutôt que de traîner dans la rue au risque de se prendre aune balle perdue, ou de participer à la délinquance."
"Les associations artistiques et la "France d'en bas", ce n'est pas la même chose. Le but d'un parti politique est bien la conquête du pouvoir. Pour le reste et à l'avenir, pour être sûr de venir en aide aux pauvres gens, évitez de jouer cavalier seul..." Albert
Vraiment ? L'exemple de la fête de la rue ne concernait évidemment pas que les "associations artistiques" mais la participation dynamique des citoyens lorsqu'ils s'organisent en collectifs pour vivre autrement leur quotidien.
"Venir en aide aux pauvres gens" est aussi une de nos préoccupations majeures, encore faut-il le formuler sans misérabilisme, et il n'y a pas contradiction entre cette idée de faire participer la population à tout ce qui peut lui amener du plaisir, de l'animation, voire de l'éducation dite "populaire" et avoir le souci de remédier à la précarité et aux difficultés majeures que rencontrent nos concitoyens.
Le versant social de l'action publique comporte aussi cette capacité à fédérer les groupes, à permettre l'expression de tous, (rappelons que la dernière fête de "Glav a ra a" eu lieu à Kérandon), à offrir à chacun, non seulement le pain, le travail, et la dignité, mais aussi l'éducation, la participation effective aux décisions qui le concernent, et la culture ! Dans son versant populaire et qualitativement irréprochable en même temps ...
Et c'est absolument le rôle d'une mairie de jouer cette carte, et d'encourager, y compris financièrement, les initiatives qui vont dans ce sens.
Les 500 jeunes présents vendredi soir au Centre des Arts pour une grande manifestation Hip Hop en sont encore la preuve. La reconnaissance à Concarneau de cette culture très vivante et nationalement connue (notamment par ses graffeurs) en témoignerait de façon éclatante.
Il n'y a donc pas d'un coté "les pauvres gens" et de l'autre "des artistes" isolés de la population.
Mais toute une population de personnes, de générations, dont les aspirations diverses, et les besoins primordiaux affirmés, supposent dans tous les cas la nécessité d'apprendre le "vivre ensemble", avec le soutien effectif de l'institution publique, dont l'utilisation cohérente de l'impôt est un des leviers de son action.
Ceci ne se résoud évidemment pas au seul "moment électoral".
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Un autre exemple : doit se produire ces jours-ci en France l'orchestre symphonique des jeunes "Simon Bolivar du Vénézuela", lequel, grâce à une ambitieuse politique de pratique artistique auquel le versant social est indissociablement lié, a permis à des centaines de milliers de jeunes depuis 25 années, de sortir des ghettos, de la drogue, de la rue, de la violence et de la misère en suivant un programme d'éducation musicale particulièrement pointu .
Pour en savoir plus : SISTEMA
A VOIR ou à enregistrer : L'émission sur ARTE ce soir à 22h15 dont voici la présentation
"Contre la drogue, la pornographie infantile, la violence, el Sistema apporte tout autre chose: un lieu d'espérance et une identité reconstruite pour des milliers d'enfants, exclus des circuits favorisés du pays. Le succès de ce réseau musical et social est sans précédent depuis son origine: il a bénéficié de l'assentiment immédiat des parents, trop heureux de voir leurs enfants, jouer du violon et de la trompette plutôt que de traîner dans la rue au risque de se prendre aune balle perdue, ou de participer à la délinquance."