le débat continue

Publié le par ababordtoute

une façon citoyenne de se réapproprier la politique !-)

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commentaire 1 : Philippe

 

Je voulais juste dire que diminuer même minimement l’offre de transport en commun ne peut être qualifié de quoi que ce soit d’ écologiste ou bien les mots n’ont plus de sens.

Quant au "droit au déplacement", cela engage un vaste débat.
S’il s’agit des déplacements quotidiens pour le travail, les loisirs, il faut que l’incitation à prendre les transports en commun soit forte et la gratuité en fait partie, mais pas seulement (un bus gratuit qui passe toutes les heures n’aura pas plus de succès qu’un bus payant passant tous les quarts d’heure).
Mais, dans l’éternelle contradiction entre droit et devoir, dans le cas des déplacements, je pense que nous sommes arrivés dans un moment où le devoir de restreindre ses déplacements va l’emporter sur le droit, pourtant légitime, de se déplacer sans contrainte. Prendre un avion pour aller passer une semaine (ou un week-end !) à l’autre bout du monde, c’est produire en quelques heures plus de gaz carbonique et autres gaz à effet de serre qu’en produit un habitant du Sud en une année ou plus, suivant la région où il habite. La frénésie de déplacement rapide qu’on observe dans nos pays développés n’est pas compatible avec une diminution des émissions de gaz à effet de serre, et cela d’autant plus qu’il n’y a pas de raison que les gens du Sud, s’ils en ont un jour les moyens (ce qui, j’espère, et ce vers quoi nous devons tendre), ne veulent en faire autant.

Neuf milliards d’individus consommant même comme le plus pauvre des travailleurs occidentaux, la Terre, lieu fini aux ressources limitées, ne le supportera pas. Ceci entraîne de redoutables conséquences pour le train de vie des pays développés ou en voie de développement. Le discours historique de la gauche: « il suffit de faire payer les riches pour supprimer la pauvreté » doit maintenant s’accompagner d’un corollaire: quelle est la richesse moyenne par habitant supportable par la Terre ?
Répondre à cette question obligera les adeptes de la croissance, comme seule solution aux problèmes de notre système, des révisions déchirantes.

 

commentaire 2 : Christian

 

Le syndrome de la rentabilité gangrène la gestion municipale. Cette rentabilité est invoquée
pour rejeter la gratuité en matière de transports publics... mais évacuée concernant
les voies de circulations dont le coût des réalisations abondent généreusement
les dividendes conséquents des financiers du BTP et autres
faiseurs de structures pas forcement nécessaires.
Rentabilité sociale face à rentabilité financière accaparée par quelques uns,
le décor est planté. ( Au passage, pour le coup, il est des opérations pavage,
d'esthétique, qui sont plutôt déplacés)
Autre domaine: la rentabilité est invoquée pour la mise en vente du bâti
patrimonial de la ville, ceci en évacuant l' utilité sociale au bénéfice du
business immobilier ( dernier avatar: Manoir du Porzou ?)
Aucune leçon n'est tirée de la sanction électorale indiquant le rejet de
cette grille de lecture de la fonction de la politique.
Décidément, il est temps de procéder aux préparatifs d'évacuation des équipes en place !


Commentaire 3 : argumentaire du CRADE

 

Les finances nécessaires au fonctionnement du bac sont apportées par des subventions municipales issues des Impôts directs ou indirects, et par la billetterie payée directement par les usagers. Actuellement l'ensemble des Concarnois payent le service du bac et certains plus que d'autres.

Pourquoi le bac du passage doit être gratuit ?

Puisque c'est un transport collectif, le coût doit être entièrement assumé par la collectivité. C'est à dire payé en fonction de ses moyens et non pas de ses besoins, comme l'école, la santé, les trottoirs, les poubelles au coin de la rue ou la police. Le pont du Moros ou les ronds-points sont des moyens mis en place pour favoriser le transport individuel. Ils sont payés par la collectivité, leur accès est libre et gratuit, et les individus les utilisent plus ou moins, voire pas du tout.

Pour que cela revienne moins cher à la collectivité

Cela ne coûtera pas plus cher à l'ensemble de la collectivité, et permettra à tous de l'utiliser pour le même financement. Un trajet en bac avec un passager coûte autant que pour 20 passagers. La gratuité permet d'économiser le coût lié à la billetterie (impressions des tickets et cartes, coût de fonctionnement Hé à la trésorerie). La gratuité favorise le déplacement piéton ou cycliste, et fait donc baisser le trafic automobile. On économise alors les coûts liés à l'automobile: places de parking, voirie, pollution, accidents, etc..

Pour améliorer les conditions de déplacements

Les principales sources de tensions entre usagers et conducteurs sont liés au paiement du ticket. La gratuité enlève la charge de travail de caissier et contrôleur pour les travailleurs. Et permet de meilleures conditions pour exercer leur véritable métier. La gratuité pacifie les rapports entre usagers et travailleurs du bac. La gratuité permet à un piéton ne pouvant pas ou ne voulant pas payer pour traverser Concarneau, de ne plus faire un détour de 2,5 km.

Pour décloisonner la ville

Actuellement il y a trois moyens de traverser Concarneau à pied ou en vélo. Par le pont (éloigné et dangereux), par le port (éloigné, dangereux et interdit), et par le bac. Pourquoi les piétons ou cyclistes seraient tenus de payer un droit de passage, contrairement au déplacement automobile. La gratuité permet de donner raison aux déplacements piétons, accessibles au plus grand nombre.

La gratuité permet de valoriser les déplacements piétons et cyclistes, appelés écologiques. Pour que la Ville-Close ne soit plus une impasse touristique mais un /éritable lieu de passage. Et pour que le « passage » Lanriec ne soit plus payant.

Le bac du passage n'est pas un folklore, c'est un moyen de déplacement efficace et nécessaire pour tous, sans condition de ressources.

 

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