AG du 26 janvier

Publié le 27 janvier 2015 par ABABORDTOUTE

Présents : Ginette , Alain, Jean Louis, Madeleine, Sophie, Dominique, Patrick, Jean Pierre, Christian, Claude, Marianne, Rémi, Pascal, Françoise, Stéphane, Jacques, Philippe, Marie France, Yann

Excusés : Famille Furic, Marc, René et Martine. Francis, Gilles, Maryvonne

Président de séance : Pascal

Trésorerie : tout est désormais sous la responsabilité de Philippe

Quel avenir pour la gauche à CC ?

Claude : suite au CM, vote du budget, préparation avec Marianne et intervention. Surpris par la transparence du groupe PS : dossiers pas préparés , pas grand chose à dire de structuré.

Questions sur notre rôle, nos perspectives à ABT. Manifestement la gauche est au plus mal un an après les municipales. Droite très majoritaire, jeune, qui travaille, connaît ses dossiers, qui fait bloc, avec peu d’interventions des conseillers municipaux.

Pour le moment il n'y aucune discussion et aucun lien avec le PS. Ceci découle d'une culture du mépris que nous avons pu éprouver entre les deux tours). Aujourd'hui notre rôle politique doit être plus important. Défi à relever : attirer les plus jeunes . Comment faire pour chercher adhésion à nos idées ? Reprendre l'idée d'une commission jeunes qui nous permettrait au moins de savoir ce qu'ils pensent vraiment. Notre discours est peut être dépassé, mais beaucoup de jeunes militent vraiment à droite : comment dépasser cela et construire un autre projet pour CC. C'est peut être le moment d'essayer de monter un projet ou d'avoir des initiatives. Notre défi !

Rémi : discours discriminant et formaté de la différence entre les jeunes et les vieux. Qu'est ce qu'on met derrière le mot « jeune » ? Les idées sont plus importantes que le public

Claude : ne pas convaincre nous empêche de progresser

Patrick : faire le constat que les jeunes ne soient pas là est réducteur. La précarité est plus répandue que la jeunesse. Pouvoir d'achat en baisse, services publics en diminution. Le vrai problème est de trouver des initiatives pour que tout le monde se ré-intéresse à la politique. La majorité de la population n'intervient plus parce que qu'ils réduisent la politique aux élections. Quand on prend à bras le corps un pb concret, ça a de l'écho. (ex : le centre de santé, les réactions de masse pour la liberté d'expression). Les citoyens s'organisent qqfois en dehors de la politique traditionnelle, quand ils n'ont plus rien à perdre. Soyons concrets !

Pascal : arrêter de penser droite /gauche, jeunes /vieux. La politique s'adresse à tout le monde. Le modèle politique devient trop pesant. Mettre en place des modèles de fonctionnement dans le cas où on serait en situation de tenir les clefs de la ville. Les gens ont des attentes, mais ne croient plus aux solutions préconisées. Chercher d'autres modes de gouvernance. Proposer aux gens de venir d'asseoir avec nous. Les jeunes ne sont pas les seuls à manquer les RV.

Ginette : Le 8 janvier il y avait beaucoup de jeunes présents . Qu'est ce qu'ils attendent de nous ?

Jean Louis : quelle gauche pour CC ? Pour être clair il ne faut pas renoncer aux valeurs attribuées à la gauche et au changement de société.

Christian : est ce qu'il s'agit d'analyser le fonctionnement du groupe PS ou devons nous savoir à partir de quoi nous nous déterminons, ou plutôt savoir ce que les gens attendent de nous. Nous considérons nous comme des gens investis et détenteurs d'un savoir, ou est ce que la logique n'est pas de créer ensemble plutôt que de se référer à partir de nous, ce qui mène à une impasse. La politique ne doit plus être essentiellement la recherche de représentation délégataire. Pratiques nouvelles y compris dans nos langages et notre vocabulaire. Actuellement la gauche est devenue un produit frelaté , dans la population c'est autre chose car certains ne voient pus de différence dans les manières de faire . Construire une alternative de construction et de participation populaire : intérêt général bien identifié, par ex : tout pour l'humain.

Dominique : gauche ou pas gauche , c'est une question de vocabulaire liée à nos histoires respectives qui ne doit pas nous diviser , l'important est l'action

Ginette : être concret dans nos modes de communication et d'approche.

