questionnaire Ouest France / 3 - 4 et 5

voici donc , parues ou à paraitre dans votre journal les réponses aux questions posées à tous les candidats de Concarneau par Ouest France

Stop ou encore pour le pôle tennis ? Et où ?

La loi Littoral est trop précieuse dans la lutte contre la privatisation du rivage pour qu'on accepte des entorses à son application. Les terrains de Kerambreton sont situés en espaces proches du rivage, dans une zone identifiée comme coupure verte par le SCOT de la CCA. De plus il ne se trouvent pas dans une "dent creuse" (zone vide dans une urbanisation continue).

Enfin, un bâtiment de 15000m² a été considéré par le juge des référés comme ne constituant pas une extension limitée de l'urbanisation en espace proche du rivage. Il a fondé sur cette notion son jugement d'arrêt des travaux.

Si on veut offrir au Tennis Club et au Club de Gymnastique des équipements raisonnables dans un délai raisonnable il faut renoncer à Kerambreton et rechercher en concertation avec ces clubs un ou des emplacements alternatifs. Comme cela aurait du être fait dès le début au lieu de s’en tenir à une proposition autoritaire qui n’a jamais pu être débattue. Les travaux déjà engagés, forts coûteux pour la commune, sans compter les frais de procédure, l’ont été par une équipe « hors-la-loi ». Aujourd’hui nous disons que Kerambreton peut être affecté à des activités sportives de plein air sur terrain non couvert et non imperméable.

Une médiathèque à Concarneau, oui ! Mais où ?

Il n’est pas dans notre culture politique d’imposer les choses de façon autoritaire sans avoir consulté les usagers, associations et habitants sur les projets à venir au cours du mandat. L’évidence de la construction d’une médiathèque/école de musique à Concarneau, lieu de culture, d’éducation et de lien social pour tous, ne s’accompagne pas d’une décision arbitraire sur son emplacement futur. Nous nous sommes engagés à faire, avant tout projet, un inventaire du patrimoine de la Ville, et une réflexion sur la totalité de l’aménagement urbain de Concarneau. Transports, habitat, espaces de vie, lieux culturels ne peuvent être pensés séparément. Nous sommes favorables à une implantation d’un tel équipement à proximité du Centre ville, pour ne pas continuer à excentrer les services comme c’est le cas aujourd’hui. Nous excluons cependant de l’installer sur le Port, lequel doit rester à notre sens un espace de travail et de développement économique du Concarneau maritime. Les mairies annexes et maisons de quartier seront également des relais de service public pour toutes les actions culturelles portées par la ville. Une vraie politique de transports en commun et d’accessibilité sera un plus pour favoriser l’usage de cet équipement.

Que proposez-vous pour encourager la venue des jeunes à Concarneau ?

Il manque à l’heure actuelle des filières post bac, et des logements accessibles financièrement pour les jeunes en formation, ou en études. Nous préconisons un dialogue volontariste avec les organismes compétents pour pouvoir proposer de nouveaux cursus techniques et scientifiques en rapport avec les activités marines de Concarneau et les technologies d’avenir. Nous favoriserons la réalisation de logements pour étudiants, apprentis et stagiaires : droit de préemption de la ville sur le foyer des Gens de Mer (rue du Port) en partenariat avec le Muséum comme lieu d’accueil des étudiants, soutien à l’auberge de jeunesse en lui donnant les moyens de fonctionner correctement et dialogue avec de nouveaux partenaires pour trouver des solutions adaptées. Ces actions doivent être accompagnées d’un développement sportif et culturel, d’un réseau densifié de transports en commun et de facilités d’installation afin que la ville soit attractive pour les jeunes. En ce qui concerne les jeunes ménages, notre volonté d’arriver à 30% de logements sociaux de qualité écologique, et à un renforcement des services publics dans les quartiers est une réponse à la fuite des salariés vers la périphérie.