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Voici le texte du communiué que nous avions envoyé au Télégramme juste avant le débat sur les subventions aux associations à l'ordre du jour du Conseil municipal du 19 janvier.
Si vous avez vu les comptes rendus dans la presse, vous avez constaté que nous n'étions pas contents. Pas seulement au titre des subventions accordées dans leur ensemble, mais aussi parce que la restriction des budgets en cette matière contraint les élus en commission à de honteux marchandages, non pas en fonction de l'intérêt des projets présentés, mais à cause des enveloppes imposées par "l'équipe de choc" qui tient les rênes de la mairie et qui serre fort les cordons de la bourse... sauf sur certains sujets qui les motivent plus que d'autres ( voir ci dessous).
Le budget annoncé à grands frais, de 4 millions "en faveur" des associations sportives et culturelles est un budget d'équipements : tennis, ferme du Moros, et maison des assos ex EDF - qui sera du reste partagé avec certains services municipaux -. Les équipements de la ville n'appartiennent pas aux associations, ils appartiennent collectivement aux citoyens, et sont mis à la disposition des associations, selon des critères qui d'ailleurs n'ont pas toute la transparence requise. En revanche le budget de fonctionnement pour faire marcher l'asso et initier des projets n'a quasiment pas bougé depuis la baisse drastique de 2009 - moins 15%) ; d'où nos protestations.
De plus la gestion future de cet équipement ( la maison des associations) acquis depuis l'automne, mais prévu bien auparavant, n'a pas encore fait l'objet d'une concertation avec une sorte de "conseil de la vie associative" dont nous réclamons la constitution depuis le début du mandat.
Rappelons du reste que bien avant les dernières échéances électorales, les rapports s'étaient déjà tendus entre assos et mairie avec la précédente équipe, ce qui avait déjà entrainé à l'époque un mouvement de coordination très actif...
Voici donc le texte paru dans le télégramme, en écho à deux articles voisins du 14 janvier qui évoquaient tout d'abord la tournée du bagad avec le "Yvan Bolloch tour" qui avait fait beaucoup de pub gratuite pour la ville de Concarne;au, et d'autre part la préparation aussi intensive que coûteuse de la prochaine "transat Concarneau St Bath" en avril 2012
" Une association concarnoise, (le Bagad) disposant d'une subvention revue à la baisse depuis 2009 (comme toutes les autres du reste) parvient à faire parler de Concarneau dans toute la France et sur les chaines de télévision "sans que cela coûte un sou au contribuable" par son seul dynamisme artistique ! A coté de cela, on nous rebat les oreilles du prétendu impact de la bisannuelle transat , et de tout ce que cela apporte à la ville en terme d'image et de retombées économiques. Lesquelles ? nul ne sait.
En revanche les Concarnois savent-ils à quel prix ils bénéficient de ces animations "gratuites" ? En 2010, date de la dernière transat , le coût final était de 320000€, une partie de cette somme remboursée (100000€) par de l'argent public, encore, venu du Conseil Général.
Sans compter le coût réel en terme de mobilisation du personnel communal. Rappelons que nous ne sommes opposés ni au nautisme, ni à la compétition, ni à l'industrie qu'elle génère, mais, pour avoir le droit de recouvrir totalement la ville de sa pub, AG2R et autres entreprises cotées en bourse ne pourraient elle pas prendre beaucoup mieux en charge le coût exorbitant de cette fête?
Qu'en pensent les associations dont les budgets n'ont pas été rétablis en dépit du soi disant redressement des finances locales ?"
D.Dieterlé- C.Colimard