Pascal : Reposer nos valeurs communes. Comment on les utilise pour faire des choses ensemble et comment on peut s'ouvrir à des perspectives pour éviter d'être dans un fonctionnement où les élus ne représentent plus qu'eux mêmes . Mettre des idées en place face au constat de notre isolement pour pouvoir faire mieux

Jean-Pierre : mettre des coups de barre à gauche par rapport à la réalité quand il se passe des choses, n'est pas tourner en rond... Chacun déroule son tapis en fonction de sa propre réalité ou ses propres intérêts. Ce qui nous interpelle, c'est demain ? Quand on parle des jeunes c'est pour perdurer dans la qualité des idées qu'on défend. Il y a tout un pan de la population qui ne participe pas ou plus à la vie publique. Quelles raisons qui peuvent nous amener à de nouvelles mobilisations, spontanément (comme Charlie). Pourquoi les gens réagissent de façon massive , c'est cela qui bon à savoir. Notre asso a bougé, quand même...

Rémi : il avait été approché au sujet des transports gratuits au cours de la campagne de 2008. Ce qu'il constate c'est que Fidelin propose peut être plus de pouvoir, de carrière, de professionnalisation de la politique. À ABT on n'a rien à proposer de façon personnelle. Or, il est légitime d'avoir des intérêts personnels . Comment faire la promotion du « bien pour l'humanité » gratuite et néanmoins gratifiante

Claude : « jeunes » n'est pas discriminatoire, c'est l'avenir. On est minoritaire mais on dit des choses. ABT a sa place plus que jamais, mais quelle perspective se donne-t-on ? Le pouvoir n'arrivera pas sans cette capacité à changer

Dominique : quel est notre intérêt , quel est l'intérêt de la population ? La passivité est confortable à un moment donné où il est plus facile de s'en remettre aux autres , mais à partir de quel moment devient elle mortifère et totalement négative ? Faut il que l'on soit arrivé au point de non retour ( comme en Grèce) pour se bouger ? Comment le monde des jeunes doit il construire son avenir pour lui même et pour sa génération ?

Patrick : pourquoi la population n'est pas satisfaite ? Proposition : Cahier de Doléances par quartier , pour bien comprendre les problèmes, échanger et redonner confiance ?

Yann : certaines choses sont déjà faites autour de nous. Budget participatif dans certaines villes. Il y a beaucoup d'endroits où des choses se font : c'est du travail, c'est pas du baratin. Écologie, études , incinération, Transports gratuits.... Ne pas avoir peur de remettre en question le passé. On intéressera les jeunes sur des sujets qui les intéresse directement : on devrait trouver des solutions à cela.

Claude : Mais la présence des élus d'ABT est nécessaire pour soutenir des propositions nouvelles.

Jean Louis : commission conscientisation. Où en est-on ? Aller au contact.

Dominique : on n'est pas assez entendus , demandons nous pourquoi . Pendant la campagne et le mandat précédent, nous avons fait des propositions et actions novatrices, est ce que les gens ont peur qu'elles ne soient pas réalisables, ou que nous ne sommes pas sérieux , ou que le moment n'est pas opportun ?

Rappel sur le blog qui est un outil d'information : on pourrait essayer de faire s'abonner plus de monde , par exemple doubler les effectifs. La démarche est simple : parlez en à vos amis !

Pascal : Réponses : Continuer à discuter, travailler et communiquer sur nos thèmes de prédilection, Promouvoir un autre système que le système délégataire . Ne pas abandonner les démarches même en cas d'échec. S'inspirer de nos actions et engager a riposte avec les gens. Le contact permet de devenir acteurs. Oui au Cahier de doléances pour avoir au moins l'occasion d'échanger.

Christian : tout est lié. Il nous faut du courage pour compter ! C'est cela qui fera la différence pour ne plus rester à la porte des institution. Prendre en compte les revendications (comités de quartier) et voie ensuite ce qu'on fera : utiliser les institutions.

Philippe : les comités de quartier, c'est un endroit où il y a du monde , autant en profiter . Réflexion à faire sur la mise en œuvre du principe des quartiers de doléances.

Marianne : la municipalité se rend compte que les élus ne sont pas seuls, mais qu'il y a un groupe derrière.

Jean louis : aller chercher les 1500 personnes qui ont voté pour nous

Rémi : il manque de lieux à CC pour parler ensemble.

Forum de la mer à Lorient organisé par le parti de Gauche.

Les membres d'ABT présents précisent qu'ils n'étaient pas mandatés par l'asso. (Voir CR sur le Blog)

Christian : la mer est un espace de développement d’avenir. Sans fanfaronnade la participation au forum permet de vérifier que d'autres que nous sont sur ce créneau, et pas que pour des bonnes raisons : par ex une sorte de privatisation globale qui intéresse beaucoup. A notre niveau il est important de noter que CC est un patchwork d'activités maritimes.

Ne pas évacuer l'idée de reconquête du cabotage commercial.

