15 mars - comité de défense hopital

Publié le par ababordtoute

 
Les porte-parole du comité de défense de l'hôpital sont sortis déçus, hier après-midi, de leur entrevue avec Jean-Roger Pautonnier, nouveau directeur du centre hospitalier intercommunal de Cornouaille (Chic), qui devait les
rencontrer en compagnie de Michel Carnot, directeur du site du Porzou, et de M.Mehu responsable des services d'urgence.
Sur le parking, une quinzaine de membres du comité de défense ont déployé une banderole demandant le maintien des urgences de nuit à Concarneau.
 
Après plus d'une heure d'entretien, la délégation ressort. «Nous ne sommes pas optimistes», annonce d'emblée Marcel Tilly. «Quand allez- vous rouvrir les urgences à Concarneau? Cette question, nous l'avons martelée, sans obtenir de réponse claire».
La délégation a exprimé ses craintes que les Concarnois prennent le réflexe de ne plus se présenter à l'hôpital si les services ferment les uns après les autres. Quant au recrutement des urgentistes, «ils ont zéro candidat, malgré des publications dans des journaux professionnels», a indiqué Yvon Guillou. De son côté, Jean-Roger Pautonnier affirme dans un communiqué que «le Chic poursuit tous ses efforts pour recruter les praticiens nécessaires et réunir les meilleures conditions de prise en charge des patients». 

En raison d'une suroccupation des services de court séjour de Quimper, «qui mobilise la totalité des praticiens hospitaliers et des personnels soignants, en particulier ceux affectés aux urgences, explique le directeur du Chic, on ne peut pas dire aujourd'hui si une réouverture des urgences de nuit sur Concarneau est possible».
Selon M.Pautonnier, en 2008, «l'érosion des entrées aux urgences a été légèrement amplifiée de - 1 malade par quinzaine, ce qui démontre un impact très limité pouvant être attribué à l'absence d'urgences de nuit».
Soulignant une augmentation des consultations publiques en 2008 (+643 consultants), il considère que «cette activité témoigne de l'adaptation de l'offre de soins aux besoins de la population concarnoise».

( d'après article du télégramme de jeudi 14 mars)


Notons à ce propos que les statistiques présentées en abondance aux porte paroles, font état de chiffres qui ne prennent en compte que les "urgences suivies d'hospitalisation", ce qui enlève toute crédibilité à ces rapports puisque beaucoup de consultations aux urgences , en particulier la nuit où elles sont le seul recours des malades en détresse, ne sont heureusement pas toujours suivies dhospitalisation

toute cette analyse dans son ensemble n'est évidemment pas celle du comité de défense: lorsqu'on base toute sa politique de santé sur une soi disant meilleure offre de soins dans l'intérêt des populations et qu'on n'écoute jamais ce qu'elles ont à dire sur le sujet, y compris l'expression des 17000pétitionnaires, c'est qu'on ment, ou qu'on considère ces populations comme étant formés d'un ensemble d'idiots qui ne savent pas "ce qui est bon pour eux"

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