5 août - opération "com"

Publié le par ababordtoute

Voici quelques réflexions concernant la presse récente à porpos de "l'image de Concarneau"

La presse a fait récemment une belle place à une nouvelle et couteuse opération Com, qui illustre à nouveau (après la St Barth ), combien la mairie "succombe" à l'illusion d'une prospérité fondée sur la profusion touristique à ressources confortables, mais surtout s'acharne à la vendre...

Agence de Com + Agence de promotion de l'immobilier de rapport + Agence de placements financiers +  Agence de notation quelconque ( pour superviser l'ensemble), sont les 4 A(s) sur lesquels l'équipe aux affaires municipales fonde sa gestion... sans compter!

A quelques jours d'intervalle, on découvre dans cette même presse, la morosité générale des commerçants et des professionnels du tourisme face à des saisons de plus en plus moyennes. Il y a donc plus que jamais une réflexion à mener sur l'avenir économique de Concarneau, dont on peut continuer à penser que l'arrimer de façon exclusive et définitive au train du "tout tourisme" est une erreur que les Concarnois paieront cher dans un avenir proche.

Interrogeons-nous également sur la pertinence discutable de la multiplication des actions de "com" ciblées de façon arbitraire : à quoi bon par exemple installer juste en entrée de ville des panneaux de pub pour attirer le chaland... quand il est déjà arrivé jusque là ?

D'autre part, dans un budget toujours plus resserré, comme on nous le confirme un peu partout dans les services municipaux, soyons conscients d'une logique politique de marchandisation qui entraine ce type de dépenses. Concarneau est-elle à vendre ? A qui, à quoi ?

Concarneau se réduit-elle à son image ?

Et comment recevons-nous cette vision projetée sur les murs et les panneaux de pub pour façonner notre image en adéquation avec un projet qui ne satisfait pas grand monde ?

Concarneau "ville d'Art et d'histoire".

Ce label acquis depuis quelques années pourrait être un atout pour certains domaines des activités touristiques et culturelles, encore faudrait-il alors donner pleinement la mesure de ce que ce label implique, en créant ou renforçant les structures, et par conséquent les emplois, correspondants à cette réalité : quand on voit les restrictions apportées aux budget culturels, la frilosité des engagements pour les évènements et institutions (musée de la pêche, salon du livre, musée de peinture ? médiathèque ? arts de la rue ? etc...)

Ce ne sont pas cinq panneaux, exagérément couteux par ailleurs, qui font une politique culturelle digne de ce nom.

Qu'en pensent les Concarnois eux mêmes ?

Publié dans Vie de l'association

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