Revendiquer l'abandon de la servitude militaire à laquelle toute la côte est soumise parce que cela exclut toute possibilité d'implantation d'énergies marines (champ d'éoliennes, hydroliennes)

Moment instructif et politiquement très riche dans le contenu de la philosophie portée : globalité de la réflexion maritime, ce que peu de politiques de droite comme de gauche sont en capacité de faire.

Discours de Charles Braine sur la pêche... à voir pour un colloque. Marquer le territoire de nos sensibilités et expertises.

Budget 2015 :

Yann : la baisse des participations de l’État est en baisse. Quels sont les leviers pour équilibrer les budgets. ABT doit être solidaire avec les plus pauvres. Comment faire payer les riches ? Zones différentes d'imposition (comme à Trégunc). C'est à dire que les bases d'imposition ne seraient pas les mêmes selon le quartier et les avantages qu'il offre. Établir un dossier concret pour faire changer les choses.

Claude : personne n'a voulu entreprendre cette proposition depuis les années 70. Revisiter les valeurs locatives (loi en cours ?) , ce serait une vraie révolution

Philippe : présent à la commission locale des impôts. Il peut avoir des réponses techniques, même si certaines infos privées sont confidentielles

Yann : faire un dossier rapidement avec un argumentaire. Réponse à faire publiquement mais bien étayée .

Des propositions : Les impôts ne sont pas redistributifs, puisque tout le monde paye l'impôt , non en fonction de ses revenus, mais en fonction de la maison . Il faut réévaluer les valeurs locatives.

Affirmer des questions de principe, faire en sorte que dans le cadre de la loi, les impôts soient moins inégalitaires. À CC les pauvres payent pour les riches, parce que le potentiel fiscal global reste stable. Ce qui est important c'est le sens politique qu'on donne à cette question. On a légitimité à redire nos principes

Concrètement qui organise et qui participe : Claude, Yann, Pascal, Gilles, Philippe par téléphone se retrouvent samedi matin pour une conférence de presse la semaine suivante.

Forum participatif et festif

propositions en vrac :

Kermesse

Sketches pour informer sur nos droits

fête de l'humanité comme modèle

bons plans pour vivre pas cher

comment bien vivre sans travailler. Le travail est il au centre de tout ?

Conférences gesticulées sur le salaire à vie

concerts , spectacles , animations

voir avec Deizékilibre pour un barnum et des contacts ? soutien logistique : créer un espace

Réponse de Pascal, président de DZKL : Débats citoyens, mais pas de récup des mouvements politiques.

Il ne faut pas que nos initiatives risquent de faire du tort à Antopya

Faire le lien avec les cahiers de doléances

enquête sur immobilier à CC : parcs des appartements vides, savoir ce que ça représente .

Collecter des Infos percutantes sur la ville queles habitants ne connaissent pas.

La première à Kerandon ?

Qui est capable de faire quoi ?

« Bureau de recrutement »

service civique communal

Participation des associations engagées ( sous forme de stands ou …?)

Commission à créer : Patrick, Francis, Dominique, Jean Pierre, Marie France … Louri ?

envoyer mails à Patrick pour prise de contact si intéressés

Elections départementales

La gauche radicale aura t-elle des candidats(es).

Christian : l'important n'est pas savoir s'il y aura des candidats, mais si l'on doit faire en sorte qu'on crée les conditions d'une expression politique originale ? Ce moment sera déserté par les électeurs sauf si on propose un autre format que celui dans lequel on veut nous enfermer … On impose aux citoyens de rester aux portes de la République, ne faut il pas réinvestir cet espace laissé vacant ?

Jean Louis : ne pas déposséder les gens sous prétexte qu'on appartient à un parti ou à une association dite de gauche

Pascal : ne connaissant pas les compétences, avec quel projet y va -t-on ?

Christian : aucune compétence politique n'est interdite à une instance politique quelle qu'elle soit ? On n'a rien à s'empêcher dans nos interventions.

Dominique : ne pas s'interdire d'intervenir dans le débat, qu'on ait des candidats ou pas. Une campagne est un espace de rencontres et d'expression publique, même si on n'a pas de candidats

Patrick : porter nos messages à tout moment . Être présents , et interpeller par les moyens que l'on veut, envers les candidats, ou envers les populations. En profiter pour porter nos propositions. Rejet de l'ensemble de la population auquel on s'associe dans une élection qui est un plongeon dans l'inconnu.

Christian : il y a un enjeu, mais l'essentiel de la population n'a pas grand chose à en attendre dans le contexte actuel . Pas d'accord pour interpeller les candidats. Exprimer les revendications et les exigences . Tant mieux si on a des candidats que cette démarche inspirerait . ( dernier délai de dépôt des candidatures 15 février)

Il faudra voir au cours du mois à venir comment on intervient en fonction des événements ( candidature ou pas, satisfaisante ou pas, engagement d'ABT ou des individus???)