Compte rendu de la commission "le social"

Publié le par ababordtoute

Etat des lieux : 
   -Il existe un quotient familial, afin de déterminer la participation financière des gens.                                                               
   -Il existe une commission complémentaire qui attribue des « colis d’urgence ».Elle est composée d’élus et de représentants d’associations. Son budget est insuffisant.
   -Pour les personnes en grande difficulté : le  « 102 » est en projet et même en cours.
   -accueil de jour, rue de Courcy.
   -Maison relais entre Urgence et Resocialisation.
   -Structure pour femmes victimes de violence (2 ou 3 appartements d’accueil en prévision)
   -Le Centre Socio Culturel : témoin d’une prise en charge citoyenne où les gens s’inscrivent pour proposer des activités extrêmement diverses. La bataille se situe dans la pérennisation des postes et des subventions

Le « Social » est difficile, voire impossible à limiter car il est transversal, comme d’ailleurs bien d’autres thèmes  faisant l’objet d’autres ateliers. Il est évidemment indissociable de l’Economique, du Culturel ou de l’environnemental, dans l’espace « développement durable ».Il concerne une communauté hétérogène de groupes humains, parmi lesquels il faut faire des choix de priorité.
 Le groupe est unanime sur la nécessité d’appréhender et de privilégier l’action municipale en direction des plus défavorisés. Une aide doit être apportée à l’action menée par les associations solidaires ou caritatives (SPF, Restos du cœur, etc.).Il convient de faire de la gratuité une priorité sociale dans un nombre important de domaines en veillant au phénomène de culpabilisation des bénéficiaires et souvent, de leur dignité. Il est constaté, que dans une ville comme Concarneau, des gens, en nombre conséquent, cachent leur misère. Il faut aider, d’abord, CEUX QUI NE S’EN SORTENT PAS en veillant à assurer un minimum social, et ne pas porter de jugement.
Mais une municipalité n'est pas seulement là pour gérer la crise, elle peut apporter des solutions en matière d'intégration, d'éducation, de solidarité transversale entre tous les habitants qui le souhaitent, la démocratie participative s'applique là aussi.
Retrouver sa dignité même quand on n'a pas de moyens est une façon de se réinsérer et de se sentir utile à la collectivité (si on le souhaite)
Le tourisme social  serait une piste de travail à développer : en ce moment l'auberge de jeunesse par exemple  connaît des difficultés parce que la mairie essaye tout simplement de la faire disparaître, le tourisme social est aussi créateur d'emplois ainsi que de richesse économiques et culturelles, c'est un atout à mettre en valeur sur notre territoire
   Un débat s’est instauré dans le groupe sur la notion de « responsabilisation ».Constat a été fait que le mot pouvait conduire à différentes interprétations, parfois contradictoires. L’unanimité s’est, toutefois, faite sur la mise en place (par un service municipal ?) de méthodes de responsabilisation pour ceux qui veulent. Peut-être, faut-il tenter de se mettre à la place de ceux qui ne s’en sortent pas, afin de mieux comprendre !

En ce qui concerne les propositions concrètes :
-Les comités de quartier doivent retrouver une réalité, entre autres par l’attribution d’un budget mis à leur disposition
-L’embauche « d’éducateurs de rue » semble une nécessité.
-Le relèvement du plancher en ce qui concerne les impôts locaux doit permettre à d’avantage de familles défavorisées d’y échapper.
-Le « social » s’il n’a pas de prix  a un coût . Dominique va se renseigner sur les latitudes d’une municipalité en ce qui concerne les impôts. Nous ne pouvons agir sur le montant des revenus et une taxation supplémentaire sur les résidences secondaires a été évoquée.
Nous ne sommes pas tous d’accord à ce sujet. La possession d’une résidence secondaire est-elle le signe d’un niveau de vie suffisant pour qu’elle soit taxée au bénéfice des plus démunis ?


Commentaire :

 

Pour les impôts locaux c'est l'administration qui en détermine la base. Le fisc applique un abattement familial, les communes peuvent majorer cet abattement jusqu'à 15%.
Les résidences secondaires ne sont pas concernées par les abattements et par la presque totalité des exénorations fiscales
Les taux sont votés par les collectivités territoriales

 

Commentaire  posté par Marie France

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M
Pour les impôts locaux c'est l'administration qui en détermine la base. Le fisc applique un abbatement familial, les communes peuvent majoré cet abbatement jusqu'à 15%.<br /> Les résidences secondaires ne sont pas concernées par les abbatements et par la presque totalité des exénorations fiscales<br /> Les taux sont votés par les collectivités territoriales
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